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Cayriech
Souvenirs

C’est mon village... le lieux ou j’ai grandit.

Il y a la maison de mon grand père avec un pigeonnier carré, et beaucoup d’arbre a moins d’un kilomètre du bourg.
Il y a un près qui est a nous aussi et qui descend vers la rivière. Mon grand père y a planté des arbres, comme sur le flanc de la colline de l’autre cotes de la maison. Avant ces terres étaient loués a un agriculteur du coin.

En plus de la maison et du pigeonnier, il y a une autre maison plus ancienne "la maison vielle", une écurie ou étaient les vaches de mon grand père, il y a encore leur noms sur des ardoises d’écolier "Mireille" "César" pour les bœufs aussi.

Aujourd’hui c’est un entrepôt de pièces mécaniques. Il y a la dedans toutes les pièces d’une moissonneuse batteuse entre autre. Mon grand père ne savait pas ou la mettre et n’en avait plus vraiment besoin. Je crois aussi qu’elle était en panne et invendable. Il l’a alors démonté en pièces détachées rangées là . Nos chattes venaient y faire leur portées entre des planches, ou dans le foin de la grange au dessus, dans un vieux panier d’osier ou une des vielle valise éventrée d’où sortaient des bouts de laine. Mais il y a de gros rats maintenant alors elle vont ailleurs. La jument de mon grand père (un poney en fait) dont il aime s’occuper est toujours là . Cette écurie fut le théâtre de mémorables parties de cache cache.

Des lapins aussi y logèrent mais comme c’est un lieux très obscurs, sans lumière et froid ils périrent vite.

Au dessus de l’écurie, il y a la grange ou on range le foin et la paille pour la "jument". Chaque année, quant on a fauché nos prés et le terrain on rentre le foin. On ouvre en grand une immense porte située a deux mètre du sol. La charrette est chargé de foin a ras bord et on se fait passer le foin du haut de la charrette a l’intérieur de la grange par cette porte a l’aide de fourche. Ceux qui sont dans la grange prennent plein de poussière, et on se gratte. La douche est bienvenue après.

Je l’ai fait pour la dernière fois l’année du bac, juste après la dernière épreuve et avant d’aller faire la fête avec les copains.

Cette grange est superbe. Notamment la charpente qui a l’age des bâtiments (200 ans au moins). Un des mur (au nord) est en pierre. le reste en torchis.

Quant on était jeune un jour j’y suis monté avec mon cousin. Il est passé a travers le planché qui était pourris et est retombé dans l’atelier du grand père en bas sans une égratignure. A 50cm d’une machine en fonte qui aurait pu vilainement l’amocher.

Une autre fois on a trouvé dans un des poteaux de la grange un parchemin mystérieux en grec. Plié en petit morceaux. On a jamais bien compris ce qu’il y faisait ni depuis combien de temps il y était. C’est un mystère qui perdure...

Donc sous la grange et a cotes de l’écurie c’est l’atelier du grand père. A l’étage a cotes de la grange il stocke les planches ramenées de Normandie dans les années 50. La scierie qui permet de refaire des planches est a cotes de l’atelier.grande scie qui peut faire d’un grand tronc de belles planches. des rail pour porter le tronc. Elle marchait avec un gros moteur électrique mais mon grand père a confectionné un système pour quelle marche avec le moteur de son "som 35" un tracteur SOMECA.

Dans l’atelier tout ce qu’il faut pour scier, faire des moulures, du parquet, raboter ex... un bric a brac fantastique aux bonnes odeurs de sciure de bois, avec des copeaux partout par terre. On venait y chercher des petites chutes de bois pour jouer, dans nos mains elle devenaient future sculptures, épées magique, ou bien cale a livre.

Sur le terrain il y a beaucoup d’arbres. Un prunier très vieux dit de" St Jean", est ce parce qu’il faisait des prunes pour la st jean ?, pleurait de la sève qui séchait a l’air libre sur ces branches basses. On recuperait ses stalactites de couleurs orange translucide, un peu comme de l’ambres et ils devenaient les bijoux de nos coffre a trésor.

Devant la maison et a cotes de la route il y a toujours eut une surélévation du terrain, la ou on a mis la terre quant ont été creusées les fondations de la maison "neuve". Mon grand père y a planté des arbres et il y avait une petite limite en terre autours de ce qu’on appelait "la demi lune" a cause de sa forme. J’allais cueillir pour ma grand mère les plus belles violettes que je trouvais, parfois je coupait la tige trop court et elle les metait dans les petits verre a liqueur, avec un peu d’eau.

Ma grand mère a planté un joli Lila qui pendant des années a donné un tres beau Lila blanc qui sentait tres bon aussi.

Voilà que ces souvenirs me reviennent aujourd’hui quant je vais me promener autours de la maison, les nuit de pleine surtout, la maison ressemble plus encore a celle de mes souvenir car en plein jour on voit bien qu’il y a eut des changements, comme l’antenne satellite ou des arbres qui ont disparut, le tas de fagot qui faisait notre cabanne aussi a bien servis a chauffer un hiver.

Au Connétable
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Je sors de saint Michel vers 19h, et marche à pied par ce temps sibérien en frappant dans mes mains et en chantant "l'air des partisans" version 1917, révolution d'octobre.

Au Connétable, il n'y a pour l'instant que Raphaël, sur son portable qui finalise des retouches sur le clip de Paris 2006 (un peu de patience et tu verras cela cher lecteur).

Gael arrive puis robin, on attend aussi Samy Braha. Gael et Raphaël installent la salle pour la projection en bas. Gros stress qui me rappelle notre tournée estivale.

Il manque une petite prise. Gael et Raphaël filent en scooter récupérer ce micro grain de sable qui pourrait gâcher la soirée. Et Gaël en oubli son chapeau chez Raphaël.

Le public arrive, nombreux (entre Autre la Compagnie de l'Escargot et là pour un au revoir avant des vacances méritées en Italie).

L'attente se fait un peu longue, le stress monte. Avec Karsten on s'accorde en public et c'est comme le début du spectacle... Mais on part un peu maladroit et c'est un numéro de clown musicien.
Gael et Raphaël arrivent, font les réglages, Robin prépare le programme.

Je monte annoncer le concert pour dans 10 minutes et ramène Samy.

Le concert commence par l'intro de Robin, puis Samy au Piano pour trois superbes morceaux, influence de piano Jazz qu'on imagine bien se transformer par accent en swing Gitan. Beaucoup d'émotion sur "le Juif et le Gitan".

Puis Karsten et moi on joue "Le christ". Karsten improvise des choses assez bruitées, très inspirées. On joue 13 morceaux dont l'Oiseau, d'ailleurs je me plante et commence la femme Afghane et c'est Gael qui me reprend avec un "Chut" poétique.
Puis la femme afghane justement, écris-moi, le fada, lady of the Lowlands (en deux parties ), La petite fée de la roque jaune, légère comme une plume, Le sire difficile ce soir là, Ange aussi pas simple, un peu trop d'emphase sur la fin, J't'aurais bien invité, Clelie et la poésie. Bref un Karsten Farceur, un Gilles Rêveur Un Gael "de profundis" et un Robin fragile. Rencontre improbable, étonnante et pourtant bougrement vrai.

Après le concert, Karsten s'envole vite. Nous on va manger en haut un gros stock de cuisses de poulet avec un peu de riz et quelque sauce. C'est délicieux. A notre table on a la plus charmante des compagnies et je me dis qu'on a beaucoup de chance et que la vie d'artiste a vraiment du bon.

Après avoir visionné en pirate dans la cave le clip de paris 2006 on lève l'ancre vers les cariatides avec notre équipement sur le dos. Gael va récupérer la Muse de passage a Paris. Les cariatides sont fermées. On va chez Raphaël où Emilie Et Gael nous rejoignent. Grande discussion, un point sur l'état actuel de notre aventure. Ce soir là, on était autour du feu avec une boussole à se dire la route faite et imaginer la route à faire.

Raphaël nous laisse à notre discussion dans son salon.
On rentre chez Gaël pour parler encore...

A 6 heures On ramène la Muse à Fontenay aux rose et Pierrot dans sa Lune.

Au Connétable
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J'arrive en premier, à sept heures et demie, seule au bar une femme presque ivre me regarde d'un œil pâteux.
Ganya en bas tripe sur l'orgue électrique.

Je prends un martini, et attends mes compagnons. Ben Nodji ne tarde pas à arriver, puis un ami à lui sympa avec lequel je discute, puis Nathalie de la Cimade.

Des amies de longues routes arrivent, Nabila et Sébastien qu'on est bien content de revoir, Elisabeth et Laure avec qui on discute de la lutte anti-publicitaire ! Robert Jonhson lui aussi était donc là ce soir.

Il y a aussi Eloisa, Elisa et Isa.

Le concert commence vers 9h30. Après la lecture du texte introductif de la soirée par Nathalie, je commence par le Christ, l'oiseau, fada, la femme afghane puis Paris 2006. On rajoutera la poésie après cela, pour clore le tout et annoncer Arthur Ribo.

Arthur me recrute comme guitariste sur le premier morceau, puis il y a un texte génial qui parle de neige, de liberté et de misère. Je retourne sur scène pour un blues et enfin le guitariste d'Arthur arrive.

Il y a aussi quelques chanson de Ben Nodji.

En haut je sirote un mélange de martini, gin, campari, agrémenté d'une tranche d'orange. Ça va. Et Marco nous offre des accras de Morues avec sauce thaïlandaise. Très bon, et ça engage forcement la conversation sur les morues et les maquereaux. Le jeu de qui de Marco ou Gael en saura le plus sur les milieux glauques.

On retourne sur scène pour le dernier morceau, puis on restera comme d'habitude à discuter encore un peu, regardant le connétable se vider et les amis rejoindre leur chaumière.

Je perds quelques notes de piano dans un coin tandis que Gaël surveille son amour.

On rentrera en voiture de Jourdain, ça pourrait être un grand voyage à travers le désert de Palestine si on ne traversait pas Paris.

Au Connétable
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Gaël vient me récupérer à Montparnasse, à côtés du marché des artistes du bd Edgar Quinet.
On était allé se promener l'après midi au cimetière de Montparnasse.

Chez robin on se prépare rapidement avant d'y aller. On a choisi quatre morceaux. Le christ, Fada, La femme afghane et Paris 2006.

On arrive tôt, mais Ben Nodji est déjà là. Je bois un verre et discute un brin avec une américaine à Paris.

On fait une séance répète - photo avec Roland Fontenier.

On va manger un fallafel rue des rosiers. Et on rentre en le mangeant.
Le concert commence par nous après un texte lu expliquant le contexte du festival Migrant'scène.
Après nous, c'est Ben Nodji, avec des interventions d'Arthur Ribo. On était content de voir ce soir Emilie, Eloïsa et Roland entre autre.

Après le concert il y aura une bonne rigolade en haut avec Gael et Emilie, tandis qu'on mangeait les petites pâtisseries qu'Eloisa avait oubliées....

Au retour, Gaël me ramène en scooter. On croise la jambe de Sarah Bernardt, très belle dépassant comme morte d'un scooter devant nous.

A l'Opus Café
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A 16h30 Gaël m'appelle. "Je suis en bas dans 10 minutes. J'imprime en vitesse mes 30 "souvenirs kirghizes", document de travail important et je descends le rejoindre.

On passe rapidement chez moi récupérer ma petite caméra et puis c'est la route vers Paris en scooter. Les grèves sont fortes, et il y a de gros embouteillages qu'on gère en passant entre les files de voiture, et en jouant au labyrinthe avec les automobiles.

Dans ces conditions, j'ai quelques appréhensions lorsqu'on s'engage sous le pont de l'Alma.

Mais on arrive entier chez Robin. Je m'habille et on prend la route vers le canal, puis longe le quai de Valmy on rejoint l'Opus Café. En chemin on croise quelques-unes unes de nos affiches.

A l'opus l'équipe s'affaire à installer les lumières. On pourra faire des essais sons mais il faudra attendre avant d'avoir une amplification meilleure pour faire des réglages définitifs.

On attend donc pendant le vernissage de l'exposition. Au mur il y a des tableaux, des visages d'africains, aux couleurs assez psychédéliques. Le tout assez esthétique.

Je prends un GinTonic comme ils n'ont pas de martini. Elisa arrive. Robin fait et refait le programme, il est comme un chercheur en proie à une vilaine équation, avec le même désir de parvenir à la solution miraculeuse, l'illumination !

