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Au Limonaire
Alphabet desire

Dernier concert de 2008 ! Ca y est s'en est finis de 2008, l'année formidable !

C'est au Limonaire ce soir encore que je retrouve Katryn' et François. On mange rapidement dans la cave, pour moi c'est une quiche "du soleil" que m'apporte Louise. Le plat de Karsten (qui arrive avant lui même) réchauffe mon tabouret en l'attendant.

C'est Katryn qui ouvre le bal cette fois ci. Il y a beaucoup de monde pour diner ; les petites souries arrivent a leurs 10h15 traditionnelles. Elles se sont repartie comme suit : le gros de la troupe (Magot, Orianne, Yanna, Florence ...) est venu voir l'alphabet au Limo, Rozenn est allé soutenir l'ami Alexis a l'attirail.

Donc après la première partie, le rappel et les remerciements de Katryn', on entre en scène. On commence acoustique avec Karsten sur les Clowns. Puis c'est sensiblement le même programme qu'hier ( avec toujours Drucker en invité mystère ).

Enfin le set de François nous amène tranquillement vers les minuits.

La soirée se cloture dans un parfum de fête au milieux de coups de champagne pour le départ du cuisinier !

Au Limonaire
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Je passe par St Michel, acheter mes Djarum habituelles, puis je rejoint le limonaire en m'en grille une le long du passage de la citée "Bergère". Au limo, je vois Nathalie par la fenêtre, attablée avec Katrin' et François Gaillard.

Je cours poser mon sac de chocolat (qui contiens mon téléphone portable, mon portefeuille et un roman de Garcia Marquez) dans la cave et je monte manger. C'est fricassé de poulet avec du riz que Louise nous servira, et Nathalie elle a pris des lasagnes végétariens.

Avant le concert je joue un peu avec François "la jetée". Karsten arrive, et pendant qu'on s'accorde on joue Ange. Katryn et François se joignent a nous et ça fait une belle athmosphere, on garde celà pour demain.

Il y avait un invité mystère ce soir et c'etait "Michel Drucker" qui a été cité dans les trois set de ce concert !

On commence donc avec Karsten par "les clown", puis un petit programme d'une demi heure avec "ecrit moi", "Lundi matin" "Paris 2006" et "le christ".

C'est Katryn qui prend la relève avec ses jolies chansons que Nathalie aime bien, entre autre elle a joué "l'affiche rouge" de Férré qui me fait pleurer.

Enfin François termine la soirée avec ses jolies chansons qui plaisent aussi a Nathalie.

Le public etait très réactif et pront au rire c'etait agréable. Ce soir il y avait Alexis, Justine, Olivier et Cornélia et c'était chouette !!!

Puis on prend un taxi remplis de musique sucrée de Noel qui dégouline en guirlande et se mélange aux décorations des champs Elysée et de Paris. C'est bientôt Noel !!!

la péniche El Alamein
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La péniche "El Alamein", est bien chauffé et c'est bien agréable quand on a traversé les quais de seine dans le froid de ces jours-ci.

Comme d'usage on commence par une petite répète avant de sortir fumer une cigarette et de consacrer le reste du temps avant le début du concert a un joli verre de blanc.

Et pendant le temps que nos amis arrivent et s'installent, non sans s'être vu offert, avec le ticket d'entré un exemplaire n°3 de la très bonne revue Borborygme (dont le n°12 sort des presses).

C'est sympa ce soir d'avoir la visite de Sylvain, Justine,Rozzen, ...

On joue un programme d'une heure avec un Alexis sobre et poète en première partie, et un programme très texte pour nous.

Une bonne prestation sur "l'heure tourne".

Après le concert, on discute un moment devant le bateau, et Alexis reconnait une amie de Meudon, et c'est assez drôle de rencontrer pour l'occasion une voisine que je ne croise jamais.

Devant Quai de la gare (la station de métro ) je quitte Robin et Gaël qui s'en vont manger ensemble.

Emission "De rimes et de notes" sur Radio Libertaire.
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L'Alphabet Désiré invité à l'émission "De Rimes et de Notes" sur Radio Libertaire.
L'émission s'articulait autour de l'œuvre de Patrick Deny.

L'intervention de Robin commence à 1h35mn.
3 Morceaux ont été diffusés :

"Paris 2006"
"Ecris moi"
"Le piaf"

la Brasserie des Buttes chaumont
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La route est longue jusqu'à la brasserie ! Mais le jeu en vaut la chandelle. A cotés des Buttes Chaumont, c'est une chouette brasserie avec quelques habitués. Il y a un joli piano droit Pleyel, accordé nickel.

On essaie de répéter un peu mais on a du mal à cause du bruit. Alors on s'en remet à notre bonne étoile et je commande un picon...

Les invités (des gens du quartier, certains de l'association murmure, et des amis) arrivent bientôt, et on installe des chaises en cercle.

Le concert commence, il y a un peu de bruit, des clients des voitures et un chien, mais le lieux est bien, et on arrive à rentrer dans le spectacle. Il y a des passage drôles, comme quand le chien aboie sur l'oiseau. Et d'autre très fort (Sire). Mais au fond on accroche bien avec le public.

La soirée se termine tranquillement avec un couscous copieux et quelques verres de rouge.

Carte Blanche de Claude Astier
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Au départ je viens pour une répète et j'apprends que ce soir, c'est la carte blanche de Claude Astier et qu'il y a des invités de marques (entre autre Sarklo, Clovis et... François Corbier !)

On répète donc la nouvelle chanson "Reville" et puis on va acheter un falafel rue des rosiers.
On revient et la carte blanche commence, c'est d'abord Claude Astier, et puis nous pour Lundi Matin. Et fait rare et notable un baiser traverse la cave et vient sur ma joue me bouleverser. C'est la jolie Fantine qui était dans le public.

Après nous Corbier en personne qui nous fait rire et rever ("les regles bleu", c'est mon coup de cœur tant cette image est à la fois drôle et poétique).

Les autres artistes se succèdent pour une très belle soirée, de laquelle on a du mal à s'extraire pour rejoindre un hypothétique RER, que travaux et retard ne cessent de repousser dans la nuit.

la péniche El Alamein
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J'arrive à l'heure cette fois ci à la Péniche El Alamein et c'est Gael et Robin qui arrivent un peu après, avec la guitare qu'ils avaient presque oubliée. Qu'a cela ne tienne, je m'installe avec une bonne bière et me plonge dans la lecture de "mémoires de mes putains tristes" de Gabriel Garcia Marquez.

Gael et Robin arrivent finalement, on commence à répéter un peu, c'est un bout de Réville, la Jetée, La marine.

Szuzanna arrive, très belle, avec un gilet en peau de mouton, comme une bergère de conte de fée. On répète la Jetée, avec elle et Karsten en intro, c'est très beau !

Elle fait la première partie et inonde la péniche d'une slave mélancolie qui serre le cœur et fait rire en même temps.

Puis c'est à Moi et Mon Karsten de monter sur scène. Il y a de la belle musique ce soir, et de l'énergie dans les voix. Le set est un peu long mais bien emmené. Alexis joue "le baiser" avec Robin, puis revient à la fin sur la Jetée.

Un peu fatigué, on salut les quelques amis restant avant de prendre la route tous les trois avec nos ombres, à la recherche d'un taxi.

Sur la route on prend les quais de scène, et j'imagine que je suis un milliardaire avec chauffeur. "21 euros mais si vous avez que 20 ça ira". Merci

Vernissage de l'Exposition des Artistes de la Recherche
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RER c, Tram 3, 100m, puis traverser le parc Georges Brassens. Pour saluer l'esprit du lieux, je sifflote "La Supplique..." .

Dans le petit bâtiment, à côtés du portail orné de deux bœufs, il y a déjà pas mal de monde. De belles choses sont exposées, il y a des tableaux de mes chers collègues Chantal Marie France, Sylvain,Catherine ,Isabelle, Michèle, Pascale, Alain, Annick, Juan, Myriam, Christiane ou Renaud.

On s'installe dans la petite salle du pot à côtés, pour répéter un peu. Puis on invite les gens à s'installer. Après une présentation par Chantal Balkovsky, on commence notre petit set de 25 minutes, il y a une petite sélection de textes marins, écris-moi et "Lady" aussi bien sur.

Le concert fini on discute un peu avec chacun, et j'attends Jeremy et Elodie qui se sont un peu égarés.

Je les retrouve mais on ne reste guère car tôt il faut rejoindre le théâtre Falguière ou Maria va répéter sa pièce. Jeremy a été embauché comme photographe.

On est en avance alors on va boire un verre dans un café et on parle de la vie et du temps qui passe avec mes vieux amis.

On retourne au théâtre, Maria est arrivée, Jeremie descend dans les coulisses pour prendre quelques photos, puis c'est sur scène pendant la mise en condition de Maria.

Nathalie nous rejoint avant le début de la pièce, et puis ça commence.

La thérapie du Rêve, nous parle des unités psychiatriques, Maria y incarne une histoire de folie et de souffrances intérieures, il y a aussi beaucoup de poésie, et on en ressort ému.

Une bonne compagnie se forme et on va boire un verre puis diner d'une Pizza.

Et enfin arpentant la moitié de Paris, on rejoindra St Michel, l'air est doux ce soir mais je prête quand même mes gants à Maria.

au Magique
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Joli concert dans un très joli lieux intimiste.
C'est le Tram T2 que j'ai emprunté à la hâte aujourd'hui. Direction la rue de Gergovie, au fond du 14eme évidement.

Un sandwich et un verre de rouge pendant que des habitués discutent. Gaël et Robin arrivent et on répète un petit quart d'heure nos principaux morceaux. On prévoit un programme d'une demi heure ; mais on n'aura droit qu'a un quart d'heure ; Robin modifie tout dans le stress.

Tout plein d'artistes ce soir, et le concert sera bon, truffé de chanson "d'actualité". Il me faudra me sauver vite pour rentrer sur Meudon, mais je prendrais le temps, tout de même, de raccompagner un vieux monsieur un peu perdu jusqu'à Montparnasse.

Anniversaire de Margot
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A la gare de Bellevue, j'attends une bonne heure Nathalie, qui arrive en retard pour le rendez vous de visite du petit appartement à côtés de la gare. Le gars de l'agence n'a pas patienté ; la visite est annulée et remise à Lundi. Je me spide pour descendre à Brimborion, prendre le tram T2 vers la Défense, puis le RER A vers Chatou. A la gare de Chatou, c'est le bus 2, et une gentille dame chinoise m'indique où est l'arrêt "jean Jaures".

C'est dans une coquette petite maison qu'est organisée la fête. Il y a bien là, Yanna, Rosene et Oriane mais Margot n'est pas encore arrivée. On décide donc de lui faire une surprise et on va se dissimuler dans les pièces du haut. L'attente est assez longue, heureusement Yanna nous monte des parts de quiche et de la bière. On prépare une sorte de programme.

Alexis arrive, ramené de la gare par Gaël. Quand Margot et tous les gens se retrouvent dans le salon on descend l'escalier en chantant "Joyeux anniversaire". Puis on donne un petit concert de salon bien sympathique. L'atmosphère est joyeuse et détendue mais les invités sont à l'écoute et on joue avec aise.

Alexis donne aussi quelques un de ses morceaux favoris, puis on embrasse tous Margot avant d'aller boire un verre et goûter quelques friandises qui sont là.

A la cave se rebiffe
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Le RER est stoppé en gare de Meudon, pendant 40 longues minutes pour cause d'individus sur la voie, "on attend l'intervention des forces de l'ordre" nous dit la voix, nous on essaie de garder notre calme, mais le train finit par repartir.

