Symbad le marin était lasEt Shéhérazade soupiraitOui quelle triste époque hélasEt sans magie et sans attraitsA l’ouest Viviane déclinaisSa constellation ayant dépluUn motLes fées ne furent plus
Elle a des pinces a linge bleuElle y etend ses maigres joiesEt son panier plein de chagrinEt tout les matins, tous les soirElle viens y pendre son cafardElle a des cigarettes bleus
Milles chants d’elle oscillentJe regarde Paris trembler comme ses yeuxUne étoile qui fileUn rève pour nous deux"Si on était Toi, MoiMoi baisé sur ta joue, Toi la bruine a mon couLa nuit serait moussonLa pluie notre chansonEt l’air serait Moi, ToiDansant et l’air moitteEtoufferai les notes"Un oisillon lissantSes plumes ruisselantesNote la partition
Mes réves sont désert, mais chaque grain de sableRaconte son histoire, souvenir d’avec toiQuelques vues de ruelles, des contes d’autrefoisChantés d’avec ta voix qu’un soleil enlumineMes verres ont des airs et j’y voit des miragesMorceaux d’horizon que je me pousse a atteindreJusqu’a une heure etrange on voit le ciel s’etendreSuis troublé de fatigue et j’en brise ma mine
Mes neuronnes se sont mis a raisonnerCa a fait un son de clocheJ’avais déjà quelques versJ’y ai versé ma larme
A l’écho des claires sourcesRésonne un chant d’amourDouceur des pas frôlant la mousseTendres murmures au point du jourEt des fleurs d’or brins et pétalesDes sons de harpes de fontainesPerlé de miel, de vin, d’étoiles...Et puis de rires, douce reine.
C’est chez Florent (qui à l’époque habitait à Issy les moulineaux) qu’on enregistra, à la demande de Sylvain, un après midi d’improvisation fructueuse.
Sylvain voulait réaliser la bande originale d’un de ses film. Je suis allé chez Florent à pied ; Sylvain avait amené un enregistreur et un bon micro et on à tourné.
Et le soir on est allé manger à "la bélière" rue Daguerre, qui à l’époque n’avait pas encore été refaite.
Plus tard, alors qu’on se baladait tout trois dans les Pyrénées, on à décidé d’appeler ce groupe éphémère "Les Piétons de Paris", hommage à Fargues et au souvenir d’une belle ballade.
Tes paupières belles, closesJ’improvise a la Grande OurseLa prière, la folle courseCris de vie en fleur écloseQuelques instant tu sourieAu front d’Orion tend un baiséEt les buissons feront un nidA ma chanson pour te bercer« Lili, sous la lune, fumePoussière, pluie, et plumeGrain de sable dans la duneBelote et rebeloteDans ma tête trottent trottentMilles et une fausses notes »
La lumière pleurée des dernières galaxiesA l’heure ou l’on s’ennivre, aux porte de ParisLa folie, à sa fête, gitane dénudéInvite le passant dans des draps étoilés
Calme merveille à l’aubeUne voile fille d’ondeSur la mer noyée de cielPeau humide, souffle de selUne voie sur la mer ronde