Mais oui ! Après l'heure tourne c'est le christ ! évidemment. Moi je m'ennuie et tourne en rond, je vais piquer une réglisse, un bretzel, marchant de ci de la. Je m'installe sur le canapé où Elisa me photographie.

Après avoir attendu un moment c'est à nous de faire les réglages, puis de commencer à jouer vers 21h30.

On joue une heure (14 morceaux). Il y a du bruit de discussions mais les applaudissements sont nourris.

Finalement on a de bons retours.

On finira la soirée à l'étage devant une bonne assiette. Avant de repartir, je fais la rencontre de Line, être étrange, très drôle et à qui mon chapeau, lui donnant des airs de danseuses de cabaret, va admirablement.

On rentre en voiture à Meudon tranquillement grâce à ce saint homme de Gaël.

A l'Attirail
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nous jouerons en 1 ère partie de "Gratordéon"

9 rue au maire 75003 Paris

- Blog
Le FIEALD
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On était hier soir sur la scène du FIEALD (Festival International d'Expression Libre et Désordonnée) , au Théâtre de trévise. Vers 19h 30, pour les inscriptions.
On a visité rapidement la scène et puis on a eu le temps de stresser en mangeant des biscuits.

Les autres artistes se préparent, il y a là la mort en personne, un comique anxieux et sérieux, une contorsionniste envoûtante.

Le spectacle commence, à peu près 200 personnes dans la salle, on passe en second. On joue "paris 2006" et c'est fini me dis-je. Mais à peine descendu, un des gars de l'équipe d'animation vient me chercher, je ressemble à Harry Potter et on va faire un truc marrant, je remonte donc sur scène pour parrainer un "petit jeune" ; Je fais l'Américain, et hop ! Le tour est joué. Et voilà qu'on trouve d'autres correspondances Robin, c'est Chabal, Gael Gustave Parking ou bien Coluche.

On remontera donc une fois encore sur scène avec Chabal "Quesque c'est que ces conneries" et Coluche "Enfoirés !".

Voilà et on espère donc revenir passer des soirées comme celle ci dans cet endroit sympa.

Au Limonaire
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Je passe la journée avec Eline (au beau ventre arrondi d'un bonheur prochain) et Samuel, conférence sur Marcel Jousse au programme. Malgré la fatigue je tiens le coup. Vers 19 h je suis au limo. Stressé. Ce soir il y a des gens que j'aime beaucoup qui seront là : Fabien, Jeremie, Elodie, Fanie, Sophie, Eveline, Elisa et j'en oublie.

Karsten arrive tôt. Un peu après Robin, en grande forme et on mange ensemble un poulet aux pâtes en faisant le programme. Aujourd'hui on passe après la William's Gosth Dance.

Tout l'enjeu est de savoir si Gaël sera a l'heure. Et il y arrive. On commence comme hier avec le Christ puis l'oiseau. On capte le public et on se sent bien. Il y a une Lady des Lowlands dans la salle et c'est pour elle que je joue ma chanson de troubadour. On finit dans les rires avec "Les locataires" et ça se poursuivra avec David Lafore. On discute en buvant du vin avec Karsten, et on est bien content ; il part demain pour Glasgow.
Très bonne soirée. On rentre avec les potes par le bus de nuit. Fatigué !

Au Limonaire
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Je bosse assez tard mais j'ai le temps de passer a l'appart et d'y rester un peu avant de reprendre la route vers le limonaire. J'arrive vers neuf heure, un peu a la bourre et robin a déjà dîné avec les gars de la william's gosth danse. Il y a du monde et on a le temps d'attendre Gaël, dans la cave aux artistes, ou il y a des fruits et du vin. On discute, regarde les instruments, feuillette la "grande histoire de la chanson française". Gaël arrive pendant la william gosth dance mais Karsten n'est toujours pas là. Il arrive enfin pendant que David Lafore fait son tour de chant.

On monte sur scène après. On s'accorde et on commence notre récital par le christ, puis un programme de morceau poétique. On a du mal a gagner le public, malgré de belles choses sur "écrit moi" entre autre.

Dans le public, il y a Eveline, Elisa entre autres.

Je rentre avec Gaël et c'est mon jour de chance ! Un festin a été préparé par St Isa, "patronne des pauvres artiste habitants en banlieue". Foix gras et huître royales. Avec du bon vin. Je me couche heureux comme un artiste (mais le ventre plein).

Ce que j'y voit
Poesie
Une femme dans la nuit
Malaise
Il dit "il me faut le dire"
Elle dit "quoi...?"
"Ce que j’y voit
C’est tout petit
En même temps c’est le monde
Qui s’incline
Qui se courbe
Autours d’une nuit
Puis un eclat joue
Qui transperce
C’est vrai
Tes yeux
Ils transforment
Et liquident
Le monde"
Il a baissé le regard
Il le relève
Il voit le monde
"Rue de l’hirondelle"
Au connètable
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Un nouveau paquet de clope pour tenir le stress, je rejoint le Connétable vers 20h.
Autour de la petite table en bois a droite sont attablés Fantine Léou, Clarrisse, Au bar Robin discute, je prend un café puis un Martini Rouge (avec une rondelle de citron).

Ce soir encore des amis sont venus nous voir, Il y a notamment Nicolas le Grand Absurde Dément Vertigineux que certains connaissent sous le nom de "Laurent Jerry". Il y a Maria aussi.

Fantine et Léou jouent en premier. Une fois de plus la magie passe. Et pour finir, ce sera une nouvelle valse pour rien.

On a pas vu le temps passer et c'est a nous, je commence a jouer le "Christ aux oliviers" alors que Karsten n'est pas encore installé. Il arrive et on reprend tout depuis le début. On est encore interrompu par Gael qui viens ramasser une crotte de chien.

Enfin on commence, par une version très longue du Christ, Karsten très inspiré, ce qui promet pour la suite. C'est un programme plus equilibré qu'hier que nous jouons aujourd'hui. Et on ressort de vieux morceaux comme "l'heure tourne". A ce moment justement la muse apparaît dans l'encadrement de la porte, recroquevillée et qui nous fait un petit signe. Je ne sait par quel miracle elle aura quitté son nid Agenois pour ce retrouver ici mais ça nous fait rudement plaisir. D'autant que Karsten est inspiré du diable pour ce morceau là.
Et il enchaîne en assurant incroyablement avec du violoncelle "métal" sur Sire. Il faudra penser a lui offrir un nouvel archet pour son anniversaire.

On finit par "ange" un brin bordelique, ça part dans tout les sens entre robin et gael et j'ai peur qu'on perde un peu le sens et la mesure d'un si beau texte.

La soirée se finira rapidement because boulot demain, autour d'un dernier Martini, entre Buzzati, Umberto Eco et de "cape et de croc".
Je m'en irais un peu pressé, mais passant au pied de notre dame je ralentis car comme glissé par des esprits de la nuit me viennent ces mots :

Ce que j'y voit
C'est tout petit
En même temps c'est le monde
Qui s'incline
Qui se courbe
Autour d'une nuit
Puis un éclat joue
Qui transperce
C'est vrai
Tes yeux
Ils transforment
Et liquident
Le monde

Et tout heureux je prend mon RER, euphorique. Un touriste anglais crois voir le fantôme de Dickens.

"Au Connétable"
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C'est vers midi que je suis rentré a Meudon, Bruce Chatwin en poche, pour me préparer pour le concert. Tout beau et costumé en escogriffe je repart dare dare, retour sur paris. En mangeant mon croque monsieur dans le RER j'attire le regard de touristes anglais et américains de retour de Versailles.

Drôle de chapeau aussi qui me fait passer pour un magicien respecté parce-que peut être, avec un tour de plus dans son sac.

Répétition chez Robin, Gael est fatigué, puis on se rend a pied au Connétable. Devant un Martini rouge je trinque avec l'apparition de Jean Seberg et n'en crois pas mes yeux.
Pendant ce temps les gars installent la salle en bas et cachent une paire de chaussure de femme, sans femme a l'intérieur, sous un chapeau.

Les amis arrivent, comme c'est assez habituel en fin de compte, et on discute de chose tout a fait originales en revanche de Richard Anconina a la Patagonie en passant par l'ocordage nécéssaire de ma guitare.

Le concert commence avec Gratordeon. Dans leur périmètre, ils nous entraînent sur de la poésie bitumée des plus subtile.

On joue a trois ce soir, Gael Robin et moi. Je commence par offencer Bach en public et je crois qu'on ne peut faire pire en tant que musicien. J'ai connu ce moment de solitude ultime des doigt qui ont oubliés.

Peut importe on rattrape l'Oiseau au vol avec gael et son texte en introduction du poème de Robin.

Je ne m'attarderais guère ce soir en palabres et bouderais le fricassé de poulet pour rejoindre mon Meudon.

On remet le couverts demain.

Tentative
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Des bruits de chaîne dans la rue de Trévise m'indiquent sûrement que j'arrive en même temps que mes deux coreligionnaires.
Ils arrivent chapeautés, l'un avec son éternel Stetson, et Robin, plus original, couvert d'une toque à la "slave". Moi j'ai mon haut de forme tout simplement.

Le mal de gorge me pousse a faire étape au Limonaire, pour prendre un grog. J'explique la recette au serveur pendant que s'installe une carte blanche. Une ancienne peintre excentrique australienne, apparemment ivre, admire en anglais instable mon haut de forme. Elle ira même chercher un de ces tableaux représentant un jeune homme en haut de forme. Fort bien...

Je rejoints les camarades au Théâtre de Trevise ou nous envisageons de jouer pour la scène ouverte du FIEALD. Ce sera pour une autre fois, qu'importe on avait un plan de replis, le concert de Jeanne Garraud et Yeti au Living Bar !

On arrive pour la fin du set de Yeti, énergie renouvelée ! et il faudra lui demander comment elle produit cette électricité sans pétrole ni nucléaire !

Puis Jeanne et Vanesa Garcia. Le duo est très beau, le talent et la grâce de Vanesa aux percussions ,des textes poétiques pleins de questionnement, la voix de Jeanne...

On mange une tarte salée avec salade à cotés des artistes qui sur les tables en bois, au milieu de reste de repas se partagent le chapeau.

Une soirée qui finit tôt (pour cause de passage à l' heure d'hiver). Bien, je rentre en toussant dans mon écharpe.

L'alphabet désiré fait son cinéma.
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On est le 22, st Elodie frissone, il fait froid ces temps ci, grève de RER, alors il faut du courage, quant on est fatigué pour tout de même partir en vadrouille vers ce bon vieux connétable.
On ne joue pas finalement aujourd'hui, et si je me donne la peine d'un voyage ( pas si désagréable que ça tout de même ) en RER-C, c'est pour les charmes de Fantine et le talent de Raphael.

En effet ce soir Fantine et Léou ouvriront la soirée, et seront suivi par "ce jardin là" le documentaire de Raphael finement retouché et ajusté avec l'aide de Robin, pour l'occasion.

J'arrive vers 8h, Raphael, Gael et Robin ont déjà installé l'écran de projection en bas.

Le concert commence à neuf heure et un verre de martini à la main, on a le loisir de croiser quelques amis. Maria et Eloisa de la "Compagnia della Lumaca", Gael Bordet, Phillipe qui nous a fait travailler a nos débuts avec Gael, Isabelle, Roland ...

Le concert est très bien, Fantine et Léou nous interprètent "Quant je me vois", "Ton odeur" et "Mme félin". Puis c'est le film qui commence. La salle est très rempli, des retardataires arrivent par la suite et restent même dans le couloir.

Après le film il y a un temps de débat, sont présentes certaines des personnes qui animèrent le jardin entre 2001 et 2005.

Encore quelques palabres échangées, juste le temps de se trouver juste pour le dernier RERc de ce temps de grève et je me mets en route, dans la nuit de cet automne froid et clair, au pas de course, en espérant couvrir la distance jusqu'à st Michel en dix minutes... "pense a Guy Moquet" me crie Gaël... Qui m'apelle ce matin à 10h44, petite voix a cause des inspecteurs du travail en cours, pour me demander si je suis bien rentré !

Première partie de Cyril Zakoff
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On est venu faire la première partie de Cyril Zakoff. Je me pointe assez tôt et sirote un Martini. Deux ici dissertent sur le bien ou le mal du téléphone portable, dans une joute verbale bien animée. Echanges acharnés, avec arguments percutants ou vils. Et ça se finit en trinquant.