Quitte à être en retard je rejoins Gael chez le libanais de la rue St André des arts et me régale d'un "Jebné Spécial".

Puis on file en scooter à la cave où robin et Raphaël sont déjà là. Raphaël installe le vidéo projecteur.

Je fais le programme avec Robin.

Ce soir il y a Damien et Sarah, Anne Sophie, Laure, Yanna Rosene et Orianne...

On joue un programme court mais en y étant entièrement dedans. Il y a une bonne interprétation de "ange", "la marine" ou "jumeau du phare".

Après le concert on enchaine directement avec le documentaire de Raphaël"ce jardin là".

Et puis on fait une pause avant le concert de Lessazo ; une bonne soirée bien remplie se finit comme elle a commencé : à la gare de Chatelet on nous fait descendre du métro, il y a des personnes sur la voie...

A la cave se rebiffe
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J'arrive vers 19h à la cave se rebiffe ou je retrouve Emilie, Gael, Robin et ma guitare. Je fais la connaissance d'Hector l'alligator, adopté à Réville pour le prix d'un bottleneck.

On joue notre nouveau morceau "summernight" pour le faire découvrir à Robin. Puis on travaille "la Jetée" ou Emilie trouve une jolie voix.

On a le plaisir de revoir quelques visages amicaux (entre autre Léoni croisée il y a un an et demi à Quetheou, en sortant du boucher, Sophie, Michela et Julien, Elisa et ses parents, ... et les petites souris bien évidemment, )

C'est Claude Astier qui joue en première partie. La salle est remplie, une belle soixantaine de personnes sont là.
Après "la fête de l'huma" on fait une courte pause.

On reprend la scène. Sans Karsten, c'est un peu dur de prendre de l'ampleur mais on fait de notre mieux.

Emilie charme l'auditoire en Anglais, Alexis monte sur scène en béquille pour "mes lèvres sur les tiennes", et en fin c'est la jetée, ou il y a les chœurs de Alexis et Emilie. On finit donc tous ensemble et c'est Jane Birkin, Grand coeur malade, Chabal, Harry Potter et coluche qui saluent de concert le public.

On rajoute un morceau "la Muse" en prime.

Puis on palabrera longuement. profitant de cette bonne soirée. Et tard je rentrerais dans ma banlieue, un aligator sous le bras, le haut de forme sur la tête.

la péniche El Alamein
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Un lundi soir de concert habituel finalement, je remets mon costume de scène qui commence à s'user, et file tel Mr Loyal vers la BNF et ses quais. Mais ce Lundi est un jour particulier propice aux phénomènes paranormaux. A Meudon mon passe "grosnigo" ne marche pas, je vais au guichet ou on me dit que tout est normal et on me donne un ticket de rechange en prétextant que la borne doit être en panne. Même manège à St Michel pour sortir je dois enjamber la barrière, quand je passe mon passe sur la borne rien ne se passe ! idem encore pour reprendre le RER de St Michel vers BNF. A BNF je vais au guichet. Le mec me dit que mon passe est normal qu'il devrait passer. Je lui propose,sur de moi, d'essayer de passer le passe, sûr que ça ne va pas passer, mais ça passe, je le remercie, l'air un peu bête et je passe mon chemin.

J'arrive au bateau un peu avant Alexis.Gaël et robin sont déjà là. On répète "encore une marine", "la jetée" et "le baiser" qu'on a monté ce weekend à Réville.

Alexis arrive et j'essaie de jouer les morceaux avec lui mais ce n'est pas facile, car j'ai du mal à m'adapter à son cadre.

Karsten arrive, je suis très pressé de lui faire découvrir le nouveau morceau "Encore une Marine" ; il trouve très vite des choses très belles.

Sortant pour fumer une Kreteck, je rencontre La muse qui court chercher son chapeau pour me saluer de haut de formes.

Les petites souris embarquent aussi.

C'est "la fille d'en bas" qui ouvre le bal, la liberté de la presse, le sirtaki, ambiance acoustique qui met en valeur les jolis textes de Cyril.

Le concert commence avec la "rue des rosiers" et comme je suis fatigué, déjà quelques accrocs me plongent dans le désarroi. Quelques mini-trous de mémoire vont ainsi ponctuer le concert. Je fais quelques petites transitions pour ce concert calme et intimiste, beau. Au moment de faire "Lady of the Lowlands" je change l'histoire et me prends pour l'eminent professeur G, "langologue" comme dirait Isa.

Après le concert, buvant ma bière sur le quai, je verrai la muse superbe me designer une fenêtre de la grande bibliothèque, éclairée de rouge, d'une voix étrange et superbe, elle dira "c'est là que vit le diable", et je n'ai pu faire autrement que de la croire de sorte que je pris peur et eus envie de quitter un endroit si proche du malin.

Mais l'heure tardive m'incita à prendre un taxi, et justement il y avait Alexis (pas le chanteur, le chauffeur de taxi) dont le taxi était garé pas loin.

Quelque peu joyeux, et pas très rassurant surtout quand il me dit "en soirée, je sais pas me conduire" j'arriverai cependant saint et sauf à Meudon et on aura bien rigolé, j'appelle quand même Gaël pour le rassurer.

Minuit entre deux mondes
Poesie
Il est minuit entre deux mondes
 
Il est minuit entre deux mondes
Dans l’epaisseur du temps j’ai oublié ma montre
Ou sont rangés les rêves ?
Personne ne le dit, personne ne le sait
Les enfants dorment sur ce secret
 
A l’écart du gyrophare de l’ambulance
Dans la douceur chaude des lessives
A l’abri du tournis des regards
De l’indifférence
Dans la blancheur excessive
De la nuit
Un homme de nulle part
Dort dans une laverie
 
Il est minuit entre deux mondes
Dans l’epaisseur du temps j’ai oublié ma montre
Ou sont rangés les rêves ?
Personne ne le dit, personne ne le sait
Les enfants dorment sur ce secret
 
Ceux qui l’ont vu marcher
Lentement
Difficilement
Tout le jour, dans le quartier
Maudiront ce soir ses diatribes nocturnes
Aux terrasses des riches
Il à vu la luzerne et rêve d’un pégase
Cheval chauve-souris, robe couleur de nuit
 
Il est minuit entre deux mondes
Dans l’épaisseur du temps j’ai oublié ma montre
Ou sont rangés les rêves ?
Personne ne le dit, personne ne le sait
Les enfants dorment sur ce secret
 
Pour les rayons de lune
Qui font un feu de joie,
pour quelques chats noir
ou parce qu’il a froid
Il casse le silence
Il hurle dans les cours
Il chasse sa démence
pour que s’allument les étoiles
aux balcons des immeubles
 
Il est minuit entre deux mondes
Dans l’epaisseur du temps j’ai oublié ma montre
Ou sont rangés les rêves ?
Personne ne le dit, personne ne le sait
Les enfants réveillés connaissent son secret :
 
C’est dans sa jeune vie
Qu’une nuit, vers minuit
Une belle amnésie à coupé au rêveur
Ses amarres terrestres
Un vieux loup blanc
Poesie
Un vieux loup blanc au costume élimé
Venant à s’abreuver un soir
Se prit à raconter,
Affable,
A un comptoir,
Ses plus belles histoires,
Ses roses, ses papillons et puis ses indes.
 
Il trouva deux oreilles roses
Sous des bouclettes pâles
Et un sourire au coin des yeux
qui n’en connaissaient pas
Mais lui était affable
et avait du soleil
Et du blé sur la langue
à partager pour deux
 
au clair de lune Sur l’oreiller
Ses cheveux de loup blanc
Faisaient comme un soleil d’été
avant de se coucher
allongée Elle songea
que si rien n’était vrai
rien valait bien cela
par les temps qui courraient
 
Il brodait des histoires typiques,
imaginait des lieux,
des personnages, et puis des rues
qu’il ne connaissait pas
Comme il levait les yeux, elle devinait un peu
Mais elle le laissait dire, sourire c’était mieux
Comme il levait les yeux, elle devinait un peu
Mais elle le laissait dire, sourire c’était mieux
Encore une marine...
Poesie
A gouter de la mer
Les charmes qui scintillent
Qui s’en vont, qui reviennent
C’est, presque nue, la toile
Qui m’accapare entier
 
Mais toi piquée, tu joue
Tu dévoile au soleil
Ta silhouette, femme fine
Galbe dansant
A contrejour
 
A contretemps
Couchant le jour
C’est en silence
Que s’emballe la samba !
De tes pas étouffés
 
Toujours c’est sur le sable
Un jeu de séduction
Afin que je délaisse
Mes études marines
Avant le soir
 
Toujours l’heure est choisie
Quand tu viens me troubler
Quant la lumière seule
Parviens me combler
Mais ne soit pas jalouse
 
Car la nuit c’est ton ile,
Et dans un petit temple
On murmure a la mer
La prière païenne
En goutant l’algue amère
J'ai tué l'amour dedans son œuf
Poesie
J’ai tué l’amour dedans son œuf
Grain de beauté, osé, couché
Sur le berceau d’osier froissé
Que dans mon cœur j’avais tressé
 
J’avais attendu d’autres fleurs
Des fleur que j’avais effleuré
Des fleurs que je n’ai pas cueillis
J’avais attendu d’autres fleurs
 
Elle c’est fanée de trop attendre
Et quand j’ai vu ses yeux se clore
Dedans mon âme j’ai songé
C’est l’amour vain qui viens d’éclore
Il y a , creusé dans ma guitare
Poesie
Il y a , creusé dans ma guitare
Une viole aquatique, orientale un peu
Libérée, lâchée ivre
Comme une lame sèche et souple
Sur la toile
 
Elle fait des cris de chat
De drôle diable
Et puis
D’un trait elle coupe
Ainsi
Elle inachève les musiques
A la cave se rebiffe
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Ca y est il fait froid à Paris, on met la gabardine et l'écharpe de laine pour affronter la soirée.
C'est à "la cave se rebiffe" que je file. La bas il y a déjà Julien et Michela, Robin pour la lecture de "moncher rémy" de Julien Dérome (tiens il est a la FNAC !), avant le concert. Pendant que Julien a des difficultés à assembler l'écran de projection de nos vacances de l'an passé, Gaël dirige les travaux.

Alexis, est là déjà depuis longtemps. Je monte écrire un programme devant un verre de blanc, puis un second pour me griser. Ce soir c'est Yanna, Rosene et Margot qui ont trottiné depuis Nanterre. François, est venu avec Maurice son chat superbe et princier. Il m'a emmené une jolie encre d'un concert au Connétable.

Birane est la aussi et Ximenag arrive juste après la représentation de "mon cher remi" et avant le concert.

On met quelques minutes à nous installer et on commence avec "la rue des Rosiers", puis "Jumeau du phare", "le croquemitaine", "l'oiseau" et "Lundi matin". Après c'est "Ange" qu'on reprend à deux fois, puis "le christ" très électrique, écris moi, Lady Of The Lowlands une nouvelle chanson de Alexis et Robin "Mes lèvres sur les Tiennes", puis la jetée.

J'essaie de vendre quelques livres après le concert et obtiens quelques promesses. Puis on discutera longtemps comme à chaque fois, puis quand le bar sera un peu vidé on mangera nos pates avant de lever l'ancre.

FES...TITI...VAL du 18 au 28 septembre 2008
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C'est à l'autre bout de paris que je me rends pour ce concert ci. Robin et Alexis sont à tables à 'la timbale' café sympa. on s'instale et on attend que Gael et Karsten arrivent.

titi m'offre un verre de bienvenue et ca me fait bien plaisir. yanna et rozen ont fait la route depuis nanterre . on capte rapidement le public grâce au jeu de karsten très énergique ce soir !

le concert fini je commande un grog délicieux.

