9 rue au Maire Paris (3eme)
- BlogLa nuit, je fume a la terrasse, sous la lune des chien aboient, plus loin des bruits obscurs, un prophète crasseux lave son mauvais pied dans une flaque noire.Aller a l’Est pour voir le soleil dormir encore ?Le matin annoncé, un papillon volle en ville. Cahin Caha les Marcherouteka espèrent ratrapper ces instants magnifiques qui peut être au bazar se gouttent et se marchandent ?Rapportées des montagnes des prairies de couleurs roulent vers des abimes. Je cherche mon cailloux, mon morceau d’Everest, mon petit Chamballa.Plus tard l’après midi est moite et les mots se chuchotent.Il y a des craquements de gravier au pas lent, nonchalent dans la rue.Morceau d’ombre acroupis Cendrillon vent du Choro de patience infinie...On se laisse entrainner sur les heures, fileuse du lin qui coud notre tapis.
Tous les regards te parlentQuant une voix t’etreintSon timbre clair d’opaleA la douceur d’un seinVoilié des rives, rèveFrèle petit capriceS’échoue et puis se léveEt rie des milles eclissesGorgée d’éclat, intonnations innatenduesHarmonique glissées sur les cordes tenduesAu mats des voies lactées tant flanées d’émotionsTissés de soie de faim dans les soirs de moissonComme aux moments d’eclipses ou les secondes comptesChaque mots à ta voix est la perle d’un conte.
Doux comme un chat de pas de porte,Mémoire en chapellet chamane,Un souffle, vague caravaneDes mots jusqu’ou tes yeux me portent.Son cap est léger, flouParfois ce vent là guideVers fleuves des contoursSensuels, lovant le vide.Ici des lins, des soies sauvagesFroissés au vent donnent à l’instantL’air arpentés des rumeurs sagesTranse de branches, ce souffle chanteSemis d’étoiles de sextansDes noms de routes, chemins, sentier.
Beaucoup d'amis étaient present a notre premier concert.
Nous avions réppété la mise en scène avec Stephan.
Quelques photos prises par Jeremy et Ju.
Apres une journee à trainer, explorer les coins il se plante et bois le coude au comptoir, griffone son petit carnet
J’irais te chercherL’ambre loingtaineDans ces ports du nordOu jouent des violonistes de huit ansMa tendre, je prend le train de nuitLa barque de la VistuleLe rafiot de GdanskEt m’en vais te conter quoi donc ?La mer s’appelle ZyvieckElle tire vers le septieme parralleleEt il y a pire quant on croise aux tatrasLes recifs aux ecumes de perles d’or en pluieLes réves impossiblesSi tu les savaisSi je savais les direSi je pouvait te peindre tel que je te voisLes anges rougieraient
Réveil en sursaut, ma main reste endormie. Bad trip pendant 30 secondes. On est pas encore arrivé, il est que six heure, je potasse le routard. Il fait jour.
A huit heures on arrive à Berlin. Je sort du train et je me rend compte que ça va pas être gagné. Crevé comme si j’avais pas dormi (et je cherche un endroit ou dormir) Je me rend compte aussi que je ne suis pas prêt du centre ville, le quartier à un air un peu glauque d’avant la chute du mur.
On repère au loin la tour de la télévision. Je me ballade un peu autours de la gare, y’a un marché aux puces avec plein d’objets datant de l’aire communiste.
Il y a aussi un Trabi Safari ou les gogos montent en trabis pour aller visiter les quartiers glauques.
Enfin je me décide à réserver mon hôtel, d’abord d’une cabine qui ne marche pas. J’opte en fin de compte pour le Transit Hotel 19 euros la nuit. Le problème basique réglé je tel à la maison et m’achète un ticket de métro. La suite deviens classique marche entre Alexander plazz et la porte de Brandebourg avec une séquence émotion au monument mémorial du martyr des juifs et la statue de la mère à l’enfant mort.
Puis halte coup-de-barre devant le Reichtag. Grande décision de se rendre à Elisabeth Garden. pas si simple avec le métro berlinois, mais les gens sont sympas et n’hésitent pas a me renseigner. Je monte jusqu’au point de vue sur Berlin en traversant le parc surpeuplé tellement il fait beau. les allemand(e)s ne sont pas farouche à montrer leur nombril !
Puis un jus mutivitaminé et on explore une chouette rue. retour galère en métro jusqu’à la gare ou j’avais laissé les affaires en consignes. Sa donne lieu a une rencontre avec un architecte sympa. Puis on se rend à l’hôtel en ayant demandé son chemin a une adorable jeune fille. La marche mémorable dans un super quartier de Berlin, petite guinguette en plein air vite repéré, belle lumière, on reviendra avec l’appareil photo après !
l’hôtel est super chouette, un peu planqué dans un genre de terrain vague entre des immeubles en démolition et des en construction.
On monte en ascenseur, c’est très propre. je me douche et remet les bouts direction la guinguette ou je sirote une Berliner, puis taille un bout de gras avec le serveur qui me refile deux gentilles poignées de boeu (voir la suite). Chemin du retour. On s’arrête par hasard dans une auberge datant de 1918, commande une salade a la serveuse extrêmement charmante, paye l’addition avec 5euros de plus que la charmante lui rend et rentre charmé.
(un aspegic et au lit)
Journée formidable.