Fantine arrive, puis Robin. On va répéter un peu en bas. Et puis le concert commence, on joue nos cinq morceaux.

La soirée se finira jusque tard dans un bar à chicha de la rue Quincampoix, en compagnie de Maria et Eloisa, chouette moment que ce bout de sud dans l'automne à Paris. Un lieu un tantinet rhétorique peut être, mais irréprochable de toute manière. Doux et intransigeant.

Week end Festitival et Concert au Connétable
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On a trainé beaucoup ces derniers soir vers " Le Connétable".

Vendredi soir j'y allais après étre passé au "Bar roc" pas loin de Belleville pour écouter Karsten, Delphine, Nicolas, Cyril et compagnie de "L'Arbre à Oreilles" . Puis j'allai donc au Connetable. On y croisait quelques amis dont Fantine et Leou. Alain Leprest y était aussi.

Le concert de Fantine était bien, il y a eu de beaux moments, notamment grâce au petit chien qui semblait étre si bien auprès de Fantine quand elle chantait "L'histoire de Mme Chat et Mr Oiseau".
En duo avec son papa sur "une valse pour rien" c'est beaucoup d'émotions.

"T'inquiète Lazare" vient après pour chanter des chansons de "La rue Ketanou". "Il y a des cigales dans la fourmillière", et on ne peut rien y faire...

Avec Gaël on a eu envie d'aller manger un libanais rue st André des arts. On se met en route et on croise l'ami philosophe poète illuminé au vélo-bateau, sur un banc, occupé à discuter avec un hollandais (volant) de passage. On lui joue quelques morceaux et puis on trace jusqu'au libanais où on arrive trop tard. Juste à la fermeture du rideau et rien n'y fera pas de dajaj aujourd'hui.


Samedi, j'ai fait un chouette périple pédestre entre la Porte de Versailles et le Connetable. Avec diverses circonvolutions de trajets pour profiter des bienfaits de la marche.
Au Connetable il y a "Au suivant" qui joue. Ensuite c'est David Rougerie, un occitan lui aussi...
La france gagne au rugby et les rues se remplissent de klaxon et d'ivres pavloviens répétants les gestes du rugby. Tout le monde y va de son "on a gagné "ou "on les a n------".

Je rentre avec Gaël vers st Michel, c'est la nuit blanche et la France est en demi-finale : les rues ne vont pas tarder à devenir glissantes, — direction Meudon.


Après avoir bosser à l'Observatoire avec Gaël, on retourne au Connetable avec halte au libanais pour réparer la frustration de vendredi soir. On attend longtemps.

Au Connetable il y a Titi et plein de gens de Festitival dont les "Kitoslev", et c'est l'occasion de saluer tout plein de gens que j'aime bien avant de rentrer sans avoir joué (mince ! pourtant l'autruche etait venue pour ça). Je préfère me préserver pour lundi soir


Lundi soir , premier concert avec mes nouveaux souliers de scéne, des botillons en cuir retournés. Gaeë, Robin et Pierrot installent les chaises pendant que je m'accorde.
Je m'installe devant quelques Martinis en attendant le monde. Hel arrive assez tôt et on a le temps de discuter devant un verre.
Sandra, arrive aussi et Cyril de "La fille d'en bas" commence à jouer qu'arrive Maria, avec dans ses bagages plein de papillons de plumes vertes .

Le concert commence par moi et Karsten sur "Le Christ aux Oliviers". Il y a quelques changements en cours de programme, quelques hésitations mais ça se passe bien et il y a "Le roi" bien réussi et "Ange" aussi.

Après le concert on restera un peu profiter de la soirée, buvant d'autres martinis les yeux perdus dans de chouettes yeux, ou le rire aux lèvres, taxant des cigarettes (la derniere toujours), prenant des nouvelles saluant des amis, faisant deci delà quelques mots poétiques, puis revenant vers le bar on retrouve Lamine couché sur sa guitare qui chante des airs tristes, on fuit la fumée du bistrot de retour vers la porte en bousculant quelques uns presque ivres et qui ralent, on se met dans l'encadrement et on se souvient ici se tenait l'ami Malik, parti trop tôt cette fois là.
Le Connetable concentré d'agitation de vie où le présent doit se tasser avec les souvenirs pour se tenir chaud dans ce lieu de carrefour. Il y a l'ivresse, les mots, la musique et les rires mais aussi.... le fricassé de poulet qu'on va prendre à l'étage, Le repas des artistes où le pauvre encore a son assiette. Quelques forces encore avant qu'elle ne s'envole.
Heureusement, chez Isa aussi il y a encore le lit du pauvre.

Festitival encore...
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Cette fois-ci c'est au Café de la Plage que nous nous retrouvons vers 8h. Dans le métro un couple de musiciens (accordeon-violon) jouait super bien. J'ai applaudi mais bien seul.

Au Café de la Plage Robin est deja là, il y a aussi Yeti et les Kitoslev avec leur jolie pancarte.

Je vais fumant ma pipe boire un picon dans un coin du bistrot. A la cave on mange un brin en trinquant avant que ne commence la soirée avec "Le petit rouge". Puis c'est Robin et moi, une version du "Christ aux oliviers" surprenante où le public participe fort, puis "Paris 2006", "Jt'aurais bien invité" et les classiques "Ange" et "ecris-moi", sauce Robin-Gilles. Un peu de bruit au bar à côté mais ça va.
Une version de "Lady of the Lowlands" que j'ai spécialement dédiée à Elodie from Kitoslev and she gave me a kiss after the song.

J'ai encore plus profité à cette occase aussi du talent sublime et dejanté de Yeti.
Chouette.

Week-end Festitival
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Gros rouge, mégots et chanson française.

Après un après midi passé avec Sandra à boire du thé et parler de nouveaux projets, je rejoins Gaël et Robin chez lui pour une repète. On doit jouer le soir même dans un bar de la rue Ste Marthe le "Bibax". C'est impromptu parce qu'une place s'est libérée au dernier moment.
On y va pour jouer vers les derniers, juste avantyeti. Le lieu est pas super approprié, c'est petit, il y a une grosse colonne au milieu de la salle. Le concert commence par du bon blues acoustique, puis quelqu'un dont j'ignore le nom et je préfére l'oublier. Apres c'etait Mme Gina de Toulouse, chanson à gouaille parisienne superbe. Et enfin nous. En attendant de retrouver -------- qui joue de la guitare sur le film de Raphaël "Ce jardin là". C'est assez drôle et on rigole bien.

On ne dira pas grand chose sur ce concert là qui s'est passé dans des conditions difficiles mais nous nous serons battus et cela c'est bien passé. Yeti m'a assez impressionné. On est reparti juste après avoir rencontré les filles des "Dames patronnesses" sympa.

Le lendemain on commence par aller flaner à la broquante à la recherche d'un haut de forme qu'on ne trouva jamais. Puis on se prépare à une petite répète avec Robin. Vers 17h on se rend au square derriere l'hotel de ville de Gambetta. Sous le kiosque vient de jouer "L'arbre à oreilles" et maintenant c'est au tour de ___________ la voisine de Gaël qui chante du jazz, Karsten accompagne à la guitare. C'est frais et sympa. Après le concert on va boire un verre avec les membres de "L'arbre à oreilles" avant de se diriger stressés vers le Limonaire. On arrive somme toute bien en avance et on a largement le temps de destresser.

J'installe ma chaise et après quelques mots on commence le Christ avec Karsten. Karsten n'est pas accordé, alors je gère l'affaire et on finit par retomber sur nos pattes correctement.
Paris 2006, puis Lady of the Lowlands version écourtée, "écris moi", "Ange" dans une interprétation superbe et enfin Cleli. On finira la soiré entre dedans et dehors, à discuter de philosophie puis évoquer des paysage entrevus de Toscane, des Pouilles, de Sicile et ces superbes chapeaux de feutre de Firenze.

A l'heure où commencent à rentrer des rugbymen irlandais saoûls Je prends un taxi pour rentrer, et je trouve regrettable de ne pas avoir de fidèle destrier.

Tant vole, danse, et...
Poesie
Tant vole, danse, et...
...drole petite éphémère,
Un automne de toile t’envolle
"Ce jardin là" au Connétable
Alphabet desire

Concert rapide avant le film, 45 minutes. On joue les nouveaux morceaux, dont "Comme tu chantais" et "J'taurais bien invité" "tu sais que dans la poésie, que j'enchaine avec "Lady of the lowlands".
Dans le public plein d'amis, dont Saïd.

Après le concert il y a la projection de ce jardin là de Raphaël, le public est très touché et les questions nombreuses jusque tard. On mange a l'étage le traditionnel fricassé de poulet, assiette de fromages et tarte aux poires avec une petite bouteille de rouge. Ce soir le Connetable est tres animé.

A pied jusqu'à Montparnasse puis bus de nuit, deux heures trente et dos en compote.

Pour eradiquer la magie
Poesie
Comme tu chantais des contes en murmures
Est arrivé le soir ; ta voix a frissonné
La nuit à ramené un ciel persan d’étoiles
Doucement sur tes épaules
 
C’était si bon ces mots sortis a peine
Ca faisait trembler le feu
Et les pierres resonnaient encore
Que la vie déjà ne tenais plus qu’a ça
 
Tu devais ne jamais finir
Ton histoire commencée
Tout meurt en un instant
 
C’etait dans un pays
Ou une femme ne chante pas
La nuit
Tournée 2007 !
Alphabet desire

27-Juillet - Réville, la Roque jaune

Gare St Lazare- Je retrouve Raphaël devant la gare. Sac énorme avec le matos pour monter l'écran. On va boire un coup avant de partir et Papa Gaël nous appelle pour savoir si on est bien à la gare et tout. On part du bar en oubliant la bouteille d'eau fraîchement achetée. Dans le train on se cherche un compartiment peinard pour se faire une séance ciné avec le mini cinéma ambulant de Raphi. Au programme "le défilé des clowns du 14 Juillet".

Arrivée à Valognes, où Gaël nous attend sur le quai. Direction Réville, un plat de pâtes nous attend, préparé par Sophie. Mais on préfère aller se balader sur la plage éclairée de lune, disserter de vertiges astronomiques, tandis que des nageurs fantômes regagnent la berge.

Soirée devant la cheminée, avec un verre de Saumur et la discussion des compagnons pour attendre le sommeil.

Je dors dans la chambre de "l'esprit frappeur". Il tape au dessus de ma tête, ou bien est ce à côtè. Se déplace t'il ? J'hésite à réveiller Gaël, mais je ne veux pas avoir l'air ridicule si l'esprit s'arrête de frapper juste pour m'embêter. Alors je vais fermer ce volet qui claque et il ne reste plus que les mouettes pour bercer mon sommeil.


28 Juillet

Le lendemain on se lève assez tôt pour préparer le repas d'anniversaire d'Emilie : 20 ans le 1er Août. On le fête en avance, avant le départ de Sophie et l'arrivée de Karsten, resté la veille près de sa belle. Champagne, Charlotte aux fraises, bougies en forme de petits animaux qui deviennent difformes. Une jolie tortue bleue pour aller avec la robe.

Avec Raphaël et Karsten on va se promener dans l'après midi jusqu'a St Vaast en traversant la mer retirée. J'attrape des ampoules dans mes bottes, en traversant les élevages d'huîtres. On rejoint la chapelle des marins où Karsten et Yola nous quittent pour rejoindre la Roque jaune. Toujours à St Vaast

On continue un peu vers le fort de la Hougue mais on est vite rattrapé par la pluie et on fait demi tour. Retour difficile sous la pluie et avec mes ampoules aux pieds et les sandales maudites de Gaël.

La soirée se finit au bord du feu, autour d'une partie de "corridor" avec Emilie.


29 Juillet

On décide de partir à bicyclette jusqu'au fort de "la Hougue". Je prends le petit vélo "Bianchi", les autres vélos ne sont pas non plus de toute jeunesse ! On fait donc belle impression sur la route et je joue de la sonnette pour deux jeunes filles. On décide de les rattrapper pour leur proposer une soirée ciné - concert. Mais on leur fait peur plus qu'autrechose, et on reste sur le carreau. on décide de passer à la chapelle sans toit de Rideauville ou un artiste local "Josselin" fait une exposition sur Vauban humblement intitulé "toto rend hommage a Vauban". Sur la route on croise une famille de cyclistes. Le père demande à Gaël de ne pas dépasser son fils pour ne pas qu'il fasse la course, mais Raphaël ne l'entend pas ainsi et la poursuite se lance, le petit ne lâche rien et la bataille est serrée. On arrive à la chapelle, l'expo n'est pas terrible, de grandes images naïves et pas très bien dessinées sont suspendues au mur de la chapelle. de faux vitraux en plastique pas du meilleur goût. Mais le lieu a une âme. On recroise la famille de tout à l'heure et on discute avec le type affable et sympa tandis que les enfants et Karsten s'impatientent et que l'artiste en question tourne autour de nous, vexé. On s'échange les contacts, peut être un concert chez eux dans les prochains jours.