Puis c'est au tour de "Courir les rues". Après eux on se régale de lasagnes copieuses et bon vin.

puis sur le chemin de montparnasse ce sera une discution philosophique il n'est jamais trop tard pour exercer sa raison.

A la cave se rebiffe
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J'arrive sur place vers 19h, Robin et Alexis travaillent ensemble une nouvelle chanson.

Je trinque un verre de blanc avec Berny, et on attend Gael. Karsten arrive en premier, on travaille "rue des Rosiers" le nouvel instru.

Le public arrive bien, il y a du monde. Les petites souris ce soir, il y a aussi Isa, Sebastien, La Muse aussi sera cachée quelques part, muette et discrète ce soir.

Une fois de plus le concert est découpé en deux sets.

Alexis commence avec un programme similaire à celui d'hier mais dans un ordre différent. On attaque ensuite avec "rue des rosiers", puis les "Jumeaux du phare", "Ecris-moi" et "Le christ aux Oliviers" puis Alexis reprend pour une vingtaine de minutes et c'est encore à nous. Pas facile de lancer "les Clowns" après "Pas trop petit pas trop grand" !

On rentre quand même dans le second set, La poesie, Ils sont fous, La jetée avec Alexis et enfin Sire.

Après le concert deux visiteurs de la nuit arrivent tard, c'est Gael et Sandra. Comme ils sont un peu en retard je leur joue quelques morceaux de guitare en bas dans la cave.

Puis, pressé, il me faudra me dépêcher de rejoindre le métro et le dernier train.

A la cave se rebiffe
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Je suis entre mes bretelles et le gilet quant je reçois un coup de fil de l'ami Gaël en bas de chez moi. Je fait un aller-retour pour rechercher mon manteau et mon écharpe parce qu'en scooter, Meudon-Paris, ça pourrait me valoir un bon rhume.

En route vers la cave, on croise Pascal du Limo puis Alexis, et on retrouve Robin sur place.

On répète quelques morceaux, puis on va acheter des sandwichs avec Gaël.

On s'attend à une petite salle d'une dizaine de personne, mais en fin de compte il y a du monde qui afflue et on retrouve enfin avec une cave bien remplie.

Il y a des visages amis Fleur, Julien Michela et Damiano, Elisa, Rozene et Orianne.

On commence par une nouvelle composition instrumentale, fraichement répétée, qui marche cependant. Un fort mal de tête me déconcentre petit à petit et je fais quelques erreurs. On passe ensuite la main a Alexis, qui finira son second set par une incroyable chanson antimilitariste spectaculaire.

Enfin un verre de rosé à la main on ira partager avec chacun des souvenirs de vacances déjà un peu lointaine.

Puis je prendrais la direction du métro pour rentrer pas trop tard. Et je partage ce soir un bout de la route avec deux petites souris sympa, qui descendront à Opéra, ça ne s'invente pas !

Coté Scène
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Concert annulé

la péniche El Alamein
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Mon costume version nouvelle saison (avec gilet et montre à gousset), je prends la bonne vieille route vers la péniche "El Alamein", pour le premier concert de la saison.

La bas je retrouve robin et Gaël attablés devant la liste des morceaux à jouer. Karsten répète dans la cuisine. Les bonnes vieilles habitudes sont vites reprises. Gaël a eut la générosité de nous fournir en sandwich pour cette date.

On joue les nouveaux morceaux ("Jumeaux du Phare" : un texte de robin sur quelques bons accords un peu bossa et "La jetée", musique d'Alexis que moi et Karsten accompagnons légèrement sur des paroles de Robin).

Tout se présente donc bien.

Le public tant attendu arrive, il y a là Julien et Michela, Nathalie et Alexandre, François et cécile, Birane et Cécile et les autres.

C'est Batiste des "grosses papilles" qui ouvre le bal avec du slam accordéon impressionnant.

Puis c'est à nous, pendant que Batiste présente les prochaines dates des grosses papilles je m'amuse à balayer la scène et puis on attaque le concert avec Karsten et "les clowns", puis une série de morceau aux "tonalités" (pas musicalement parlant, en effet mon cher Karsten, disons plutôt couleurs) sombres.
Puis les nouveautés pour alléger le tout. Et quelques classiques (Clélie, Écrit moi, Lady...).

On fait un rappel sur le sire avant le drame de la soirée lors de la chute de Robin, le tabouret tombe sur le pied de la guitare qui est déséquilibrée et heurte l'escalier, se brisant une clef. La pauvre n'a pas l'air d'avoir plus de séquelles que cette simple fracture, mais dès demain on l'amène aux urgences chez le luthier. Ce sont les aléas de la vie dangereuse d'une guitare de scène.

La Cave se rebiffe
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Dernier concert de la saison.

On mange en haut, une tartine normande avec un verre de blanc et le temps de quelques bouffées, on discute avec Yanna et Rozen, Azelle, Julien...

Le concert commence par Alexis, en grande forme et dans sa guitare aujourd'hui, il joue entre autre l'histoire de la pomme sur la branche que je découvre et aime bien. Puis moi, sans Karsten, je suis comme un poisson d'aquarium et mon espace est tout petit. Mais on va quand même au charbon . Paris 2006, Lundi matin, le Croquemitaine, Lady of The Lowlands. Puis Re-Alexis "pas trop petit..." et "apprendre à être seul" Puis la Poesie, L'Heure tourne, Ecris moi, Clelie.

Je file ensuite dar-dar, saluant en coup de vent la petite Margot.

Au Connétable 07/07
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EN RESIDENCE TOUS LES 1ERS LUNDI DE CHAQUE MOIS

- Blog
La péniche El Alamein
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Il vente et pleut en bas des grandes tours de la Bibliothèque Nationale. "Il va y avoir du grain ce soir matelot", me dis-je en moi-même, espérant que les amis auront été courageux. Mais rapidement une éclaircie fait jour, le ciel devient superbe, on espère un arc en ciel mais déjà le couchant caresse les tours de verre.

Sur le bateau j'embarque en premier, je file me changer, et rejoins sur le pont Sandra et son amie qui sirotent une bière. On passe quelques temps à discuter pendant que je me sustente. Les bons amis arrivent Laure et Eléonore, Les petites souris, Marie-France et Juliette, Emilie et Yveline, Rodrigo...

C'est Romain qui monte sur scène en premier pour interpréter ses chansons, guitare et jolis textes. Puis Fantine, seule avec son accordéon, émouvante. Après "donnez moi un bébé", je passe la tête par l'ouverture de la porte et regarde le public, fait un signe à Karsten puis on va s'installer sur scène.

On commence bien sur par notre instru, puis c'est Paris 2006, Lundi Matin, la Petite fée et pendant ce morceau, Emilie s'avance lentement vers la scène telle l'allégorique vision du poète. C'est qu'après, on joue "Femme femme", et il faut que le charme opère... et le charme opère. Ensuite c'est Clélie, Sire, Lady of the Lowlands, puis la Poésie (clownesque et gesticulante dangereusement dans le roulis du bateau).

Ensuite, comme à chaque fois on boira un verre et chacun se dispersera vite. On pliera nos affaires, ce qui a été sur la scène disparaitra peut- être vite des mémoires, et on se retrouvera sur le quai, la guitare dans sa boite fermée, songeant que tout cela est bien court. Et nous prendrons dès lors la direction de "la demeure éphémère de la Muse", un joli nom pour l'abri de cette nuit.

Le Limonaire
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J'ai dormi chez Gaël dans un courant d'air. Au matin j'ai un bras endormi et un rhume. La journée semble mal commencer mais la suite nous démontrera que c'est une impression fausse. Je file à Meudon me changer et me préparer puis je vais écouter Karsten jouer Bach à l'église de Bellevue. Je cours ensuite à la cité Universitaire internationale retrouver Emilie à la Maison du Brésil. C'est l'occasion de saluer Pascaline et Capucine. Puis on va s'installer avec Emilie sur des marches et jouer quelques heures. On travaille bien, Emilie propose de belles choses rythmiques et mélodiques. Un petit browni et un muffin sympathiques qu'on mange en rigolant dans le RER B, puis on change pour la ligne 4 (qui passe à St Michel) A St Michel justement parce que c'est plus court qu'à Chatelet et on se sépare à Réaumur, Moi je vais à Grands boulevards.

Comme je suis en civil Pascal s'inquiete un peu mais je rassure rapidement tout le monde en revêtant mon costume de super héros.

On mange un chouette poulet à la bière avec de bonnes pommes de terre. Nathalie, Isa, Bénédicte et son ami, Lucie et Kostia, Clairevie sont les amis de ce soir, et il y a aussi les petites souris venues avec leur petit frère.

C'est Nicolas qui commence ce jour. Puis nous, on benificie d'une belle énergie. Le programme est un peu différent de celui d'hier. On s'amuse bien avec Karsten, en forme car dans une urgence précieuse. Le set fini on va dans la cave et c'est au tour d'Arsène. Je discute un brin avec la jolie Lucie qui me parle de ses vacances prochaines a San Francisco ; j'espère recevoir une carte !

Puis comme hier après la distribution des flyers, un verre à la main on rêvera ensemble de bateau, de révolution, de cahier d'histoire-géo, aux galets fantastiques, aux forces mystèrieuses, tout y passera.

On rentrera avec Nathalie, rapidement et sympathiquement grâce à un taxi Kabile et affable que je salue ici !

Le Limonaire
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J'arrive vers 19h pour ce premier soir. Arsène répète quelques extraits sur scène et Nicolas joue quelques rythmes au ukulélé.
Je file me mettre au frais dans la cave en bas. Le programme est vite fait et je peux remonter, boire un verre de Chardonnais, "crispé comme un extravagant".

On partage un bon repas dehors, pour moi c'est un crumble de légumes, fort gouteux et les autres on choisit de beaux travers de porc ruisselants.

Puis on attend notre heure, devisant avec un belge sympa amateur de bière et d'esprit. Karsten arrive alors qu'Arsène commence son set. Dans la cave il joue du Bach pour se préparer à jouer à un mariage à Meudon, le lendemain.

C'est à nous, le programme est cours (30mn) mais on y a logé un concentré de notre meilleure qualité. Il y a le christ, la petite fée, clélie, ecris-moi, paris 2006, Lundi matin mais dans un autre ordre, et on finit par le Sire, of course.

On redescend à la cave et c'est le tour de Nicolas, puis après une distribution de flyers et quelques échange sympas on laisse la soirée se défiler. Je discute avec Anaïs et coline de Lyon et nous nous découvrons une amie commune ! Héloïse, Lili que nous nous empressons, tout ému d'appeler et que j'embrasse une nouvelle fois en écrivant ces quelques lignes.

La péniche El Alamein
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Très fatigué, c'est vers 8heure que j'embarque aujourd'hui sur la plus jolie coquille de noix de la seine. La terrasse fleurie attire le passant à boire un verre. Je rejoins Robin et Gael, Karsten répète dans la petite cabine du fond. Je vais chercher de quoi me substanter.

Les invités arrivent petit à petit, ce soir il y a Isa, Michaela, Birane, Carmelo, passé à vélo en coup de vent avec Chloé.

On fait la première partie rapide et Gratordéon prend la suite.

