La nuit, je fume a la terrasse, sous la lune des chien aboient, plus loin des bruits obscurs, un prophète crasseux lave son mauvais pied dans une flaque noire.
Aller a l’Est pour voir le soleil dormir encore ?
Le matin annoncé, un papillon volle en ville. Cahin Caha les Marcherouteka espèrent ratrapper ces instants magnifiques qui peut être au bazar se gouttent et se marchandent ?
Rapportées des montagnes des prairies de couleurs roulent vers des abà®mes. Je cherche mon cailloux, mon morceau d’Everest, mon petit Chamballa.
Plus tard l’après midi est moite et les mots se chuchotent.
Il y a des craquements de gravier au pas lent, nonchalent dans la rue.
Morceau d’ombre acroupis Cendrillon vent du Choro de patience infinie...
On se laisse entraà®nner sur les heures, fileuse du lin qui coud notre tapis.