On repart vers St Vaar, Karsten rejoind la Roque jaune, nous on continue jusqu'au fort de la Hougue. On en fait le tour, belle petite ballade pendant que Raphaël est en ligne avec Tombouctou. La cousine d'un ami croisée une fois veut devenir son amie...

On se boit une bière au milieu d'un reste de mariage ; je parle de ma famille et ennuie un peu mes camarades. On rentre à la maison où une partie de Monopoli est prévu le soir.
La partie commence vers dix heures et ne s'achèvera qu'à l'aube. Voici ma version des faits :

La partie commence lentement, quelques rues finissent tout de même par se vendre, je me retrouve à un moment avec une bleue, deux oranges et une gare, bien décidé à faire un échange pour obtenir les trois oranges. Mais toute mes négociations échouent ; je récupère une autre bleue dont il reste une rue non vendue. Et pour multiplier mes chances de gagner je décide une alliance avec Raphaël et Gaël ; Raphaël gagne deux rues mais doit me donner la bleue si il la gagne. Gaël doit me donner la bleue si il la gagne mais il pourra alors obtenir la moitié des revenus de mes rues bleues et y construire maisons et hôtel. Dans le même temps Emilie constitue une autre alliance avec Juliette, Emilie prend l'argent de Juliette mais paie pour elle à chaque fois qu'elle doit payer, elles mettent aussi leur rues en commun. Le "kid" (---------) rejoint la mafia de Gaël pour construire sur la rue de la Paix. L'alliance Gaël-Gilles-Raphaël-« Le Kid » affronte Emilie-Juliette jusqu'au moment où Raphaël casse l'alliance avec Gaël puis moi sur un coup de tête je casse l'alliance avec Gaël et avec Raphaël. A ce moment-là les joueurs perdent les un après les autres pour laisser place à un duel Gaël-Emilie dont Gaël sortira vainqueur très tôt le matin et après moult commentaires de la partie.


30 Juillet
Le matin a la couleur du pugilat monopolistique de la veille ! Emilie, Gaël et Yvelyne sont en pleine discussion sur les alliances de la veille, les manipulation, les diabolisassions...

On se met a travailler, avec Karsten sur "La margelle" et "La petite fée". Puis je vais préparer un magret de canard d'Agen avec des pommes de terre sautées. pendant ce temps Gaël et Karsten travaillent ensemble, ils créent " Le roi" et de "Face de clown". Karsten a composé la musique de face de clown à la guitare et je l'apprends pour qu'il travaille ensuite une partie au violoncelle.

Le soir on décide d'aller voir le phare de Barfleur de jour d'abord. Le phare, bordé de deux corps de bâtiment a vraiment une forme phallique ! On en fait le tour et on repart vers Barfleur pour manger un brin. En se baladant à Barfleur on passe devant un monument mégalithique semblable en quelques point au phare et dont le texte est "Monument aux péris en mer". Mon œil irrévérencieux fourche et lit un bien autre texte...

Plus tard se promenant sur la jetée on en arrivera à des réflexions profondes sur la taille de l'estomac :
la distance terre lune ?
8km ?
80m ?
8m ?

La vrai réponse, est 1m20 mais le débat est très drôle. Une lune rouge magnifique se lève sur le port. On va ensuite manger notre crêpe avant de retourner au phare, faisant le dernier kilomètre à pied. La nuit le lieu est beaucoup plus beau et impressionnant. On s'interroge sur la manière dont fonctionne le phare ? Je ne vendrais pas la mèche, il faudra y aller pour le voir...

Partie de "corridor" avec Karsten avant d'aller au lit.


31 Juillet

Comme on en a pris l'habitude on déjeune vers midi, dans le jardin face a la mer. On sort la guitare et le violoncelle pour répéter "le clown" puis Karsten et Emilie travaillent sur "Femme- Femme". Amenant des accords nouveaux, avant le déjeuner quelques expériences avec la pédale de sample ;

Puis on décide d'aller sur l'île de Tatihou à pied depuis St Vaarst. On retourne dans la petite chapelle à l'acoustique si intéressante et aussi dans le fort. On tripe en regardant les mouettes aux allures de gendarme. Grosse rigolade aussi en découvrant la période "mystique de Brel". Il faut imaginer notre nouveau président quand on écoute le titre "Que nous vienne un homme" par exemple.

Eglise perchée et grotte du pèlerinage

C'est le jour du départ de Karsten. On va le déposer à la gare et puis on va au marché acheter des tournedos, du poivre, des haricots verts et des pommes de terre ainsi que du fromage et de la torgoulle pour que Raphaël nous prépare ses "tournedos flambés sauce poivre" Les tournedos ne sont pas encore prêts, il faudra repasser plus tard.

On y retourne donc dans l'après midi, puis on va à st Vaarst acheter des caramels, et des glaces chez Gosselin . On mange les glaces à la terrasse d'un café et on recroise les deux jeunes filles farouches croisées à vélo. On retourne à la Roques Jaune où je surprends Emilie en train d'attaquer sévèrement le pot de torgoulle. On décide d'aller a Cherbourg pour voir un ukulélé. Cela donne l'occasion à Raphaël de retrouver les lieux de son année de service militaire. Le magasin de musique est fermé, on va donc chez un revendeur de matériel informatique pour acheter un disque dur. Il fait aussi cybercafé on télécharge donc "Première" puis on essaie de télécharger le crack en cachette ; ça ne marche pas bien, pourtant le vendeur avait compris qu'on essaierait et avait ouvert toutes les autorisations pour notre machine.

Le soir on va dans une crêperie où la musique est nulle, le service peu aimable, les galettes chères... mais délicieuses. En repartant on croisera une douce folle qui écrit des recettes de cuisine à longueur de journée. On retourne à la Roque Jaune où on passera la nuit devant le feu, un verre de pommeau à la main, écoutant la musique électronique et inquiétante de "The Future Sound of London" que nous propose Raphaël.


1er Aout Granville

Emilie a 20 ans. On doit rejoindre Robin à Grandville vers 16h. Raphaël prépare les tournedos, et on se régale. Puis on charge la voiture à bloc, et on lève l'ancre, emportant Emilie dans nos bagages.

Sur la route on discute ferme sur la définition de "parasite". On arrive à Granville. Gaël va garer la voiture tandis que nous allons surprendre Robin qui nous attend près du casino. Avec Emilie et Raphaël, on tente une manœuvre d'approche discrète. On arrive tout près de lui à deux mètres. Je demande à une jeune femme d'aller lui demander si c'est bien lui le chanteur de "L'alphabet désiré". Pas surpris, il répond "oui". On va se manger une glace puis on se dirige vers la ville haute, magnifique, perchée sur un isthme dominant la mer. Dans la rue on improvise notre premier concert pour quelques touristes sympathiques et puis devant le bistrot "Le rafale". On croise des musiciens d'un stage théâtre-musique. Il y a même un joueur de pupitre qui prétend ne pas avoir eu assez d'argent pour s'acheter un violon. On visite la rue "étroite" , la rue courte et les autres, jusqu'à l'église puis on retourne dans le port pour se faire avoir en achetant trois baguettes sèches pour 3 euros. On décide de manger dans un resto, comme on évite les restos glauques on retourne a la ville haute. On recroise le joueur de pupitre. Cette profession semble d'ailleurs être une couverture pour ce parrain qui nous donne un tuyau louche : "allez au bar qui est sur le port en bas demandez à parler à Ginette ; dites que vous venez de la part de "L'argentin". On va dans une crêperie sympathique. Il y aura même une petite bougie sur la crêpe d'Emilie. On se ballade encore un peu en ville, comme on a pas de concert prévu, on cherche un endroit où installer le projecteur, pour s'entraîner. La petite place où nous avons joué tout a l'heure, devant le bar "Le rafale" semble bien. Quelques personnes en terrasse et quelques jeunes dans un coin de la place. Mais on a peur de déranger les gens qui habitent là, alors on va s'installer à côté de l'église, un peu a l'écart, au bout de l'Isthme.

On met presque une heure et demi pour tout monter, en se prenant bien la tête. On avait pas prévu le vent par exemple, les vis sont difficiles à fixer dans le cadre de l'écran... . Comme on a pas de lumière ni de prise électrique, on laisse tourner le moteur de la voiture, qui finit par nous asphyxier, mais bon ! On finit par avoir une image et on se projette le film du concert chez Denise.

Ensuite on met des sketchs de Lafesse, et c'est alors qu'on remarque deux hommes qui se sont arrêtés pour regarder l'écran. L'un d'eux est en chaise roulante et l'autre l'accompagne. On va discuter avec eux et on leur explique ce qu'on fait. L'homme sur la chaise aide lui même des artistes... il nous donne quelques informations intéressantes sur les festivals et on discute un bon moment. Et puis je vais chercher la guitare et on joue "Ange" là, au pied de l'église entouré par la mer, avec l'ombre des mouettes, et la lune et les étoiles dans l'eau du port. On joue ensuite Paris 2006. On s'échange les contacts et notre étrange compagnon repart dans la nuit, avec son mystère.

Nous on décide de rejoindre "Villedieu les Poètes" où Elodie et Arnaud possèdent une ferme qu'ils ont proposé de nous prêter. Il est plus de deux heures du mat et le patelin est bien isolé à 20km de Granville. Donc route de campagne avec moi et Raphaël à l'arrière et Emilie qui dort au milieu. Grâce à son sens unique de l'orientation, Gaël trouve sans peine. La ferme est superbe, il y a quatre chambres. Emilie s'endort de suite sur le lit le plus confortable de la maison. Raphaël et moi on se met sous les toits (même si ça sent un peu la poussière .... ;-) )

Je m'endors, la tête dans un filet de lune qui rentre par le vasistas.


2 Aout Poitiers

Le lendemain Gaël vient nous réveiller à 10h ! -"Il faut partir tôt" qu'il dit. Bon disciple je m'exécute, et je suis debout en 10mn alors que les autres se sont rendormis. J'en profite pour faire un tour de cette superbe petite ferme. La maison a deux étages, plus les combles transformés en chambre ou j'ai dormi. Elle est en pierre (face nord) et torchis. Une grange jouxte la maison, qui devrait être rendue habitable.

Dans un pré à côté de la maison, il y a un âne (l'âne de Jérusalem, avec croix sur le dos) et derrière la maison il y a une chèvre tranquille. Derrière deux chevaux dont un blanc énorme cheval de trait. De cet enclos un homme vient nous parler, il vient de désherber avec un petit motoculteur à main. C'est ------- un voisin qui met ses chevaux chez Arnaud et Elodie, on discute un peu et on lui dit de revenir plus tard, on lui jouera un morceau. Pendant ce temps les autres se réveillent et se lèvent. On fait les bagages et on prend un café.

Revient avec sa compagne -------------. On leur joue "Ange", puis "Lady of the Lowlands" je fais quelques instrumentaux médiévaux car nous avons là des amateurs de Moyen-Age. ---------- participent à des reconstitutions en costume de combats entre chevaliers.

Notre musique les touche et --------- ont envie de nous acheter un CD. Ils repartent donc chercher de l'argent et reviennent. ------------ nous montrent une côte de maille qu'il a fabriqué lui même et chacun essaie à son tour le lourd costume. On se dit au revoir chaleureusement et nous prenons la route en direction de Poitiers.

En route je vois le Mont Saint Michel de loin mais personne ne veut me croire...

On joue au jeu des charades, initié par Emilie. Enigmes de plus en plus compliquées. On hésite à s'arrêter a Nantes et puis finalement on pousse direct jusqu'a Poitiers.