On repartira tôt vers Meudon, accompagnant Michela sur quelques mètres pour partager une Kretek. Et on se laisse surprendre par la pleine lune superbe très grande au dessus des bateaux, ronde comme un gong.

la péniche El Alamein
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De retour d'un petit village superbe des Pyrénées"Béost", où m'avait conduit un fort joyeux événement, je quittais mon costume de super-témoin pour retourner à la vie courante sous mon apparence vulgaire de simple fonctionnaire à la vie rangée. Mais je savais que tôt ou tard m'attendraient de nouvelles aventures, soit en vérité dès le lendemain matin, où j'embarquais dans le bus 162 pour une traversée houleuse de l'océan Sud parisien, connu pour sa traître tranquilité. C'était vers l'île aux roses, Fontenay, que je me dirigeais pour une petite répétition avec la muse qui vit là- bas.

Je me précipite ensuite à mon repaire car ma journée n'est point finie, je doit passer récupérer mon costume de super-guitariste chez ce vieux Gaël. Et puis je fonce à la péniche à la vitesse de l'éclair d'une ligne 14. Même les super-heros ont parfois besoin d'énergie, je prend un panini et une limonade et me voilà sur la péniche.

On peut goûter au calme avant la bataille. Paris est serein ce soir parce que matche de fouteux mais parlons d'autres choses, des amis venus nous voir ce soir là, il y a Yana, Rosene et Oriane, les trois petites souris, Julien et Michela, Sylvain, Nathalie arrivée tôt.
Et une classe entière de troisième du lycée ---- qu'on a été très honoré de recevoir.

C'est Alexis qui commence avec "la vie d'un mort", puis "la tortue" et enfin "pas trop petit, pas trop grand" repris en cœur par ma petite soeur, c'est sur !. C'est ensuite a nous pour le traditionnel voyage musical à travers nos classiques.

Après le concert c'est le moment "nostalgie" quand je ressors un de nos premier cd de "Gael et Gilles" .

On finit la soirée sous une tonnelle, discutant avec Rosene et Orianne fort affables et philosophes , Yana écoutant sage, ce soir là sous la pleine lune.

à la flânerie de belleville
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plein de d'animations organisées par l'association des commerçants

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A la cave se rebiffe
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Second soir a la cave se rebiffe. les musiciens de PYV sont déjà la et installent leur matos. J'en profite pour monter boire un coup, saluer les arrivants. Il y a Isa, les petites souris, Julien et Michela, Emilie, qui fera un passage éclair de fée papillonne.

On joue en premier, sans coupures aujourd'hui. Le ton est très clown et féerie, avec pas mal de petites blagues entre moi et karsten. Ca tombe bien après nous c'est les clown de La Cie des Buses (a la si belle affiche elephantesque) et PYV qui metront l'ambiance. On croisera ce soir là Camel qui fête ses trente ans.

Et puis on rentrera tranquillement, a pied jusqu'à Montparnasse puis Meudon.

A la cave se rebiffe
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Grèves SNCF, matchs de foot, examens de fin d'année dans les facs, mauvais présage pour le concert de ce soir à la cave. Il y aura pourtant un bon public ce soir pour écouter l'alphabet et Bazar et Bémol.

Bazar et Bémol commencent le premier set avec trois longs morceaux. Un esprit un roots pour ce trio inspiré de la rue Ketanou et de Tryo mélangés. On retrouve de ci une intonation connu, de la quelques accords sentis.
Beaucoup d'énergie en tout cas, et qu'on tempère abruptement avec "Le Christ aux oliviers". Puis il y aura Paris 2006, ils sont fous, Lundi matin et l'oiseau. Retour des trois cousins sur scène avec Karsten en "guest star".

On reprend avec Les Clowns en instru vocal , Karsten, Emilie et moi, puis c'est Berenice, Lady Of The Lowlands, Clelie et La poésie.

Bon princes, Bazar et Bemol nous offrent un derniers morceaux pour la route.

La soirée se finit traditionnellement, un verre à la main en palabres. On aura eu le plaisir de la visite de plein d'amis : Christian, Alain, Valérie et Sylvain, Emilie, la muse etait là, Dorianne, Michela et Julien...

Rentrant tardivement sur meudon, la soirée se finira sur une petite touche mystico-quantique ; que j'aurais du mal à suivre !

Au Connétable 02/06
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EN RESIDENCE TOUS LES 1ERS LUNDI DE CHAQUE MOIS

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Le Living B'Art
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Et surtout amenez vos maman !!!
(restauration possible sur place à partir de 20H)

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Le bateau el Alamein
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Jeudi, au retour de l'expo "Camille Claudel" du musé Rodin (expo superbe qui m'a beaucoup touché, l'art de Camille, ces énergies tenant sur le vide, l'art du déséquilibres, et les vagues et ondes des chevelures, tout cela a a voir avec la musique), on répète a l'Observatoire Gaël Robin et moi. On travaille "Lundi matin" et on pause les jalons du programme de vendredi sur la péniche.

Le lendemain, (on c'était promis la veille avec Maria d'aller visiter le musée Rodin de Meudon suite a l'expo claudel) comme tous les musées de Meudon étaient fermés, j'achète du durcisseur d'ongle avec "strong" écrit dessus" et on photocopie les contes de Maria au monoprix avant de se rendre à la bibliothèque musicale de la ville de Paris (aux halles).

Vendredi enfin j'ai rendez vous à 10HG (heure Gilles rajouter 1h a l'heure de Paris) Chez Isa pour répéter avec Karsten et Gael. On travaille vite et Karsten joue mes morceaux sur la guitare (Paris 2006, Ange, Ecrit moi, ils sont fous...)
Gaël part pour son cours de chant et je prends une bonne demi-heure à importer le carnet d'adresse d'Isa de free sur son OUtlook, puis on va manger un morceau.

Après avoir acheté de fameuses boites en plastique de rangement dans un bazar On rentre chez isa avant de repartir derechef rejoindre Robin et prendre le métro des riches (14) jusqu'à la BNF.

La péniche "el alamein" est amarrée à cotés du bateau-phare, c'est un joli bateau fleuri, ou on a d'instinct envi de s'assoir entre les fleur pour prendre un verre. L'intérieur est plus magnifique encore, les mur bleu, la couleur du bois, renvoie un mélange assez doux et frais, c'est décoré de multiples pièces évoquant les milles vents du voyage. Presque un repère de pirate voyageur, le dernier domicile connu de Corto Maltese ?

Nathalie qui nous à rejoint rapidement, se trouve dans son élément parmi ces objets éclectiques.

On s'installe et on commence à prendre le son. Karsten arrive et commence de suite à échauffer le violoncelle en faisant vibrer la coque du raffio de coups d'archers inspirés.

Le bateau se remplit, c'est Emilie qui s'occupe de la caisse, Jeremy et Elodie se placent stratégiquement pour apprécier le spectacle et faire de jolies photos, et c'est tout à côtés des deux poètes de Levallois. Les petites souris sont au fond du navire, discrètes. Renaud est là dans un univers qui m'évoque un peu ses peintures que j'aime bien. Il y a aussi Laure, Elisabeth, Julien et Michela, Birane, Nathalie... . D'autres Passeront après comme l'ami Carmelo qu'on est bien content de voir en bonne forme.

Le concert commence traditionnellement par le Christ aux oliviers pour se finir par Sire. Il y a une bonne énergie musicale dans les morceaux et c'est agréable de jouer ici.

L'élément mystère du jour c'etait une canne à pèche, utilisé dans l'intro de Paris 2006.

On cède la place a Pierre Henri qui égraine rimes, aphorismes, calembours et borborygmes avec l'art qu'on lui connait. Puis fatigué et un peu ivre, vidé d'energie on regagnera tant bien que mal la demeure d'Isa qui m'offre ce soir là l'hospitalité.

Le lendemain c'est à la cité universitaire internationale que je me rends de bon matin pour un brin de répette fraiche dans l'herbe avec la muse aux pieds nu. On court dans l'herbe en chantant et jouant de la guitare, on se retrouve un instant dans la cours d'une école qu'on avait oubliée.

Le soir c'est au limonaire que je retrouve Robin. Juja Lula, Yéti et David Lafore sont au programme, de la chanson de qualité donc. C'est l'occasion de rencontrer Olivier Taffin que je connaissais par son blog. Soirée très sympa donc qui s'achève par une Javanaise.

Et Dimanche enfin c'est Filomena Morreti que je vais écouter, au théâtre des abbesses avant de rentrer sur meudon me régaler des delicieux suchis et sachimis preparés par Jeremy, merci l'artiste !

Au Connétable 05/05/08
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EN RESIDENCE TOUS LES 1ERS LUNDI DE CHAQUE MOIS

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La cave théâtre
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Après un très bon déjeuner en terrasse (on a mangé des fraises !) avec Jéremy et Elodie, je les amène au supermarché japonais Kioko, rue des petits champs et je file chez Gael.

Là il nous briffe sur son plan compliqué : je vais boire un verre avec Isa et on repéte sa pièce de théâtre, pendant ce même temps lui va chercher de l'éssence pour la voiture puis on se rejoint rue Dautencourt. On va ensuite au métro Rome récupérer Robin, Elisa et karsten.

On se rend enfin à Colombes à "la cave à théâtre".
On commence par répéter avec Karsten sur les bancs du square au milieu des immeubles et des tas de gamins viennent nous écouter et frappent dans leur main, chouette public pour quelques impros sympas à deux guitares.

Nathalie nous rejoint après avoir fait les boutiques (deux tee-shirts à ailes d'ange), puis d'autres Alexis, Emilie.

Dans notre public il y a aussi le maire de Colombes !

Le concert commence avec Alexis qui chante "Du gris" chanson réaliste dramatique, puis deux chouettes morceaux "la tour montparnasse" et "pas trop p'tit, pas trop grand". C'est à nous. "Lady of the lowlands est dedicassée à la petite araignée qui traverse la scène alors que je chante.
Bonne improvisation sur "les clowns" et "ils sont fous".

Le concert finit on mange des caramels qui nous restent de Réville en buvant un vin blanc. On rentre ensuite rue Dautencourt où Emilie conduit derrière l'escorte de Gael et Alexis. Rue dautencourt gael gare la voiture "à la parisienne" et se fait engeuler par des parisiens qui avaient un regard de marseillais !

On rentre enfin avec Nathalie par le dernier train. L'air est doux, et marcher est agréable en fin de compte, surtout quand on joue aux devinettes !

Week end à Réville
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On est parti vendredi matin, journée double pour Gaël qui c'est levé à six heures. La veille, après un détour pour acheter mes "Djarums" a St Michel, j'ai pris un bus jusqu'à St Lazare, puis j'ai marché un peu jusqu'à la fourche ou j'ai retrouvé ce cher Bouzouki acheté rue de Rome. Je me suis bien énervé en l'accordant plutôt mal et cassant deux cordes.

Ce matin on prend le métro, et comme Gaël ne veut pas prendre le Tram, on change à St Lazare vers Chatelet. Il y a du sable sur les marches de la station "Fontenay aux Roses", c'est un avant gout de la plage. On va réveiller la princesse dans son donjon avec des notes suraiguës de Charango.

Puis on prend la route vers Réville, Gaël conduit d'abord. On fait une première halte pour remettre le pare-choc en place avec des tendeurs et une corde, puis on reprend la route façon gipsy. C'est Émilie qui conduira la seconde partie du trajet ou on inventera des blagues légumières et animalières.

Je suis content d'être a la roque jaune et je m'installe dans la chambre du haut. On va à St Vaast ou on achète des Caramels délicieux chez Gosselin et, comme on passe à la "boutique Irlandaise" Gael et Emilie offrent un superbe poncho en mohair à Yveline. Poncho que tout le monde appréciera. Didier et Rama arrivent dans la soirée, et après avoir mangé une soupe, on fera une partie de tarot de laquelle Émilie sort grande gagnante.