Arrivé 30 min à l’avance, ça laisse bien le temps de se siffler une petite bière en terrasse ! au "Béret basque" en face de l gare du nord. Il fait aussi restaurant et on repense à la journée qui viens de s’écouler. Lever 9h30 pour partir vers 10h à Paname. A la boutique vietnamienne pour récupérer la robe de Nathalie, elle est toujours pas prête, qu’a cela ne tiennes on achète ce petit carnet à la boutique "trait" juste à cotés.
Puis chez Gibert Jeunes, un guide du routard "Allemagne" qui nous sera fort utile. Là on se fait accoster par une charmante étudiante en édition qui nous demande notre avis comparé sur les divers guides touristiques existant et semble s’étonner lorsqu’on lui dit qu’on préfère ceux qui n’ont pas d’illustrations !
retour à Meudon, je monte à l’observatoire en prenant soin d’emprunter la rue ou je risque de croiser la belle astronome, mais pas de chances pour cette fois, tant pis. Sur le web je cherche les adresses des copains puis rentre chez moi tout ranger faire la vaisselle etc... regarde un bout de X-files me lave les cheveux cherche mes clopes pendant que Jérémy m’appelle 3 fois et s’impatiente.
Je les rejoins donc donc près de l’Observatoire et on va chez eux boire un sirop de fraise pendant que Jérémy joue a son nouveau jeu je discute avec Elodie qui pelle les patates.
Viens l’heure de lever l’ancre et un dernier au revoir. Puis train, métro et voilà
Plus tard dans le train me voilà degot. je suis dans un wagon mais pas avec la belle blonde que j’imaginais, on est trois et y’a que deux rangées de banquette, ils parlent qu’allemand et ne me donnent pas envi de l’apprendre.
1er contrôle, 1clope-sandwich-nuts, puis un second contrôle charmante et sympathique mais stridente comme un réveil. Finit par Ciao. Cigarette. Dormage plié en quatre. Puis contrôle des papiers.
Le gars prend trois sièges, me voilà coincé sur un seul. je sort mon matelas et dort à même le sol. Je suis en Allemagne.
Moi je suis donc à Prague et toi tu n’y est pas, alors je t’ai cherché.Un peu dans ces pavés que ton pied eut foulé.Dans les yeux du gamin, son grand parapluie bleu, à cotés de sa mère.Aussi sur le pont Charles, six heures du matin, sous la douce pluie fine.Dans les coins de ruelles, plus propres qu’a Paris.Au reflets de la pluie qui brille sur la pierre quant le soleil reviens.Et dans mes discutions avec une statue qui sait si bien se taire.C’était aussi a Gdansk, au nord de la Pologne, un galet orphelin de sa mère Baltique.Et tout ceux Polonais, Voyageurs, Bohémiens avec leur amitié.Et enfin ma fatigue et ma joie et ma faim au moment de t’écrire.
Monstres ! Ils déforment les corpsEt les âmes au besoins du plaisirOn vie un luxe abrutissantIls assèment en bleuglantOn Ramasse en bélantRegardez-les !Ils rient quant on baise leur pauvre cul de foireSeuls de maigres aillonts font de veine priéres"Liberté ! à voller !Liberté ! à voller"Ils n’ont qu’a vendre.
Début d’étéOrage et ChaleurJe traine dans les ruesEt dans chaque regardJe cherche mon salut
En ivresse, joyeux bohèmeTon nom me dessine un carêmeDouce Lili qui lis mon rêveEt qui de toutes belles lèvresSouris peut être, pour que tu riesJe tresserai des âneriesPanier emplis de souvenirsPapier d’ame ou le cœur se prisPlié en sampan qui chemineFroissant tes mains en mer de chineLigne de vie, moite, dériveA l’eau les mots s’en vont survivreMais l’amour là , ce fou du tempsFeu d’olivier, buisson ardent.
Mes rêves sont desert, mais chaque grain de sableRaconte son histoire, souvenir d’avec toiQuelques vues de ruelles, des contes d’autrefoisChanté d’avec ta voie qu’un Soleil enlumineMes verres ont des air et j’y vois des miragesMorceau d’horyzon que je me pousse à atteindreJusqu’a une heure etrange on voit le ciel s’etendreSuis troublé de fatigue et j’en brise ma mine.
Une voile envolée à l’instinct bat son ventPathétique affolant des pigeons parisiensInutile perverse du temps ou tout ce vendFaut de belles gitanes, aussi des magazinsDes réveur achetés aux fleurs bleus pathétiquesCompte de mauvais pieds d’un air mathématiqueOn est tous des poetes et même en politiqueDes poussées d’esthétique aux gros tas pleins d’ethiqueNageant la brasse ethnique des tant pis numériquesLes poumons encrassés de villes pneumatiques
On la berce de pasCette ame nonchalenteComme un pan de manteauQui garde le parfumCette saisonEst comme un vieux cofretUn paquet d’enveloppeEt de papiers jaunisTrainera dans un coinQuant je serais rentré
Chemins de neigeLa route est sure et sans dangerBordée de rumeurs cristaline
La pluie à sa beautéeAccroché en gouttelettesAux branches dénudées
Avril folle saisonDes ailes clapotentRésonnentUn souvenir me trotteFeu l’hiver sonneA l’aube polénisentPolissonnesLes œuvres promisesAvril voiles fremissentFrissonentLes pétales, la peauCe que c’est de capriceD’horizonAbsente dans mes mots
Le vent est pareil a mes idéesDans la nuit humideJe rentre