On se ballade dans la vielle ville, on remarque d'ailleurs le très moche bâtiment du "Printemps". On va vers une vieille église et puis, comme on a faim, on va dans un centre commercial où on achète du pain pour mettre avec du saumon et des biscuits. Je me trompe sur les biscuits que j'achète (je prends des Princes "chocolat-vanille" (au lieu des "Princes" chocolat seul) Gaël me certifie qu'il sont beaucoup moins bon, que c'est une arnaque et un poison, que si on les garde il n'en mangera pas. Je cède au caprice et je vais changer ce paquet de biscuits. Le drame passé on retourne en ville. L'atmosphère est lourde et assommante. On se cale dans une grande rue pour commencer à jouer, mais je ne suis pas bien et décide plutôt de prendre les devants pour aller jouer dans l'église. Je marche seul devant les autres qui doivent se demander quelle mouche m'a piquée. Arrivé à l'église, elle est fermée. Je refuse de retourner vers mes camarade peunaud et la queue entre les jambes, alors je vais m'asseoir sur la petite fontaine. Pendant ce temps Raphaël se demande pourquoi je ne suis pas rentré dans l'église....

On décide d'aller à la place Charles de Gaulle à côté de l'église Notre Dame où il y a des préparatifs pour un concert et où Laurence, la femme de Raphaël qui est le frère d'Isabelle qui est l'amie de Gaël, et chez qui nous devons dormir doit nous retrouver pour nous montrer la route.

Gaël nous fait un numéro de Clown mégalo en se mimant en train de diriger les musiciens sur la scène derrière pour essayer de séduire les gens du café d'en face. Quand il passe demander de l'argent : pas un sou ! Il s'assoie et discute un brin avec un gars portant une casquette. Ce type est musicien aussi, il nous donne des plans dans la région, on échange nos contacts. Pendant ce temps Robin a trouvé un gars qui a le même chapeau que Gaël avec les même cheveux qui en sortent et qui porte une guitare. Cet hybride de Gaël et de Gilles l'intrigue et il l'arrête. Il s'avère que le bonhomme est musicien et qu'en plus Robin l'avait déjà vu peu de temps avant à Paris !

On nous a indiqué un bar a Poitiers où nous décidons de nous rendre. C'est "Le Pince Oreilles ". Je demande ma route à une très belle coiffeuse et comme elle est vraiment charmante on lui joue "Lundi matin". Gentiment elle nous conseille aussi le " bistro pasta " où on peu jouer. Elle nous indique aussi la direction du "Pince Oreilles". C'est fermé. Comme on est à côté d'un magasin d'instruments de musique africaine que j'avais remarqué de la voiture en entrant dans Poitiers, on s'y arrête quelques minutes. On regarde quelques Koras qui nous plaisent bien. Ils sont un peu pressés et ferment mais ne refusent pas qu'on leur joue un petit morceau. Ils nous conseillent ensuite le petit restau chinois en face ; il parait que la patronne est pianiste et aime bien les artistes. On décide d'aller voir d'abord au "bistro pasta". Une jeune femme ; qui attend pour louer un DVD et qui nous a entendu nous envoie un jolie regard. On lui joue "La poésie". On discute un peu avec elle, elle est très sympathique ; elle nous dit que son ami aime beaucoup Ferré ; alors on lui propose "Le sacre du printemps. Continuant la conversation, on apprend qu'elle joue du violoncelle, fait du théâtre et connait ------------ qui s'occupe du théâtre de la ville de Poitiers. Hors cette personne a un lien d'arbre généalogique avec Gaël (il faut lui demander pour comprendre). On s'interroge un moment émerveillé par les hasards simples de la vie et on reprend notre route. On retourne sur la place Charles de Gaulle où le concert est assez moisi. La musique est bien mais assez homogène et il n'y a pas vraiment d'ambiance. Il nous reste une demi-heure avant de partir ; je propose d'aller boire une bière ; Raphaël est d'accord, c'est parti !

Mais je rentre dans tous les restaurants que je trouve... pas de bière là-dedans me fait remarquer Emilie. Nous nous retrouvons de nouveau sur la place du Maréchal Leclerc où tout a l'heure nous avons joué pour la jolie coiffeuse. Là c'est un petit groupe de musiciens que nous croisons. En costume Slave. Ils semblent être biélo-russes et ne parlent pas bien français. On leur propose d'échanger une chanson. D'abord nous jouerons et puis c'est eux. Ils semblent ne pas bien comprendre et s'excusent mais je décide de jouer en premier. On fait "Ange" et ils écoutent la poésie ; sans la comprendre ils semblent l'apprécier. Juste après ils se concertent et décident de nous jouer un morceau de leur répertoire. La jeune fille au violon est tout à fait charmante, il y a deux jeunes hommes, un chanteur avec des cymbales et un accordéoniste très beau. Ils nous jouent un morceau entrainant du répertoire slave. Un petit groupe de personnes se rassemble autour de nous. On remet ça avec un nouveau morceau... C'est comme un mini concert spontané, une joute au milieu de la place.

Quelques personne semblent nous avoir appréciés et restent un peu tandis que nos amis repartent vers leur labeur dans la nuit après de chaleureuses bises et poignées de mains. On échange nos adresses mail avec le propriétaire d'un site portail sur la musique latine à Poitiers. Il nous promet de publier un billet. A peine remis de ces émotions nous devons rejoindre la voiture puis Laurence qui nous conduira chez elle. Dans l'empressement et l'excitation Gaël manque de m'écraser le pied en démarrant un peu vite.

Nous arrivons à la maison de Raphaël et Laurence. On s'installe sur la terrasse (dont les diverses caractéristiques techniques n'auront manqué d'interpeller Raphaël) et on mange les pates à trois sous achetées à Grandville avec un peu de sauce Pesto et du fromage râpé. Je réussi après quelques tentatives (dont une mise à mal par Raphaël et ses questions à propos de la terrasse) à obtenir une bière. Pour cela, je demande au garçon de la maison qui va demander à sa mère qui lui répond "mais pourquoi tu veux une bière, toi ?".

Après le repas je reste un peu sur la terrasse avec Emilie, on discute de sa future pièce de théâtre "les aventures des frères Torpeur". On fait la vaisselle et on descend retrouver Raphaël qui a squatter la chambre où il y a Internet et des prises. Emilie fait sa lessive. On met les multiprises les unes dans les autres et on recharge tous nos appareils électriques. Pendant ce temps Raphaël réalise qu'il s'est vraiment fait avoir sur Ebay. Puis je dispose mon sac de couchage dans la chambre. Robin et Gaël sont partis. On attend un peu leur retour en regardant des émissions sur daily motion ; notamment la spéciale dragqueen de "le maillon faible" que nous a conseillé Raphaël. Puis on décide de se coucher. Comme Raphaël n'aime pas partager son lit avec les hommes et qu'on ne veut pas être réveillés au milieu de la nuit, on gonfle le matelas d'appoinbt et on le met dans la chambre à côté pour que Robin et Gaël se débrouillent entre eux.

Je m'endors. Dans la nuit un bruit à la porte, c'est Robin qui entre et va se caler sur le fauteuil où est Raphaël... quelque temps après Raphaël s'en va avec le matelas pneumatique...


3 Aout St Sever

Au matin, je me réveille après Gaël et Robin. Petit déjeuné sur la terrasse avec Raphaël (le frère d'Isa). On se prépare rapidement. (sacs, douches) et on file de Poitiers, direction St Sever, vers Mont de Marsan. C'est Raphaël qui conduit (Gaël est bien attentif a la vitesse, a la moindre incartade, il grogne). On prend la nationale vers Bordeaux plutôt que l'autoroute. On s'arrête en route pour casser la croûte. Sandwich hot dog et frites. Puis on se remet en route dans la chaleur. Avant d'arriver a St Sever chez Camille et Michael, Raphaël descend de la voiture pour filmer notre arrivée. On franchit donc le portail de la maison "Cassiopée" ou on est accueilli par Félix et le joli chien Opus.

La table est dressée dehors avec quelques préparatifs pour la fête de ce soir. On visite un peu la maison et rapidement on décide de s'installer derrière la maison devant le grand mur de la maison. On installe l'écran et les baffles d'un cotes et la scène de l'autre, devant le mur. Gaël décide de décorer le mur avec ses dessins, Emilie va en suspendre a la pince a linge. On continue les préparatifs alors que les invités commencent a arriver, il règne une effervescence très stimulante. Avec Emilie on dispose des bougies et des flambeaux autours de la scène. Emilie s'occupe des éclairage avec les spots. Le tout prend un très bel aspect. Le mur deviens très beau avec les dessins de Gaël qui flottent dessus. Robin a finit le programme, on répète une dernière fois quelque morceau. J'accorde ma guitare et Victor viens me voir avec la sienne. Je la lui accorde et lui explique comment faire les harmoniques et notamment le carillon de big ben. Le concert commence par le Christ. On utilisera la pédale d'effets de boucle pour jouer "le roi". Au rappel ce sera Riton, puis, a ma demande "la petite fée". Ensuite on ira prendre un verre et quelques desserts délicieux, discuter avec Céline, Sandra ----- puis on projettera le film de Raphaël " Ce jardin là". Le film plait beaucoup mais il est assez tard et les gens partent rapidement. On reste a discuter avec Camille jusque tard. Emilie c'est octroyée le lit a baldaquin, on va dormir avec Gaël dans la chambre de Chloé tandis que Robin et Raphaël vont se promener dans la nuit, discuter de "ce jardin là".


4 Aout

Journée de repos, aujourd'hui on a décidé de rester ici pour une journée de plus. On sympathise vraiment avec tout le monde, les enfants Victor, Chloé et Félix et leur parents Camille et Michaël. La journée commence par un petit café sur la table en bois à côté de la piscine. Camille est allée à son magasin à St Sever et revient vers midi. On mange des filets de dinde au barbecue. Victor arrive à faire le carillon de big ben que je lui ai appris la veille.

Chloé nous montre ses dons pour le théâtre en nous jouant le sketch de Raymond Devos qui se finit par cette réplique "sévère, mais juste" et on rigole bien.

Elle chante avec Gaël sur la petite fée, le clown et "sur ce chemin". Cela donne tellement bien sur "Sur ce chemin" qu'on décide de garder l'idée de la travailler comme un duo.

Dans l'après midi, alors qu'une bataille de pistolet à eau se prépare j'enregistre pas mal de piste guitare de nos morceaux sur la pédale de boucle. Ainsi Gaël et Robin peuvent travailler sans moi.

Je vais a St Sever avec Camille pour acheter des cadeaux pour l'anniversaire de mon neveu qui va avoir un an. Elle me fait visiter sa boutique qui est une caverne d'Ali Baba dont elle seule, détient le secret de l'organisation. Tout est à sa place mais on comprend bien qu'il suffirait d'un rien pour que l'ordre soit rompu et que le magasin entier sombre dans le chaos. Elle me montre tous les jouets pour petits. Jouets en bois à tirer, Valise Oui Oui ou Elmer , jouets de bains... Finalement je me décide pour le petit mouton en bois à tirer et l'ensemble bol cueillère assiette décoré "Elmer l'éléphant". On rapporte à la maison un jeu original. Chaque participant se coiffe d'un bonnet ridicule et muni de scratchs. Il y a une balle en mousse et on doit rattraper cette dernière avec la tête. On visite un peu la ville avec Camille, on entre dans le cloître qui est ouvert et très beau, puis les ruelles, c'est une jolie ville.

De retour à "Cassiopé" on commence à jouer avec le jeu des "bonnets scratchs" puis on invente une variante de ce jeu avec ma casquette. Il s'agit de jeter la casquette à un des participants qui doit la rattraper en place sur sa tête. Seul Gaël et Victor y parviennent.

A la tombée du jour on part en ballade. La compagnie des explorateurs se compose de "Gaël le patriarche", "Robin l'elfe des bois", "Michaël le fort", "Victor sans peur", "Félix le brave" et moi-même. On passe par la forêt sans craindre les ronces et les orties, on escalade des façades abruptes, on se perd dans le labyrinthe des tournesol où plane toujours le risque "d'y rester". On ne compte pas les blessures, ni les moustiques sanguinaires dont la menace pèse de plus en plus sur nous, la nuit s'avançant.

On décide de rentrer par la route en passant par "St Sever" puis on suit une voie ferré. Avec Victor on discute.... les ovnis, les fantômes, les balades au clair de lune... pendant ce temps Gaël et Robin développent la version "duo" de "Sur ce chemin".

On arrive finalement au bercail, après avoir traversé un pré de brume sous la "presque pleine" lune.

On se repose et autour d'un verre et de quelques parts de pizza on entame une grande discution sur le bonheur, véritable épopée oratoire où chacun aura a son tour voix au chapitre. De superbes envolées aux 7 coins de la tables.