Le lendemain commence très tranquillement vers les 11h par un café fort, de la brioche, de la gâche avec du beurre salé.
A midi on s'installe au soleil pour manger face à la mer, en bourgeois. La discutions tourne sur la fin de vie, ce n'est pas très gai ! à un moment un homme arrivent par le jardin, poursuivi par Yola, et ce place face a la table, il se présente comme le cousin germain d'Emilie, il a 79 ans et un ancêtre commun de 1849, il fait son arbre généalogique et vient aux nouvelles, c'est assez drôle.

L'après midi est passé à une partie de tarot (je gagne).
M'étant installé sur la terrasse, savourant "le long été" de Lorenzo Pestelli, j'eus une vision magnifique. La Muse était en noir, tenant une fourche de paysanne et marchant vers la mer. Et comme décidé a rentrer le blé de la mer. Cette belle image aura comme un écho lorsque nous reviendrons sur paris et que Emilie proposera son projet dadaiste d'arbre dans la mer. Moi j'en sors une improvisation, qui deviendra (peut être) une composition.

Le soir Dominique Celine, Quentin et Marie arrivent à "la roque jaune". On fait un petit concert privé pour Rama notre fan numero 1 où on joue, entre autre "Ecris moi" et "Ange" mais aussi "les clowns" et "ils sont fous" qu'on arrête pas de jouer dernièrement.

Le lendemain, il n'arrête pas de pleuvoir et on passe la journée de partie de Uno en parties de Reversi, on mange des huitres avec du bon vin blanc, puis après que Gael et Emilie aient vocalisés, c'est une partie de Monopoly.

Celine Marie, Gael, Emilie et moi. Je pars en premier mais n'ai pas l'avantage de pouvoir construire en premier. c'est Gael qui démarre fort alors. Et c'est au bénéfice de la défaite de Marie que Emilie se constituera un petit patrimoine, qui bien exploité lui permettra de gagner. Beaucoup de tensions quand même dans le jeu. Mais la partie finit tout cela retombe.

Lundi c'est le dernier jour pour nous à Réville et il ne fait pas plus beau que la veille, on répète nos morceaux et on compose la musique de "la muse en noir" avec Gael, Emilie improvise un texte sur cette musique. Plus tard c'est le contraire, c'est moi qui sort une musique en l'écoutant me raconter son histoire de la mer.

On finira la journée en faisant des parties de reversi, puis quatre heures de routes ou la muse, bavarde mais celà fait paraître plus court le chemin et c'est au fond bien agréable.
Le weekend finit il me reste une poche de Caramel, du sel sur mes cheveux et une bouteille de bon jus de pommes. On ramène toujours quelque chose de là bas.

La cave se rebiffe
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Fatigué, je m'endors entre chaque station entre Meudon et Invalide ou je dois changer pour la 8. Un peu en retard.

J'arrive à la cave où Robin et Gael sont déjà là avec Alexis ; Karsten est sur scène avec le violoncelle. On commence à répéter "Servantes en costard" en instru. La muse en rouge apparaît alors illuminant la cave.
On nous descend un poulet basquaise dont on se regale en vitesse, prenant à peine le temps de digérer, on répète "Face de clown".

Puis Alexis repete ses morceaux et des amis arrivent déjà. Il y a Nicolas qui s'installe sur le confortable fauteuil. Marie-France, Charlot et Clément, Birane et Ximenag, Julien et Michela, Raphael et Anne-Sophie, Alexandra, Guillaume et Damien ... plein de monde.

On commence le concert avec trois morceaux (Le christ, La femme Afghanne et Lundi matin) puis Alexis joue trois morceaux dont la superbe "tortue". L'ambiance se prète très bien à son répertoire plus interieur et à ses textes les plus personnels mais il joue quand même "la tour Eiffel" pour le plus grand plaisir de tous. On reprend la scène pour trois morceaux et ainsi de suite trois ou quatre fois. Il y a eut beaucoup d'émotion ce soir dans la salle. Alexis joue un morceau qui m'émeut énormement. C'est "J'aurais voulu te dessiner". Très beau très habité ce soir. On joue "Face de Clown" avec la muse et c'est superbe. Il y a aussi une autre nouveauté, c'est "Ils sont fou", qu'on passe bien.

On finit le concert avec "Sire", puis la chanson en trois partie et quatre fins de Alexis sur laquelle je tente quelques vaines improvisation.

Après le concert et quelques verres je discute avec Ximenag qui m'apprend quelle chante en grégorien tous les dimanches à la messe de 7 Heure a St Germain l'Auxerrois.

Un boeuf s'organise ensuite dans la cave, Raphael tourne à la bière.
On improvise quelques morceaux avec Emilie, et ça finit par marcher bien, de belles choses apparaissent comme "la chanson du Gitan". Des fables animalières aussi sur des accords de blues ou flamenco.

Puis chacun s'assouppira un peu grisé mais fatigué, on prendra un taxi, la muse et moi, vers la rue Dautencourt de belles musiques en tête.

Magellan, le bouzouki et le F.I.E.A.L.D
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D'abord une pub en forme d'anecdote, Vendredi soir c'est à la très bonne librairie "Matière à Lire" 20 rue Chaligny dans le 12eme que je me rends, ayant repéré, à l'occasion un beau volume des relations du voyage de Magellan vers l'archipel des Moluques.

Je me rends par la suite au Connetable (sous la pluie d'abord, puis en bus) ou Pierre henry prépare son spectacle, et je discute avec Triboulet entre autre de Ben Hur que le cinéma "Max Linder" a eu le mauvais gout, récemment, de projeter en 35 mm alors que l'original était en "70 mm , 6 pistes sons !".

Samedi, on a un but simple à atteindre dans la journée. Il me faut un accordeur automatique, un pied pour guitare et un système de housse plus confortable pour porter ma guitare en épargnant mon dos.

Marie France m'a parlé d'un magasin qui ferme et fait de bonne réduction, j'y vais mais ce ne sont pas vraiment de bonnes affaires, les prix normaux étant plus cher qu'a Paris, avec les réductions, on a à peu près les prix normaux.

Juliette achète sa guitare, un modèle folk, joli, avec des cordes métalliques.
On va prendre un café chez Marie France, puis on se rend chez Total Music, mais on ne trouve ni boite, ni accordeur pour guitare. On se rend alors rue de Douais, ou on a encore le temps, un peu avant la fermeture de trouver notre bonheur avec un système de harnais dont on est pas sur qu'il pourra aller sur ma boite de guitare.

J'essaie un Bouzouki sympa, qui me plait beaucoup.

De retour rue Dautencourt, Gael se met en mode "création" et en transe installe de manière idéale le harnais sur ma vielle boite. C'est parfait !, la journée n'est pas perdue

Dimanche je me rends rue Dautencourt encore pour répéter avec Gael et Emilie "le Clown" que nous allons interpréter lundi à la "Cave se Rebiffe". La séance de travail est intense et productive et demain on aura un beau résultat sans doute.

Je vais ensuite rejoindre Nathalie à une expo des "filles au balcon" ou la charmante Luciole expose ses coussins fait main (je lui passe là une commande pour un coussin "alphabet désiré"), et c'est l'occasion de recroiser Clairevie croisée il y a trois ou quatre ans quand Lucie habitait rue de la Folie Méricourt.

Puis on rejoint le Théatre de Trévise en faisant halte au "Limonaire" ou on écoute du Alain Leprest en buvant du Thé.

Le soir on joue au théâtre de Trévise sur la scène du F.I.A.E.L.D., c'est Paris 2006 et ça se passe bien, avec une Tequila shwepse avant d'y passer.

Je rentre fourbu à Meudon. Par un dernier métro, je remarque une jeune femme sur le strapontin d'en face.

Cheveux, dentelles amples bleu de nuit,
Pommettes de tabac blond piquetées
Ou les lèvres muettes sont des iles.
Elles taisent un trait d'enfance
Ses yeux le disent :
Deux amandes gourmandises.
Pays de sécheresse ou d'eau salée ?
La terre douce de sa peau
Que je rêve gentiment.
le connétable
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la cave se rebiffe
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Un pain au chocolat pour ne pas faire la route le ventre vide et par gourmandise. Il a neigé cette nuit, ce matin c'était superbe, ça a vite fondu, la ville est lavée et moi un peu spleenesque. D'ailleurs ce sera pareil pour Gaël quand je le retrouverais tout à l'heure à "la cave se rebiffe" ; étrange vague à l'âme, épidemie de giboulet de printemps.

J'arrive à la cave dans les premiers, les musiciens du "bal des trépassés" s'installent rapidement. Je bois un verre de blanc au bar en attendant les gars. Gaël arrive en premier avec le violoncelle de maître Karsten. Puis Robin, Vanessa, et Karsten. On s'installe pour faire le programme le temps de voir arriver Emilie , Philippe et Yveline.
François m'apprend qu'il a vendu une toile grâce à ma posture de guitariste qu'il avait croqué quelques temps plutôt.
Il y a aussi Raphaël qui m'informe de l'évolution de nos activités suburbaines et de laprojection prochaine de "Ce Jardin là" au Living B'Art.

Le bal des trépassé commence avec un set de quatre chansons festives slaves.

On commence avec "Le christ aux Oliviers", puis le "Fada", paris 2006, écris moi, lady of the lowlands ange lundi matin... On improvise aussi un court morceau sur la musique de "petit jeu".

Après la soirée, on part en palabres, et quelques verres de vin blancs. Puis on mange des tagliatelles, tout en continuant la conversation commencée avec Azelle, philosophe aux critiques constructives.

La muse s'envole dans la nuit et on ne tarde pas non plus à filer le long de la seine bien haute en cette nuit de printemps des vosges.

Faussaire
Album photo

Une croisière en méditerranée, au faux charme ancien.
rêvez d’une odeur de vieux grenier.

La cave se rebiffe
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Départ speedé, la guitare au dos vers "la cave se rebiffe", Robin finalement m'annonce qu'il n'y sera que vers 20h. Quand j'arrive au lieu, seul Julien est déjà là. Je descends le premier à la cave et j'installe les chaises et la scène. Robin arrive et me donne le scénar' speed de la soirée. Je dois aller chez Isa, avec le métro pour récupérer le violoncelle pendant que Gael ira chercher Karsten.

En partant je croise "la muse Emilie" en vitesse, accompagnée par Capucine.

Je descends le violoncelle à la cave. Le temps de saluer Maria, venue avant son envol vers l'Italie, Michela, Fantine et Léou de passage, Les p'tites souris de retour des montagnes,Evelyne...

Le concert commence par batiste des "grosses papilles" à l'accordéon, quelques morceaux sympathiques et humoristiques avec un accent du sud (le meilleur). Sylvain arrive à ce moment là.

Le concert commence par Karsten qui accorde ma guitare, puis le "Christ aux oliviers". Il y a de bonnes surprises aujourd'hui sur nos morceaux, entre autre Emilie qui chante sur les clowns puis sur écris-moi. L'intrusion de cette fée rouge énigmatique séduit tout le monde.

Une fois le concert finit, on se demande s'il est vraiment très poli de compter l'argent devant le public... en fait non.

On monte boire un verre, puis Ninon promène sur ma guitare quelques chansons aussi jolies qu'elle.

Il flotte dans l'air un charme d'accent de zozotement, de fautes d'orthographe, ces petits défauts qui font la beauté des êtres.