Et la discution se poursuit encore alors que Gaël s'endort et qu'on sirote une infusion sympathique tard dans la nuit. Alors dans une étincelle de l'esprit je réalise que ce Michal là, que j'ai en face de moi, est celui avec qui j'avais eu une fameuse discutssion très enlevée sur hexa41. Superbe mise en abîme qui donne le vertige et me fait bien rire. Dernière clope devant la porte et sous la lune.


5 Aout Montauban
Gaël a un contact à Montauban où un peu jouer. Il s'agit d'une grande maison où loge Guita, une amie. Je décide donc de prévenir quelques amis (Frédéric, qui me fera faux bon, Sébastien et Caro, Jeremy qui est à Paris mais préviendra ses sœurs, mes parents et Nathalie...)

On se réveille tard et il fait très chaud. Je passe quelques appels, finalement j'apprends que Sylvain et son ami ne seront pas loin d'Andorre pour leur ravitaillement demain vers 18h. Peut-être pourrons nous aller les voir ? Emilie et Raphaël, discutent à propos de la fin de la chanson "Ange", ils n'aiment pas ce "serpent triste" que j'aime tant. J'essaie de protéger ce petit souvenir et crée une drôle de situation ... qui rapidement se dénoue autour de la table entre excuses, malentendus et moqueries on trouve la manière d'en plaisanter.

On traîne un moment avant de se décider de prendre la route, à la chaleur. On passe par Agen où on dépose Emilie à son appartement de la place Barbes, et après avoir rebroussé chemin parce qu'elle avait oublié un truc, on file sur Montauban. La voiture a quelques problèmes en route, des voyants s'allument. On arrive à 20 h, accueillis par Guita, Phillipe et Arielle. D'emblée Gaël pique une tête dans la super piscine couverte. On regarde la voiture, Gaël décide d'aller dans un garage demain matin. On installe tout, un peu dans le stress, les invités arrivent, il y a aussi madame Andrée Acquier, mon professeur de français de terminale, venue avec sa famille.

Je suis un peu tendu par ce concert particulier ; je m'installe en avance auprès de l'arbre alors que tous les invités sont assis dans l'herbe et je commence à jouer alors que les deux autres ne sont pas prêts. J'aligne donc "Bach" et "Le Christ" ; le concert commence enfin. Après un rappel pas spontané on joue "Riton" puis je vais discuter avec les quelques amis présents, et on annonce la projection de "Ce jardin là". Le film touche le public et il y a une petite discussion après. On parle de notre projet de reconduire ce projet de concert-cinéma en Afrique, sur deux mois au moins.

Les dernières personnes partent et on va manger un plat de pates et un cake préparé par Guita. Sous la pluie qui commence à tomber mais comme on est sous les arbres ça va. Ca parle de politique et de la gauche. Gaël est virulent comme d'habitude et l'échange est intéressant. On découvre les personnalités généreuses de Guita, Philippe et Arielle. Philippe nous parle d'un plan ou il aurait pu aller ce soir mais qu'il a évité. Ca s'appelle "La rencontre des amies de silence". Un rassemblement de décroissants. On décide peut être d'y aller demain.

Philippe et Arielle prennent la route, on décide d'aller se balader à Montauban. On se perd un peu au début mais rapidement je retrouve la direction du centre. Mais Gaël et Raphaël font demi tour car ils sont fatigués. Qu'importe, je visite Montauban avec Robin, on parle de voyages dans ces rues merveilleusement éclairées apparemment pour les seuls pigeons et chats errants, ou bien les clochards célestes aussi.

On va sur la place de la cathédrale, façade investie de pigeon, puis vers le muse Ingres et le pont vieux, puis sur la place nationale, aux arcades superbe et qui fait penser a la place de Vosges a paris.

Sur le retour bataille entre chats des rues, on rentre rapidement et on se couche vers 5 h ; il fait étouffant dans cette maison qui garde la chaleur.


6 Aout Agen

Gaël est de retour du garage. Apparemment la voiture n'a rien mais il n'est pas prudent de traverser les Pyrénées, et on est plus intéressé par l'aventure décroissante que par les solitudes montagnardes. Donc on décide d'aller à Toulouse ou bien au festival des amis de silence, pas loin d'Agen. C'est ce dernier choix qui l'emporte, d'autant qu'Emilie est toujours à Agen et pourra nous loger ce soir.

On se met en route mais d'abord on s'arrête malgré les protestations de Gaël, au supermarché pour acheter des cassettes pour la camera, du dentifrice et du shampoing. Puis on fait quelques tours de rond-point avant de se décider à prendre la nationale pour aller à Agen.

On s'arrête à Castelsarrasin, le but était d'aller au bord du canal pour jouer "Paris 2006" mais finalement poussé par la nostalgie je me dirige vers la rue ou j'habitais d'antan, traversant la place à l'exécrable monument nationaliste bordé de banques.

Je vais vers l'église à l'intérieur on improvise un petit concert, inspiré par le lieu. Un tour vers la boulangerie où j'aimais bien aller voir la boulangère et on rejoint la voiture.

On prend la route de Moissac ; on s'arrête près du cloître. Là il y a une boutique sympa avec un mur d'affichage associatif et militant. On entre et on discute un peu avec la jeune fille qui y travaille. Cette boutique vend des Zébulettes. C'est l'atelier "la zébulette" 4 rue des potiers à Moissac. On joue "Paris 2006" pendant que la jeune fille prépare un paquet cadeau. Je regarde attentivement l'ingénieux hamac et me dis que ce serait un sérieux cadeau pour mon neveu Thibaut, je repars donc avec mon paquet sous le bras, une remise et un superbe sourire.

Les gars en ont profité pour visiter l'abbatiale ; déception, la visite du cloître est payante ! Tantpis on admire le tympan, son diable incroyable me rappelle les dessins de Gaël. A l'intérieur je vais voir la petite "Pietà" un peu naïve que j'aime beaucoup.

Puis on prend la direction d'Agen. Nous voilà chez Emilie, il y a toujours des oiseaux sur les murs mais la disposition des meubles a changée, la chambre me semble plus aérée. Emilie nous montre les masques quelle fabrique, ils sont bien chouettes.

On se repose un peu avant de reprendre la route vers "Villeneuve sur lot" où se tient le rassemblement "des amiEs de Silence". Ce faisant on passe tout près de Montcuq. La route deviens difficile à trouver, au bout d'un moment on se fie à des flèches indicatrices plantées dans le sol, qui nous mènent sur un petit chemin, bordant une forêt d'où on finit par voir émerger des dômes. Alors qu'on imagine être accueilli par plein d'"amiEs de silence" très jolies, on se gare sur le chemin et à peine sortis de la voiture, alors qu'on filme nos réactions à ce nouvel environnement, on se fait agresser par une première jeune femme qui s'en prend à Raphaël, plus précisément à sa camera, de façon très directe mais non sans une certaine sensualité et un sourire constant. Devant le refus légitime d'obtempérer, (bien qu'il ait baissé sa caméra) la jeune fille court alerter les autorités suprêmes du lieu. Une seconde autochtone vient nous reprocher de porter une caméra, celle-ci a l'air moins commode, vu son œil au beurre noir. Puis tout le village vient se rassembler autour de nous. On leur explique qui on est, qu'on vient en paix proposer de la musique et notre film dont on pense qu'il devrait leur plaire. Mais à vrai dire on est un peu décontenancé par cet accueil un peu rude. On nous explique que ce n'est pas un festival mais un rassemblement d'une association qui s'appelle les "Amies de silence" (amies au féminin comme manœuvre antisexiste ça nous a bien fait rire). On ne veut pas de notre musique ni de notre film, "nous faisons notre musique nous même, ensemble", de la même manière la projection n'est pas la bienvenue. On a le droit de rester mais il faut garer la voiture et pas faire de raffut. Je vais regarder un squelette de yourte très beau, de bois et de ficelle. Il y a malgré tout des choses superbes et des gens très sympathiques sur ce lieu. Deux grandes tentes, une pour la bouffe l'autre pour les conférences-spectacles. Avec Gaël on s'extasie devant un four solaire très ingénieux quand on entend la rumeur. Des mots se chuchotent et se propagent de bouche de stroumph à oreille de stroumph à travers le village "des étrangers... avec une camera... télévision". Alors que je m'apprête à écouter le concert la police spéciale vient m'interpeller et me demander mon identité. Je réponds que je m'appelle Gilles et tout, alors on me demande si je suis adhérent je réponds non et on me demande de partir d'ici. Bon, je vais chercher les gars et la discussion s'engage alors que je suis personnellement sur le départ, puisque on est pas les bienvenus ici. Gaël propose même d'adhérer à l'association, mais on lui refuse cette alternative. On nous prend pour des journalistes de France 5 venu filmer leur déboires avec un groupuscule fascisant.... surréaliste. C'est à ce moment-là que je reconnais Damien vieil ami du lycée pas revu depuis des années. On se prend dans les bras mais ça ne change rien, sauf qu'il est regardé de travers par les autorités et obligé de ce justifier : "c'est un vieil ami...".

Finalement je sympathise avec pas mal de gars ici, on discute décroissance antipub alternative, mais le groupe nous rejette et on est contraint de quitter les lieux, Damien me raccompagne, on échange quelques souvenirs du temps passé. Puis après encore des mots et des idées, on rentre enfin à Agen, troublé de cette triste expérience. Emilie nous rejoint en bas de chez elle ; on cherche un restau mais tout est fermé, ce sera un kebab pour Raphi et un plat de pâtes pour nous.

Avant de dormir, on part en balade avec Raphaël et Robin dans Agen. On va jusqu'au pont où traîne une énorme araignée. On fait demi-tour, et on croise une boulangerie ouverte, à quatres heure du mat ! Raphaël achète une "tête de nègre" et on se régale en rejoignant l'appart. Devant la porte je demande à Raphaël s'il a la clé, il dit que non, je demande alors à Robin qui répond non, bref on est parti sans les clés, il va falloir réveiller Gaël et Emilie...

On va finir donc notre discussion sur un banc devant l'église. J'appelle plusieurs fois Gaël et Emilie qui ne répondent pas ; finalement on va sonner à la porte et Gaël nous ouvre sonné, trop fatigué pour être fâché, et à peine surpris.


7 Aout Toulouse

Emilie s'est levée très tôt, sans nous réveiller pour rejoindre Paris, puis Réville. Gaël se lève après et va acheter des croissants et du pain. On se lève à notre tour, on prévoit d'aller petit déjeuner en terrasse en ville. Mais tout va lentement ; Robin se douche pendant que Raphaël se coupe les ongles en en mettant partout, jusque sur la tartine de Gaël ; puis je me douche puis Raphaël.

On descend en ville, je suis un peu triste de constater qu'il ne reste plus de ces délicieux pains au chocolat et aux amandes à la boulangerie. J'achète la dépêche et on va dans un café. A l'heure qu'il est, Raphaël préfère prendre une salade. Il nous prévient qu'il risque de la refuser si c'est encore une arnaque comme celle de la table àcôté. Quand le serveur lui porte sa salade il nous fait signe que ça va. Ouf, le scandale ne sera pas pour aujourd'hui ! On mange donc en terrasse, café double, articles de la dépêche, discussions sur les OVNI et jolies filles... les plaisirs de la vie.

On prend la direction de Montauban pour récupérer le portable de Raphaël qu'il a oublié hier cher Guita. puis on ira à Toulouse où on essaiera de dormir quelque part avant de prendre la direction de Pau finalement.

A Montauban, on rejoint Guita avec son père et ?, ?, ? et Rachel. On s'installe à un café, place Nationale, un Picon-bière et on chante de vielle chansons de Regiani et autres. Je sors la guitare et on fait quelques morceaux. Je joue la "ôagic box " de Marcel Dadi pour un petit mome étonné, à côté. On va ensuite se promener à Montauban, vers le Pont Neuf et le musée Ingres, avant de rejoindre la voiture et s'embarquer pour Toulouse.

A Toulouse je préviens Gaël de bien faire attention à garer correctement la voiture parce qu'avec la plaque immatriculée 75 on va au devant de certains problèmes. On se promène à pied vers St Sernin, joyau du génie occitan. Rue du Taur on passe devant le Sherpa, que je conseille alors. Il y a un moment précis, et qui marquera l'histoire de cette rue.

On continue notre promenade vers la place de la Trinité et Garonne. Gaël en profite pour nous faire une démonstration de la manière dont il faut uriner en espace urbain.

Près de Garonne dans le grand parc la discussion prend un côté métaphysique et on réveille les éveillés ! On reprend finalement alors que la nuit tombe tranquille la direction du Sherpa. On mange des crêpes en terrasse, avec du cidre pendant qu'un chat noir fait un numéro de funambule entre les fenêtres d'en face.

Notre hôte d'un soir travaille aussi sur de la vidéo dans une démarche artistique. On va lui faire une projection. On débarque donc notre matériel et on s'installe dans la cour. On se projette "Ce jardin là" pour la énième fois sans s'en lasser.

Après le cinéma autour de la table entre quelques cigarettes et gorgées de bière on fera un petit spectacle pour notre si gentille et belle hôtesse. Et puis on ira se coucher tous les quatre dans le petit salon, embrumés, les têtes dans les quatre directions des vents.


8 Aout Pau

Le matin on part tôt en laissant un petit mot sympa et on veut aller se balader en ville. On cherche un bar pour prendre un café ou une salade, on finit par en trouver un qu'on trouve joli. On s'y installe, le serveur nous apporte la carte en nous précisant que certains plats ne sont pas disponibles. Quand il revient évidemment on lui demande ces plats là exactement, ce qui ne le fait pas rire. Finalement on prend trois salades après lui avoir demandé si elle étaient copieuses et qu'il ai répondu que oui.

On attend un petit moment et on nous apporte une assiette avec 80% de salade verte mal essorée, trois olives, une demi tomate, 20 grains de maïs (on les a comptés) et un petit plus par assiette style quelques poivrons frits. On se plaint de ce que ce n'est pas ce qu'on peut appeler "copieux" et que vu le prix (7,50euros par assiette) on a vraiment l'impression d'une arnaque. Le serveur ennuyé nous propose une assiette de frites en prime et les cafés. OK. il apporte une assiette et on a à peu près 6 frites (mais elles sont bonnes) chacun. Gaël va chercher du rab, mais on le lui refuse, il dit qu'il peut très bien partir comme ça et c'est ce qu'on finit par faire, alors que la jeune serveuse fait style qu'elle appelle les flics, on quitte le restaurant, finalement assez calmement et la tête droite (surtout le ventre plein) et sans payer. Je vais même jusqu'à dire au serveur qui retient mon sac à main à la chaise "excusez-moi" en lui poussant la main.

On marche tout de même d'un pas nerveux et pas rassuré mais en 4 rues et 5 minutes on est a la voiture après avoir pris un chemin au pif - on a mis 2 fois moins de temps qu'a l'aller. On part donc de la ville comme des pieds nickelés, direction Pau.

Un gentil facteur nous montre comment rejoindre le bon embranchement d'autoroute et nous voici filant.

Je dors la bonne moitié du trajet et Raphaël m'imite. Alors à Pau on cherche un café. La ville n'est pas très belle. Sur une place il y a quelques gitans avec une guitare, on leur joue quelques morceaux avant de repartir, ils étaient gentils. On trouve finalement un café. Ici on ne se fait pas avoir au contraire, on nous sert un café en plus, on ne le paiera pas mais on le boira bien. Et comme on raconte notre histoire de la matinée, ils nous dit que nous avons bien eu raison et que chacun devrait agir comme nous ! On rejoint la voiture en dissertant sur la nature de l'égo...

Entre Pau et la maison ou nous jouons et dormons ce soir, la route n'est pas triviale. On doit appeler plusieurs fois, vérifier et revérifier, hésiter, faire demi-tour, avant de tomber sur la bonne route. On arrive à une superbe maison à côté d'une ancienne bergerie. Le lieu dégage énormément de belles choses et on est tout excité de jouer ici. Il y aura un feu et un barbecue derrière la bergerie, à côté du champ de maïs, nous jouerons dans le grand salon qui nous séduit. la maison se compose aussi de l'entrée, qui fait cuisine, avec une immense cheminée au bord de laquelle on peut s'asseoir. Il y a un vieux fauteuil très confortable et des peaux de bêtes au sol. Une grande armoire. En haut il y a deux chambres et au fond du couloir, un coin avec une télé. Dans une des chambres il y a un superbe mannequin en osier qu'on récupère pour notre décor.

A part ça, il y a des livres partout, c'est le bonheur. Surtout de la philosophie, de la psychologie et de l'ésotérisme. Beaucoup de choses sur les chamanes.

Déjà Raphaël et Gaël sont dans le salon et s'affairent à placer l'écran, les fauteuils, la scène pour offrir un super spectacle. On fait aussi bien attention aux éclairages.

Pendant ce temps Robin fait le programme et moi je me prépare psychologiquement en méditant quelques bières.

Les invités arrivent et se retrouvent près du feu. Le concert commence par "le Christ", puis "Ecris-moi". On joue "Ange" dans une version raccourcie, sans la fin... (dédicacée à Raphaël et Emilie). Ismaël a particulièrement aimé le concert et Raphaël décide de lui donner un cd. On discute aussi avec Carlos et Isabelle pendant que la petite Maya passe avec le barbapaparose-qui-se-rempli-de-pièces dans le public. On retourne auprès du feu pour quelques saucisses et ventrèches et un peu de fromage. On rencontre un gigantesque crapaud devant la maison... vraiment énorme. Puis c'est la diffusion de "ce jardin-là" (original...).

Les braves restent et on en parle après. Encore une fois, le film est bien reçu, il y a des remarques constructives.

Puis on retournera près de la cheminée après que les derniers soient partis. Gaël sur le vieux fauteuil, moi et Raphaël allongés, la tête vers le feu on sombre dans le sommeil.

Vers 7h30, réveillé par Raphaël qui doit aller à Pau avec Gaël pour prendre son train vers Paris. A la prochaine Camarade ! je monte dans la chambre du haut.


9 Aout

Dernière journée pour moi, je pars demain. Je me fais un café et m'allume une clope sur le perron. Il fait chaud ces derniers jours. Je traîne un peu dans la maison, au milieu des bouquins. Finalement je me lance dans le pèlerinage aux sources de Landza del Vasto. Pendant ce temps un lézard joue avec la lumière sur le perron de l'entrée.

La journée se passe tranquille, on rentre le tas de bois sous le hangar pendant qu'on nous prépare une omelette. Apres le déjeuner sympa agrémenté de pain et de fromage, avec des mûres pour dessert, le gros de l'activité sera de choisir les meilleures versions parmi nos enregistrements avec Karsten. Puis d'appeler Cyril ... qui est en vacances à quelques kilomètres, vers Mont de Marsan !

Grosse rigolade avec Robin qui débarque en marcel et calebut pour nous sortir les titres des bouquins de psycho : "Eloge de la folie" "Les serial killers" et autres psycho trips.

On va chez Carlos et Isabelle. Pour fêter l'anniversaire d'Isabelle --- nous prépare un super dîner indien avec du pain rôti. Pendant ce temps j'essaie d'accorder la petite guitare de Quinto et Maya me vole ma casquette, ou bien à un autre moment Gaël, Robin, Quinto et Maya jouent sur le trempoline, enfin plein d'activités de ce genre... un peu de folie tranquille.

Chez Carlos et Isa c'est une ferme très belle aussi avec une super grange. On fait un feu comme hier et on s'y réfugie car l'air est humide.

Le dîner est un vrai régal. Vraiment génial et après il y a des glaces et du café...

Avant de partir Gaël offre un de ses dessins à Isabelle pour son anniversaire et on s'embrasse chaleureusement avant de se quitter.


10 Aout

Je me réveille assez tôt, pour faire mon sac et me préparer. On plie toutes les affaires parce que Robin et Gaël comptent peut-être partir le soir même. Ils m'amènent à Pau ou je prends mon train.

Pour moi : fin de cette première aventure.

Le Connétable
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La veille on a répété chez Isa, Karsten, Gael, Robin et Moi. On a monté "Elle voulait étre aimée et le Christ, et même Riton avec l'International au violoncelle !

Gaël et Robin se rendent au concert de Jeanne Garraud, lyonnaise très talentueuse qui se produit au Connétable. Je les rejoins plus tard dans la soirée, après avoir accordé la cythare japonaise tout nouvellement acquise sur eBay ! une quarantaine de cordes...

Donc assez tard au Connétable, j'arrive pour la fin du concert.

Plus tard dans la soirée, Pierre Henri nous racontera l'histoire de la balle de tennis de la fontaine des haudriettes. Passant de cette rue, tu dois la connaître aussi m'en vais te la conter. En l'an de grâce 1989 Mr Pierre Henri Jouait avec son fillaut dans cette même rue des haudriettes et à l'aide de raquettes ils faisaient rebondir une balle de tennis sur le mur qui est situé juste derrière la fontaine de l'ancien Couvent des Haudriettes, à l'angle de la rue du même nom et de la rue des archives, en face du repère "le Connétable" (auberge où tu trouveras de la compagnie et du vin).

Or donc, il arriva que la balle de tennis se logea dans un angle d'une colonnette située sur la façade de l'imposante fontaine (en haut à gauche).
Elle y est encore aujourd'hui mais c'est difficilement que tu la repérera car de la pierre elle a pris la couleur tant qu'on pourrait la croire "fossilisée".

Donc, le lendemain de ces quelques événements nous devons nous retrouver à 18h au Connetable pour répéter une dernière fois avant le concert, j'y suis une demi-heure en retard mais j'arrive en même temps que Gaël qui a du faire un aller-retour pour chercher la guitare qu'il avait oublié chez Isa.

Karsten arrive plus tard puis, le public. Très nombreux, on se bouscule, il n'y a pas assez de place dans la cave pourtant amenagée "juste juste" par Robin.

Pierre Henri commence par une chanson et le gag des jeux éthiliques avant de nous introduire (au figuré).

On commence par "Le Christ" Karlsten et moi, puis "ecris-moi", "L'oiseau.... la plupart avec violoncelle. on a même exhumé pour l'occase "Poétique néo-liberale" qu'on ne jouait plus trop. On est un peu tendu par cette nouvelle formation, le concert se passera néanmoins très bien.

On discutera ensuite avec les quelques bons compagnons venus nous rejoindre et les invités de marque (dont la violoncelliste-chanteuse Katrin' Waldteufel, qu'on peut applaudir à l'occasion sur cette même scéne et au kibélé et Julie Marx qu'on peut voir au "Limonaire"). On aura aussi eu le plaisir de saluer Jean Luc Rocques (auteur de certains de nos textes), Raphaël (la caméra !) était là avec Anne Sophie (l'anti-caméra !), Sophie dont la "mauresque" était fort peu pastissée ce soir là, Nicolas qui parlait en alexandrin, Arnaud et Elodie, et tant.... on en a usé de la salive en compliments, figures de styles, fines blagues et verve philosophique. On a fait parlé les coeurs en trinquant et c'etait bien.

Heureusement il y avait à boire et à manger. Un délicieux fricassé de poulet nous avait été préparé. A la table de Titi et Pierre Henri on a bien rigolé hein ! Raphael...

Et puis je suis rentré chez l'ami Gaël, qui a eu la bonté de ne pas me laisser trainer dans la rue de ce froid été 2007. Faute de meilleure couche, le fauteuil de chez Isa !

Enregistrement à Fontenay aux Roses
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La rue Gabriel Péri, où nous enregistrons ce vendredi 29 juin, ressemble à une rue ordinaire mis à part quelques details étranges dans les panneaux de signalètique qui font penser qu'on est passé dans une autre dimension. Un côtè Dysneyland dans ces panneaux en verre de terre bleu et rose.

C'est sur un de ces plots tordu que j'attends acoudé mes coreligionnaires, en lisant "la décroissance". Fatigué et mal aux cheveux (peut-être à cause des bières de Lionel et des quelques mojitos que nous avons bus Axel, Ju, Renaud et moi, hier soir).

Les gars arrivent et on s'installe dans le salon de Maman-Gaël, qui deviendra vite notre studio d'enregistrement.
Un interieur façon chalet, typique années 70. On deplace les meubles, les tapis. Cyril, le maître de la technique, arrive, on installe les micros, avec des trucs pour étouffer la voix devant. On met des draps devant les grandes vitres, et on est prêt. Karlsten arrive et commence à peupler l'espace de sons graves et profond. Une petite Djarum et j'accorde ma chère Léo.