Un peu beaucoup bu de vin blanc, je suit Gaël et Robin jusqu'au Connétable, ou on croise Samia !

A Meudon, je ferais un street-tise (streep tise de rue) dans le froid pour confier mon queue de pie aux bon soins de Florence la cousette.
Frigorifié je me réfugie sous couette pour cinq heure de profond sommeil. Au matin pas de mal de crâne, le vin blanc était bon.

l'attirail
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Un projecteur super 8, c'est lourd. Celui là je dois le porter à bras à Montrouge. Enfin, à bras et à bus, heureusement, On passe par Clamart, puis Vanves, c'est chouette.

Là je me rends dans la boutique extraordinaire de Célestin, qui répare toutes sortes de projecteurs . Il y en a des très anciens et même un racheté au club ciné de la CAF (et qui a tourné 25h) !

Puis, je rejoins Paris, direction l'attirail. J'y bois deux bières en lisant la traduction Bayar de la Bible. (c'est un cadeau pour Gael). J'aime bien leur "genèse".

Alexis Arrive, puis robin et Akim. Le concert commence par Akim qui est très à l'aise, on voit l'habitude du public, entre jeu de mots et d'esprit, il gratte quelques bonnes chansons sur sa guitare. Puis Alexis, sur sa chaise chante sa tour. On entend aussi "la tortue" que j'aime bien,et ses fameuses chansons à tiroirs et à coulisse. C'est chouette. Une pause, le temps de prendre l'air et que Gaël arrive.
C'est Alexis qui reprend la scène et puis on joue trois morceaux ; Le Christ, Lundi Matin, Paris 2006 et les Locataires. C'est sympa. Fatigué et en Hypo, je cherche du sucre partout, dans le sac à main d'Isa, ou des jus de fruit. Je rentre par Bus de nuit sur Meudon, sonné de fatigue, je laisse au hasard de la route quelques flyers s'envoler dans les jolies mains que je croise.

Au Connétable
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C'est le retour du froid ! J'arrive au connétable, a 19h30 ; mais je ne m'en fait pas trop et prend un Martini. Carmelo passe quelques minutes, le temps d'échanger les nouvelles, la contrebasse est en réparation... puis il repars sur son vélo.

Sylvain arrive ensuite, avec un paquet de clope pour Nathalie (en échange des quelques taxages de la veille).Puis c'est Ciryl de la fille d'en bas et son joli casque de scooter et François, sans son chat.

On discute au bar, histoire de savoir si boire des martini fait moins grossir que des bières ; j'apprends horrifié que non, peut être même au contraire.

Robin apporte ma guitare. Gaël le violoncelle de Karsten et Karsten lui même finis par arriver. Je discute un peu avec Isa et Philippe. Puis le concert finis par commencer... ver 21h30.

Trois morceau de Cyril chouette et drôle ! Puis c'est a nous. On se lance sur "le christ "un peu mou pour la mise en jambe, après c'est mieux et le concert marche bien. J'y vais de mes galéjades et Gaël et robin se chamaillent a merveille. Et François crayonne tout cela.

Après le concert une ptite sèche et je redescend a la cave, ma guitare joue du blues et accompagne un chant de liberté folle en russe.

Puis on remonte de la cave, en haut plein de sympathiques mirettes, celles de Laure qui feuillette nos marshrutki, celles d'Élisabeth, d'Isa, de Florence qui me promet un point de couture sur mon queue de pie.

A la cave se rebiffe
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J'ai oublié mes lunettes à l'observatoire, et c'est dans des rues un peu floues, que je cherche "la cave se rebiffe". Je passe devant un restaurant duquel sort un homme qui me donne la carte et m'indique la direction du bistrot sympa, juste en face.

Je descends à la cave, où Gaël, Robin et Bérengère sont déjà là. La cave a été fraichement aménager, et on ne peut qu'admirer son acoustique.

Je monte siroter un verre de blanc et fait la connaissance de Louisa, de Moissac, photographe montée à paris. On parle de Montauban...

En intro du concert je joue bach dans du bruit et de la musique, c'est un peu pathétique et peut-être cela attendrit il une partie du public qui descend. Il y a là nos chères petite souris, venues cette fois là avec un gentil campagnol.

Sébastien des loups de Pavlov dont c'est l'anniversaire !
Le concert commence avec la Rasbaïa, on apprécie "Bébé éprouvette", "La boule à zéro"...

Puis je commence avec "le Christ aux Olivier", un peu seul sans musiciens.
Il y a les classiques et des originalités comme le texte "tous les regards te parlent " et "le poulbot" que je ressors de dessous les fagots.

Le concert finit, les discussions commencent, on rencontre simon , conteur quebecois, en tournée en France et qui était le weekend dernier... à Caussade ! On promet un voyage au Québec pour entendre en vrai les baleines à travers la brume , une nuit à la belle étoile.

On mange, lapin et quiche, puis Sébastien joue "chaque nuit dans Paris", chanson que j'aime bien. Deux chansons québecoises, et on va tous se faire des "becs" sur le trottoir, avant de prendre la direction de Meudon sur le scooter de Gaël.

Au Connétable
Alphabet desire

Je retrouve Alexis dans la cave du Connétable. Il a installé sa guitare une "alhambra" chouette. J'en joue un peu.

Voilà Émilie qui arrive avec son amie johanna ; puis Gaël. On installe les chaises et tout ça, Robin et Gaël préparent un programme. L'Observatoire de Paris est sacrément représenté ce soir avec , Audrey et Françoise.

Les trois petites souris, Yanna, Rozenn et Margaud aussi se sont glissées dans la cave.

Le concert commence par un préambule à quatre (avec Alexis) et un vrai faux morceau de piano à six mains.

Puis Alexis prend sa guitare et nous invite dans son univers entre chanson drôle et tendre.

après le concert on fumera quelques mauvaises clopes, repassant nos souvenirs celtes avec Alexandra et Marie qui revient d'Irlande.

Puis on montera manger un fricassé de poulet en bonne attablé : Alexis, Alain Aurenche,François , Gael,Elisa, Robin et Emilie.

Puis on file dans la nuit en scooter, la muse, un peu cruelle, nous poursuivant jusqu'au boulevard Sébastopol, nous traîte de saltimbanques.

Au Connétable
Alphabet desire

Samedi soir, on se rend au "limo", où je rejoins PierreDo, au comptoir, qui me remet ses enregistrements pour une future collaboration.

On discute tranquillement tandis que Jeanne Garreau, Manu Galure et Ivan TIRTIAUX Font leurs reglages.

Nathalie arrive vers 20h30 avec Jérôme dit "Bertignac", car il en a les cheveux argent.

Manu galure ouvre le spectacle avec brio talent et finesse. Puis c'est Ivan dont le jeu de guitare particulier m'épate ; une sorte de picking métissé au slap.

Enfin Jeanne et Vanessa, dont la mise en scène sobre est un parfait écrin. de la où je suis, il y a une petite colonne entre les deux qui fait qu'on a l'impression d'un miroir, mais qui renverrait une autre image, d'un autre lieu. Ce qui est très émouvant sur un morceau comme "l'étrange étrangère".
Beaucoup d'émotion.

Dimanche soir, Nathalie va écouter Jujalula au "Gobe Lune", je l'y accompagne et salue au passage les belles. Puis je vais vers la vieille auberge de Quiet Man, une Guinness fraîche pour attendre Gaël ; Il me montre son travail sur les Marshrutkas, et c'est vraiment très beau ; il faudra penser à mettre cela en multimédia, faire de l'animation...

Carmelo n'arrive pas, il a mal au dos et a décidé de prendre sa voiture et il est dans les bouchons à Bastille. On va acheter un falafel avec Gaël on croise Carmelo et on l'aide a descendre sa contrebasse.

Vanessa et Jeanne arrivent. On installe le piano et les micros dans la cave.
Et on fait quelques répètes avec Carmelo et Vanesa. Pendant ce temps les invités arrivent, trois petites souris, Nathalie, Émilie, Isa, Gaël, Dyliane,et François, notre entraineur.

Le spectacle commence avec Jeanne, et il y a de l'énergie et de l'émotion malgré la fatigue.

Puis on enchaine, Le christ avec Carmelo et Vanessa, Sur ce chemin et un Lundi matin extra avec Carmelo qui en fait une sorte de tarentelle diabolique.

Beaucoup de plaisir dans cette soirée.

On repart en troupe avec Nathalie,Eloisa, Émilie, Gaël et Gaël et Dyliane. On sème un Gaël en premier à quelques mètres du Connétable, Puis Eloisa, Gaël (le second) et Dyliane au métro "Hôtel de ville". On continue avec Émilie et Nathalie , faisant des tours de magie comme apparaître des bouchons de bouteille de Coca cola ou faire voler des pigeons d'un seul coup d'archet magique. On passe sur le pont vers l'ile de la cité et on rejoint "St Michel" où on laisse la "muse" à son destin : le RER B, tandis que nous prenons le RER C...

... Ô Cruel alphabet !

Au Living B'Art
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Je me rends donc rue de la Vieuville que j'aime beaucoup. Au début de la rue il y a un artisant, spécialisé en plomberie, chauffage et ... fumisterie. Ca me fait bien rire, car ça n'en est pas une, en effet, n'oublions jamais qu'il y a deux sortes de fumistes, les clowns tire-au-flanc, déserteur pas serieux des armées du travail, et ceux dont le travail, justement est d'installer des cheminées, y compris d'usines ou des milliers de travailleurs iront un jour perdre gravement leur belle jeunesse.

D'où le dicton du jour "Si on entrait en Décroissance, il y aurait du boulot pour les fumistes".

Revenons au Living B'art qui est au milieu de cette rue et qui fête aujourd'hui ses deux ans. Et les fête dignement il y a du punch, des tartes et des salades. Des diapos et de la musique. Rien ne manque pas même Pierre Henri, qui finit par arriver.

Gael vient avec Isa vers 23h. On discute un peu et il me montre les premières illustrations de mes mashrutka Kirgize, prometteur... Je suis tout ému.

Au Connétable
Alphabet desire

en coplateau avec Marco le récidiviste.

Je sors avec mon nouveau beau chapeau haut de forme. Un peu plus plat, plus large. façon "Arsene Lupin" plutôt ou cocher, je ne sais.

Au Connétable, Gael est en bas. Il m'a ramené un gros sac de bouquins. On installe les chaises. Vanessa arrive avec ses percussions. On répète les morceaux pour la mémoire.

Marco arrive et on fait une impro sur le dernier morceau qu'il va jouer, juste histoire de voir si on peut faire une transition.

Marco commence ses morceaux, Alexis et Mike (qui étaient déjà venus nous voir à notre premier concert avec Gael à l'Entrepot) arrivent. Ca me fait bien plaisir de revoir ce vieux Mike qui est toujours de par le monde !

Marco a un joli jeu "finger picking", avec des références que je connais un peu : Chet Atckins, Merle Travis et tutti quanti. J'adore ce style de guitare. Avec ça il joue des ballades américaines, avec un personnage de grand Cow Boy, Santiags et lunettes noires.

Pour le dernier morceau de Marco on s'installe avec Vanessa, et on essaie de faire un petit accompagnement sur la musique de Marco.

Puis Karsten arrive. On joue le Christ, c'est une version extraordinaire de ce morceau, avec des intonations de guitare saturée. Un côtè rock.
Ce morceau est étonnant parce que Karsten en fait à chaque fois quelque chose de différent, d'original et toujours vivant.

Donc la musique se presente bien et Vanessa y contribue avec générosité. Sur Lundi Matin, c'est François Gentil, notre entraîneur écossais qui vient me faire la bise.

Le programme est bien, on passe du sérieux au drôle, du clown au poète. Même Karsten s'y met et nous fait bien rire en cherchant un Triboulet invisible qui joue de la scie musicale sur "écris-moi". Il prend aussi Gael à parti en lui disant "tu fumes pas toi ?" alors qu'il parlait de pétard sur Riton.

Après le concert on fait un boeuf avec Mike, Karsten et moi. "Blue Moon", comme seul Mike sait le jouer...

concert privé
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Samedi, vers 16h, je me rends à Montreuil, pour aller chez Vanessa pour répéter.

Montreuil est une petite banlieue sympa à l'air moins ennuyeux que Meudon, et pas vilaine du tout.

Je vais à pied jusqu'à l'adresse indiquée et je rappelle Vanessa pour lui demander si c'est bien le bon numéro parce que je suis devant un petit portail coquet de pavillon.

C'est bien cette maison, qui est partagée entre trois ou quatre locataires « très sympathiques » et on dispose aussi d'un studio de répétition.

On prend un thé avec Vanessa et Marie et on va répéter. Tout se passe bien, on trouve rapidement des choses très intéressantes sur la plupart des morceaux. Quand elle joue, Vanessa est très gracieuse et ses gestes sont d'une élégance terrible. « On dirait une danseuse ». Elle génère des sons contrôlés et riches avec tout un tas de petits instruments de percussion, créant des atmosphères qui embrassent la musique.

Donc quand je repars, je sais que le concert de demain va bien se passer.

Le soir on déménage des affaires de Jourdain à la Fourche, en discutant « othographe », une larme à l'œil.

Dimanche, déjà on se lève tard et puis je vais me balader au parc des Buttes Chaumont avec Nathalie, Jérémie et Elodie. On s'achète des pâtisseries et du jus de fruit très bon.

Le soir Gael me rejoint à "mairie de Montreuil" pour aller à l'atelier de Jérôme, on passe d'abord chez Vanessa pour récupérer ses instruments..

L'atelier de Jérôme est vraiment super. Il y a des bonhommes blancs partout. Dans des univers divers, des styles différents. Une table éclairée de l'intérieur, recouvert d'une vitre supporte des bouteilles et de quoi manger.

On boit quelques verres avant de commencer une impro Karsten, moi et Vanessa. Un truc jazz sympa.

Puis le concert commence par un « Christ » terrible avec la percu. Ensuite les morceaux sont tirés au sort dans un chapeau.

C'est très drôle de gérer ainsi un concert aléatoire.

Le concert fini, on continuera à discuter un peu avec les gens présents, on jouera encore quelques morceaux dont Ange et on repartira comme une "band of Gipsy" à six et un violoncelle dans la voiture de Gael, qui en a vu d'autres l'été dernier.

Les compagnons se sèment peu à peu dans la nuit dans un parcours qui passe par Jourdain, Pyrénées puis Drouot. Finalement on arrive à Meudon, un soir de plus. Et avant de rentrer, on se retourne un peu pour voir le chemin parcouru avec étonnement.

Joyeux anniversaire Jérôme et longue vie à l'homme blanc !

Monologue
Poesie
Il ne t’efface pas, le temps
Il te fait
Reflet
 
La nuit,
Blanc des yeux
Vitrine, verre et liqueur, flaques
 
Un rien deviens miroir
Et tout m’est un pretexte pour te parler.
Au Connétable
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Très fatigué, je me rends comme planant au Connétable. Le vent s'est levé sur ce doux hiver aux saveurs de printemps et tout le monde est un peu déboussolé.

Gael est en bas en train de faire des vocalises avec Robin ; je mange rapidement une quiche et on commence à répéter "Sur ce Chemin" avec une belle couleur de chamaillerie enfantine. C'est vraiment super.

Deux amis de Raphaël, du groupe "Osmose" arrivent avec basse et guitare électrique pour la première partie qui sera "Free Jazz", ils s'installent et se mettent à jouer rapidement, c'est très beau, de grandes nappes atmosphériques.

Pendant ce temps le public arrive, il y a plein de nouvelles têtes !
Des gens venus pour Gratordeon (qui se sont excusés pour cause de tournée prolongée en Allemagne), des gens croisés au grand toxique(carte blanche d'Astier), des personnes auxquelles on a été recommandé, et aussi des aventuriers venus suite à l'annonce dans Lilo. La salle et le couloir sont remplis.

On commence par le Christ aux Oliviers comme une habitude. Mais le reste est résolument chamboulé par Robin et Gael, qui passent de chamaillerie en cris de révolte à la poésie douce. C'est bien et la formation à trois prouve une fois de plus son efficacité. Après le concert, le public disparaît comme un nuage, très rapidement, et on a un moment cette impression troublante, que tout cela ne c'est peut être pas passé dans le réel, que l'on a joué pour des fantômes qui sitôt le concert achevé se sont évaporés. Plus prosaïquement on appellera cela l'effet "début de semaine" du aux contingences matérielles d'un gagne-pain nécessaire et régulier qui appelle la plupart de nos concitoyens au devoir obscur de se lever tôt le matin pendant la semaine.

Voilà ; on reste avec les irréductibles, comme ces deux amis avec lesquels nous parlions de voyage au Portugal, fumant une cigarette devant la porte que j'ai promis de citer ici et dont j'ai oublié le nom ; Qu'ils me les rappellent et tout rentrera dans l'ordre avec mes plates et révérencieuses excuses !

carte de blanche Claude Astier
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Avis aux charcutiers, notaires, anthropologues, goitreux, folliculaires, pomadins, érotomanes, neurasthéniques, pharmaciens, atrabilaires et hypocondriaques...

REPRISE DU CABARET DU GRAND TOXIQUE

Mercredi 16 JANVIER 2008 à 21 H.

Au "Connétable" 55 rue des Archives 75003 PARIS - 01 42 77 41 40 – M° H. de Ville ou Rambuteau

CLAUDE ASTIER ET SES INVITES

PRESENTES PAR DOMINIQUE MAC'AVOY

Entrée gratuite pour les scaphandriers en uniforme.

L'achat d'un billet de loterie à 5 ou 10 euro vous permettra d'assister au spectacle et de participer à la "TOMBOLA DU GRAND TOXIQUE" Une grande partie de la recette sera bue sur place par les artistes…

AVEC CE SOIR LA :

FANTINE AVEC LEOU

L'œil bleu, l'œil rouge, l'œil noir… Fantine a le cœur en écharpe, les larmes proches du sourire.

D'un air de somnambule erratique, au bord d'un toit que la lune écorche, sa voix sonde un espace de satin

dont la tendresse nous aveugle…

Elle chante comme d'autres funambulent, au bord du gouffre… au bord du vertige, comme une fildefériste dont le chant descendrait des nuages…

FABRICE CAURIER

Il chante la tristesse des tropiques, le spleen des voyageurs perdus, le désespoir du perroquet qui arrache ses plumes vertes, les langueurs maladives, la torpeur des moussons sous les cieux d'un extrême orient rimbaldien…

Une poésie noire, qui dit les gueules de bois de nos rêves égarés…

FREDERIC VENANT

Gonflé… c'est gonflé… Il a fait le pari à l'heure où l'on met de la musique sous les moindres mots de Barbelivien, de dépouiller de leurs notes les chansons de G. Brassens, et de nous en restituer les mots, les mots seuls, les mots nus sans le contrechant de leur mélodie…

Gonflé… Il est gonflé… Tout le monde chante Brassens, Frédéric Venant le dit…

L'ALPHABET DESIRE http://www.alphabet-desire.com

L'Alphabet Désiré,
c'est pas vraiment de la chanson,
encore moins du théâtre,
ne parlons pas de poésie,
mais il y a peu de tout ça en même temps ;
c'est la rencontre des Minuscules aux portes des Capitales"

Le Connétable est une charmante bonbonnière... On y mange fort bien avant le spectacle et à un prix raisonnable. Après le spectacle des assiettes froides peuvent être servies.

Editions Mezcaline
15 rue Jean Maridor
T/F : 01 45 54 85 72
www.myspace.com/professeurastier
www.claudeastier.fr

la Semaine Désirée
Alphabet desire

Septième et dernier jour de notre balade.

Je vais acheter des croissants, des pains au chocolat et des pains aux raisins. Gael pendant ce temps prépare de petites enveloppe avec l'argent gagné cette semaine.

On regarde le superbe "Tous les Matins du Monde", puis on va se réunir avec Robin à "la fourmi ailée" en face de Notre-Dame.

On discute sérieusement, on fait un point de l'état actuel de notre travail, des directions que nous pourrions prendre, de comment faire pour améliorer notre spectacle.

Chacun parle, et est écouté. On part ensuite vers le Connétable pour le dernier concert de la semaine, sur le chemin on s'arrête devant Notre-Dame et avec Robin on entre écouter des chants grégoriens merveilleux.

Au Connétable, on installe les chaises et Cyril me sert un énorme Martini. Guiti et Carmelo arrivent. Un peu de fatigue pour tous, ça allège le poids à chacun. Après que "les loups de Pavlov" aient répété leur spectacle en bas on fait un tour sur Riton et on répète la poésie entrecoupée d'une tarentelle de Carmelo avec une danse de Guiti.

Le concert commence, les loups de Pavlov sont à trois piano/flûte, violoncelle, guitare/voix.

On joue ensuite en commençant comme d'habitude par le Christ aux oliviers. Le spectacle coule de mieux en mieux avec de belles interventions de Guiti qui conquiert son espace, n'hésitant pas à pousser Gael pendant "Ange". Il y a aussi "la poésie" et la tarentelle de Carmelo et la danse de Guiti qui ravie Mlle Eloisa.

Le tout a été Filmé par Maria.

Un dernier verre, le temps de quelques échanges et je reprends, une dernière fois pour l'instant, le chemin du retour vers Meudon. Je croise un couple âgé de Canadien qui cherche la seine à contre sens, on fait un bout de chemin ensemble. Parlant musique.

la Semaine Désirée
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Sixième jour de notre "grande marche". Repos du week-end... Tout va mieux !

Au Connétable, j'arrive en premier.

Gael arrive, on travaille quelques instants un de ses textes, "Ali", ou l'histoire d'un corbeau avare.

Guiti Arrive et on va répéter en bas avec Carmelo. Puis on attend karsten, et puis Robin arrive avec ses amis du Canada qui vont faire quelques morceaux en première partie, des tonalités brésiliennes et des airs folks.

Puis on fait notre concert qui marche plutôt bien, la poésie est efficace.

La soirée se finit autour d'un plateau de fromage, de charcutaille et une bonne bouteille. On discute musique du Brésil, bon vin de Marcillac, et voyages.

Je rentre avec Gael, la couette m'attend devant la cuisine de la divine Isa.

la Semaine Désirée
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Cinquième jour de l'épopée. Les forces décroissent. Mouvement à l'économie.

Chemin habituel et geste habituel. Je ne change rien depuis une semaine, de l'observatoire à la maison, puis mettre une chemise blanche, le pantalon du costume le queue de pie, le chapeau, la redingote et l'écharpe et dare dare filer au RER. Je lis quelques pages du très bon "decrescendo cantabile" et le train arrive. Je grimpe dedans et fait un signe par la fenêtre à Elodie From The Lowlands qui rentre du travail. Elle me fait un très beau sourire.

Je rejoins Nathalie à St Michel. Au Connétable on boit un café pendant que robin et Gael font un programme. Guiti boit du thé. Carmelo dors en bas. Tout est tranquille pendant que Juliette joue du piano.

Pour gérer le stress, Guiti m'apprend à pousser le bord du monde !

Le spectacle commence avec Juliette. Ses chansons sont magnifiques, interprétées divinement au piano, et jouées avec un talent immense. On rie sans cesse et on est fasciné par le charme ravageur de la demoiselle.

Une pause clope pour tout le monde, et on commence notre set Karsten, Carmelo et moi on envoie la musique depuis le fond de la salle, les gars chantent et Guiti vole au milieu. Le début du concert est très sombre avec des morceaux forts. Je fais une petite modification du programme en insérant "Lundi Matin" avant "Lady of the Lowlands" qu'il me semble impossible de passer tel quel. Ça marche bien, mais il m'en coûtera une vilaine remarque et d'avoir froissé Robin.

Mais c'est à ce prix qu'on charma Juliette avec mes histoires écossaises !

Concert finit, on savoure une Marie Brizar avec Nicolas le fou errant, et on rentre vers minuit sur Meudon. Je me fais un plat de riz nature et me dirige vers le monde des rêves.

la Semaine Désirée
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Quatrième date de la transhumance. Les paupières se ferment machinalement, les yeux deviennent secs, premières démangeaisons au cuir chevelu.

On doit jouer avec Cyril Zakoff ce soir. Le RER qui va à paris est un escargot, pour cause de problème informatique si je comprends bien le message qu'on me donne à St Michel.

J'arrive au Connétable, Carmelo, Guiti, Gael sont déjà là. Robin fait le programme avec Cyril qui est malade.

On répète avec Carmelo, le "Christ aux Oliviers », "sur ce chemin" "écris-moi" l'oiseau".

Eloïsa, la Muse et ses vingt piges sont dans notre public ce soir. . Maria passe juste nous faire un coucou ; elle a son joli chapeau de Firenze. Il y a aussi Gael B.

On commence le concert par une intervention de Pierre Henry qui lie un texte fou et annonce son spectacle au Connétable. Puis c'est à nous. Je joue le Christ seul, puis Carmelo me rejoint, un peu timidement. Guiti danse joliment au milieux.

On joue Paris 2006 et puis c'est à Cyril. Il joue "les villes", puis "l'éléphant du parc de la tête d'or", on voit qu'il n'est pas en bonne forme parce que malade, mais ces chansons là sont bien. Il commence un troisième morceau, mais comme des personnes du public sont en train de discuter, il s'interrompt et s'excusant quitte la salle. On prend la relève comme on peut, jonglant avec des invités surprises comme Triboulet qui nous fait deux textes ou Emile Lioret et son superbe morceau "Algérie" sur lequel je greffe quelques notes de guitare et deux ou trois couacs.

Après le concert, on discute. Emilie et deux de ses amies du théâtre arrivent à la fin. On leur promet cependant de leur jouer un dernier morceau, mais on n'aura pas le temps, pris en discussion entre ressentis psychologiques, vexations et stress mal géré. Ce fut une drôle de soirée, notre semaine de vie d'artiste est décidément inégale.

Gaël me raccompagne à St Michel. J'espère dormir bien cette nuit.

la Semaine Désirée
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Troisième jour de notre Pèlerinage. Les Cernes commencent à se creuser. Le sillon aussi.

Ce soir c'est avec Alexis qu'on partage la grotte miraculeuse du Connétable. Vers 16h, ma limousine m'attend en haut de l'Avenue du Château. On passe par ma dépendance chercher mon costume et on file chez Dame Isa. Carmelo doit nous y rejoindre avec sa contrebasse. En réalité l'histoire est plus complexe. Normalement Gael avait compris qu'il devait prendre Carmelo chez lui à Vitry. Une fois la bas il l'appelle "je suis en bas". Carmelo répond "moi aussi" et ils ne se voient pas. Et pour cause, Carmelo lui est à Jourdain !!

Alors on simplifie la donne, Gael passe me prendre et on va répéter chez Isa. Sauf qu'elle n'est pas au courant (Mais ta clémence est grande St Isa).

Donc on répète avec Carmelo qui a déjà travaillé les morceaux à partir du CD et ça va très vite. On prend le métro avec guitare et contrebasse, vers le Connétable.

On arrive en même temps que Robin et Guiti. On répète un peu la femme afghane avec Guiti et Carmelo. Guiti a décidé cette fois ci de faire moins de déplacement.

Je mange une part de quiche avec une vielle dame sympathique qui est de ... Negrepelisse ! A quelques kilomètres de ma maison natale en Tarn et Garonne. A la même table il y a de ----- Pau et on rigole bien de cette coïncidence, alors que la vielle dame insiste pour partager avec moi son assiette de fromage.

Il y a beaucoup de monde pour venir voir Alexis, et en plus c'est son anniversaire, alors on passe en premier. Au fond de la salle l'Orchestre Karsten violoncelle, moi sur une chaise haute (c'est mon cotes Sarko) et Carmelo à la contrebasse. On commence par le christ aux oliviers, avec juste Karsten et moi, puis "la femme afghane". C'est la première fois qu'on joue ensemble Karsten, moi et Carmelo mais ça me donne des frissons et ça fonctionne bien. A l'opportunité d'une belle transition, je change le programme et lance après l'oiseau "Parfois les oiseaux tombent du ciel" et on joue "écris-moi", spontanément Guiti se lance dans une chorégraphie. Et on arrive tout de même dans une salle bien remplie à gérer un spectacle avec six intervenants simultanés et dans 20m². De l'optimisation du spectacle en milieu parisien !

Puis c'est Alexis qui jouent ces pièces drôles ou on voit resurgir chansons comiques et (A)politiques.

Je mets mes fringues dans un sac poubelle et pars avec ça sur le dos, avec mon haut de forme, j'ai l'air d'un cambrioleur.

Je rentre rapidement, vers 23h20. Dans la rue je rattrape deux jolies filles qui parlent de negro spiritual, j'entonne "Nobody Knows", qui est repris en cœur par ces deux oiseaux nocturnes, c'est Fleur et son amie, on fait un bout de chemin ensemble.

la Semaine Désirée
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Second jour de notre marathon. Un peu plus essoufflé, les cheveux commencent à tirer, les réflexes diminuent.

J'arrive à l'heure au Connétable, Gael, Raphaël, Robin et Guiti (danseuse gracieuse) sont en bas et installent la salle.

On fait les réglages pour la projection de "ce jardin là". On prévoit de travailler quelques minutes une chorégraphie de Guiti sur "La Femme Afghane". Une fois les réglages pour la vidéo achevés, on s'installe. Rapidement ça part au conflit entre Gael et Robin pour savoir comment on met en scène, Ils ont tous les deux des idées (pas très éloignées d'ailleurs), mais il n'y a pas de communication possible, et l'atmosphère deviens très tendu. On arrive à un clash et Raphaël s'en va. Situation absurde qui n'empêche pas Guiti de créer de beaux mouvements dans l'espace autour de la musique et du lieu. On travaille rapidement et bien en fin de compte.

Le concert commence avec Fantine. Une trentaine de personnes sont dans la salle. Puis le Christ et la femme afghane (avec Guiti donc) et le même programme qu'hier. Quand on joue "lundi matin" il y a une jolie demoiselle au premier rang qui se lève et m'embrasse sur la joue ; je lui dédis sitôt la ballade "irlandaise" d'écosse "lady of the lowlands"

Apres le concert je pars rapidement ; laissant dans ma guitare le cadeau que m'a fait le grand poète absurde dément vertigineux Nicolas hier soir sans que je m'en rende compte. Un très beau livre.

la Semaine Désirée
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Premier soir de notre cavalcade folle.

J'arrive à l'ouverture. En me voyant un homme se retourne et me dit "Un Dandy, enfin !" ; on est dans le marais.

Gael est devant le bar pas en forme. Robin arrive. C'est l'ouverture et la première fois que je reviens ici depuis l'interdiction du Tabac. On montre les affiches énormes à Robin. Un Martini et on descend faire le programme. Ce soir il y a Gratordéon qui jouera en première partie. Il y a dans le public Laure, Emilie-La-Muse, Nicolas le Grand Poète Absurde Dément Vertigineux (GPADV) et les autres.

Gratordéon commence avec 5 jolis morceaux, et nous dédie "notre périmètre".
Pendant le concert mon chapeau tombe par terre et une pièce apparaît à l'intérieur, je la ramasse, c'est une pièce de centimes roumaine !
Magie ou intervention poétique d'un farceur ?

Je commence par le Christ pour dédier au GPADV, puis on enchaîne les morceaux, on joue entre autre Lundi Matin, pendant longtemps gardé de coté. On a un super public et l'esprit qui se dégage de ce concert est vraiment très sympa. Il y a plus de monde que l'on en attendait et on arrive à donner le ton joyeux à notre set.

Après le concert on prend le temps du bavardage et d'une cigarette. Nicolas transporte toujours sa bibliothèque sur son dos. Il y a entre deux citations de Baudelaire, la bible et Cyrano des exploits de poètes.

Je lits mon petit poème à Theophane à Emilie, qui me donne une tomate cerise géante et une clémentine avant de prendre la route vers le RER. Sur le chemin je réalise qu'un farfadet secret qui m'avait glisse une piécette a aussi pensé à un carembar dans mon sac et je souris, ça tombe bien.

Au Thèâtre de Trévise
Alphabet desire

Tous les dimanches à 20H30
La scène ouverte du F.I.E.A.L.D.
Prix 8 € (6 € avec carte de membre !)

Festival International
d'Expression Artistique
Libre et Désordonné.
Des artistes qui s'inscrivent le soir même.
Une équipe d'animation qui donne le ton.
Un public qui monte le son.
Des dimanches soir qui vous changent les lundis matin
(Eteins ta télé et allume tes idées).

9 €, pas de réservation

suivez le lien vers la Production
Association L'ART SEINE

Théophane
Poesie
Théophane
 
Petit cheval de Bohème
Charie une cariole de mots
Bondissant en paroles, il carracole
Il viens me toucher
Et souffle à mon oreille
 
"Théophane"
C’est le nom aerien
Qui telephone aux réves
En langue des mystères
Il dit un don d’etreinte
Un long moment d’aimer
Beau dans son deploiement
 
Théophane
Grand cheval de bohéme
Charie ta cariole !
Bondit en paroles et carracole !
Nous allons trouver les étoiles
En haut des monts kyrgiz.
Au Living B'Art
Alphabet desire

Le living Bar, quant on arrive avec Nathalie, Robin est déjà là et Raphaël essaie d'installer l'écran sur une montagne de poufs instable.
Pierrot est la aussi, l'atmosphère est sympa.

On fait le programme avec Robin et on répète "J't'aurais bien invité".

D'autres amis arrivent Maude, Jérôme, Carmelo, Evelyne, Elisa.

On projette des cours métrages de Raphaël puis Karsten et Gael arrivent.
On commence comme d'habitude par "le christ", puis la femme afghane, l'oiseau, écris-moi, ange ect...

L'acoustique est étrange mais on arrive à emmener le spectacle.

Ca fume dehors et on continue la conversation dedans devant un verre de rouge. A minuit et demie, on prévoit de rentrer mais Gael nous propose de nous ramener plus tard alors on reste. Et on a bien raison car il y a distribution de galette, et c'est moi qui aie la fève.

Apres la fermeture, on doit rejoindre la place de Clichy. Tel les rois mages on défile avec nos harnachements sous la pluie et dans la nuit. Raphaël ramène la voiture à jourdain, puis Gaël nous ramène moi, Nathalie et Carmelo. Merci encore saint Gael, patrons des sans-voiture.



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