On commence à travailler avec Karlsten juste sans enregistrer sur des arrangements pour "Ecris-moi" et "L'oiseau". Puis on enregistre l'oiseau avec Robin. Le résultat ne va pas vraiment pour le violoncelle, donc on enregistre une version juste avec robin et moi. Puis Karlsten ré-enregistre (Reuhreuh) par dessus sa partie violoncelle en faisant de nombreuses reprises. Mais finalement ça va assez vite.

"Ange" on l'avait travaillé, on l'enregistre donc deux ou trois fois, en direct à trois. Même procédé pour "Ecris moi" qui était bon.

On enregistre ensuite "Le fada" à trois, karlsten n'a pas de mal à improviser une partie de violoncelle sur cet air méditatif. Enfin on fait plusieures prises sur "Paris 2006", Karlsten n'a pas trop d'idées mais Gaël le guide assez rapidement vers des sons plutôt contrebasse, et en fin de compte on obtient quelquechose de très bien. Il est 17h et Karlsten doit partir, nous avons joué sans répit depuis 13h alors une petite pose s'impose aussi pour moi, on l'accompagne à la gare et on va acheter du pain des cannelets et des quiches.

On se régale et on y retourne. Cyril nous avait prévenu ! Après le repas on est plus "mou". Et effectivement, on fait plusieurs enregistrements infructueux sur "Cleli", tantôt c'est la guitare qui est à côté, et puis c'est Gaël qui n'est pas content de sa voix, moi je commence à fatiguer alors on passe à autrechose. "La petite fée", "Le croque mitaine", "La margelle", "La poésie", "Aurore", "Le fakir", "Petit poulbot", "Le Christ aux oliviers", "Elle voulait être aimée", "lundi matin", "Riton" se succédent sans trop de problèmes malgrè la fatigue. On arrête à 23h30, après un bon enregistrement de Cleli. Eux plient tout ça pendant que je fais le mot sur le sofa. Je descends tout de même deux tréteaux, manière de participer, Cyril reprendra la route de son côté, tandis que nous irons vers Meudon, ivres de fatigue mais content du travail accompli.

L'Ecrite
Poesie
J’écris pour être contre toi
Un instant, pour que tes yeux s’y posent
En transparence
J’écris sur toi.
 
Et puis je souffle
Pour que ces voiles
Intimes, cousues de mots
Divaguent
 
Parce que c’est là 
Libres
Dans les matins
 
Que se tait à toi
Dans ce murmure,
Mon poème.
Fête de la Musique 2007
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On décide de se retrouver à Paris, Raphaël , Gaël et moi a pour se ballader dans Paris investi de musique.

Pour cette occasion, je réveille les morts et je remets ma vieille "gwendoline" dans le circuit. Cette petite guitare 3/4, que mon père m'offrit à 9 ans est celle sur laquelle j'ai apris à jouer ; et que j'ai quelque peu laissée tomber ces dernieres années au profit de "Léo".

Léo son nom vient de la serveuse du restaurant où nous avons diné, Gaël, Isa et moi ; juste après avoir acheté cette guitare. C'était vers le parc des Batignoles, la serveuse était tres belle, je lui ai demandé son nom et elle m'a répondu "Léo". Je lui ai dit "pour Léopoldine ?" elle a répondu "Eléonore".

Pour Gwendolne l'histoire est différente, à cause de son son un peu métallique, tout le monde me disait "vas-y joue de ta Guindoline" moi je trouvais plus sympa de l'appeler gwendoline, alors voilà.

Ce qu'il faut savoir enfin, pour l'anecdote, c'est que le jour où j'ai acheté Leo, j'ai aussi acheté une housse pour gwendoline, qui n'en avait jamais eu et que je portais "à la dure" avant. Cette housse noire, nous l'avons portée à deux comme un cercueil, rue de Douai où j'achetai Léo.

Donc avec ma petite guitare je commence à aller me restaurer avec un tres bon sandwich libanais, puis je vais attendre mes compères devant "Shakespeare ans Co".
Gaël arrive, puis Raphaël qui veut retourner au Libanais. Il y a du monde dans la rue St André des arts, et le temps d'attente est assez long, alors on prend une autre rue qui nous permet de rejoindre la rue Serpente, encore tranquille, on entend à peine les groupes de rock qui jouent à fond.

En contrepartie, il n'y a pas grand monde dans cette rue. On repère un petit groupe de trois personnes, et on décide d'encercler ces trois là pour les obliger à nous écouter. Interloqués au début, ils nous écoutent cependant avec joie interpréter "Sur ce chemin", et on discute ensuite sympatiquement avant de se remettre en route. On décide de renouveler cette technique qui consiste à attraper les gens dans la rue et à leur proposer un ou deux morceaux.

On longe les quais de Seine jusqu'au Pont des Arts.

En Face du Louvre, sur la petite place, on va jouer pour trois jeune filles tres chics assises sur un banc. Ange et puis la petite fée, qui s'imposent, mais je n'arrive pas à le retrouver alors ce sera "Sur ce chemin". Et puis Raphaël décide de rentrer chez lui, nous on continue avec pour but de rejoindre le "Pin UP" au 13 rue Tiquetone, c'est le pub de mon ami Lionel. Rue rambuteau on croise un couple pour lequel je joue Bach, ça passe très bien et on leur joue Ange, ils prennent un disque. Un 5 euros au depart mais comme ils n'ont pas de monnaie et qu'un billet de 10, Gaël propose généreusement de régler le problème avec un cd à 10 euros.

Puis on se rend chez Lionel, beaucoup de bruits et Lionel semble tres fatigué alors on ne reste pas longtemps.

On se rend à la Place des Vosges, on jouera pour quelques avinés et fétards de la dernière heure avant d'aller boire nos 10 euros.

On rentre par Belleville jusqu'à Jourdain, jouant au moins fatigué des deux, faisant moultes poses et tours de patés de maisons avant que Gaël ne cède à sa fatigue et se rende. Gros dodo réparateur chez Isa. Le lendemain lève tard pour chercher des papillons verts... une autre histoire.

Le Connétable
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La soirée s'annonce belle ; je descends au RER, en queue de pie, croisant des passants épatés. Rendu au Connetable, Robin et Gaël sont déjà là ; Gaël installe un écran blanc au mur, pour la diffusion des petits films de Raphaël, en première partie. Il y aura quatre films illustrant les actions du collectif Interstice, vaste projet d'appropriation des bordures et des "bords mous" ignorés par notre société. L'exemple présenté dans les films est celui de "la friche Gambetta" future préfecture de police en jachère et de la réalisation sur cette friche "d'allumettes géantes" oeuvre humoristique de Philippe Langlois.

Les amis arrivent, Raphaël et Phillipe évidemment et aussi Johanna, Damien et Sarah, Chloe, Cyril de "La fille d'en bas" et plein d'autres assez courageux pour descendre dans l'étuve du Connetable. Après donc la "mise en bouche" audiovisuelle, on commence notre récital. Ce concert est l'occasion de ressortir nos vieux tubes qu'on aime bien "La margelle", "Lady of the lowlands" qui fait sensssssssation ...

Une salle joyeuse pleine d'enthousiasme, grand merci à tous.

Après le concert on discute dans la nuit doucement fraiche une bière et quelques cigarettes. Puis on ira diner à l'étage où une bonne fricassée de poulet nous est preparée et avec quelques amis la soirée se finit joyeusement. Chouette.

Le Kibélé
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Temps gris, et Gilles pas prévoyant qui part en queue de pie et pas de pull...
Enfin, je me rends chez Robin pour la répète, dans le RER tapant la discute avec un passionnant pianiste argentin.

Chez Robin, on monte une version du fada à trois et avec le bol tibetain.
On se rend au KIBELE, en fait il y a une pièce de théâtre avant nous, et les gens sont venus trop tôt. On va donc manger un brin et quand on revient les amis sont déjà là sirotant bière ou jus de fruits, en pleine discussion. Il y a là dans un coin Samuel et Eline, venus spécialement de Caen (et qu'on a pu voir en photo dans "La Croix"), Céline (justement journaliste au même journal ) et Gabrielle qui arrive ensuite.

Donc le spectacle commence avec en première partie Romain qui joue quatre compositions guitare et voix, très saisissantes, puis c'est nous. Quelques fausses notes et pas trop à l'aise aujourd'hui mais on finit bien.

Quelques échanges sympathiques ensuite autour d'un verre ou d'une cigarette pour clôturer cette soirée, et prendre du courage pour repartir dans une nuit humide et grise.

Le Connétable
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Dans ce début de semaine stressante et avec un mauvais rhume, ça se présentait mal. On arrive au Connétable et Robin est derrière le comptoir en train de gérer le calendrier des spectacles. Business is business.

Les gars de "La fille d'en bas" arrivent mais pas notre public. On laisse l'heure tourner, quelques piliers de concert, de vieux habitués arrivent auxquels on aime à donner une tape dans le dos avec des airs de vieux parrains. Phillipe... Raphaël.

Concert donc qu'on donne en version courte mais sympa tout de même.

Fatigué et fiévreux je repars tôt, n'attendant même pas "La fille d'en bas" (parait qu'elle a du poil aux guiboles).

Participation à la scène ouverte de Pierre Henri
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On se retrouve chez Robin pour répéter. Je monte les 5 étages à pied en commençant à attaquer la baguette de pain que Gaël vient d'acheter.

On commence par une petite série d'impros guitare/guimbarde /kazoo /demi tambourin, puis on décide de travailler "Elle voulait être aimée".

On se rend assez tôt au Connétable où Pierre Henry est déjà là et attend des invités. Avec Gaël on va acheter des falafels rue des Rosiers. puis on retourne au Connétable.

Spectacle imprégné du mauvais coup des élections de la veille. Les discussions sont désabusées et pleines d'incertitudes. On verra, pour l'instant l'heure est au spectacle et aux vrais artistes.

Une intro sympa de Pierre Henri, puis un conte sympa par Florence. On entend de belles chansons avec Fantine et Adji. Benjamin nous présentera son compte-rendu politique.

On finira avec l'ami sicilien Carmelo et quelques chansons traditionnelles, un peu de bossa, les yeux dans les yeux, et des plages lointaines dans de beaux regards.

le Kibélé
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Trouvailleurs, Trouvailleuses, Chamades !
Chers amis

Vous qui voulez rompre avec les discours de la droite "soupe au lard" et de la gauche au caviar de "chez Picard", vous qui voulez des paroles qui touchent les plus faibles, les plus démunis, "ceux que la vie a brisé"...
... (mais aussi les plus forts et riches, ceux que la vie a engraissés) !
N'écoutez plus les musiques en boites et les chanteurs publicitaires aux chirurgies plastiques qui vous promettent un avenir de mutans télévisuels ! A ceux-là preéferez du "terroir" du "bio" et de l'écolo ! Des musiciens qui ne mettent pas d'amplis, des chanteurs qui cultivent des voix sans ogm !

Nous avons une politique d'intégration simple : tous le monde est le bienvenu !

Pour ce qui est de l'emploi, nous sommes de toutes les initiatives ! Et nous recrutons violoncellistes, joueurs de fifre ou de cythars.

A la place de l'impôt, ce sont les petites piècettes qui encombrent tant vos portefeuilles que nous collecterons, et au chapeau, et, à défaut de fortunes, comme notre économie est basée sur la sympathie quelques sourires suffirons à entretenir la croissance !

Avec nous le poids de vos vies, de vos soucis, s'allégeront facilement et vous irez le pas léger dans nos cités.

Bref public qui nous a tout donné, ne cherche plus ! nous nous sommes trouvés ! Viens rejoindre la foule toujours plus grande de nos sympatisants à notre grand meeting d'entre deux tours,

le Lundi 30 Avril à 21h15 au Kibélé 12 rue de l'échiquier 75010 paris metro : bonne nouvelle

nous tiendrons nos promesses qui sont de vous surprendre et de vous émouvoir !

vive la Poesie
et vive l'Utopie

ça c'était l'appel...
donc le soir on se retrouve pour une ultime repète a l'appart de robin. Moi j'ai bien plié mon queue de pie, j'ai mon petit papillon vert en guise de brin de muguet et mon haut de forme.

Repéte un peu difficile parceque le temps a été orageux dans l'apres midi, on met les points finaux a deux ou trois choses, puis je m'allume ma clope et on file vers le Kibele.

A ce moment gael reçoit un coup de fil de Emilie, la muse devait prendre le train vers agen et se retrouve en direction de nantes, sans arrêt.
Donc elle nous rejoindra en soirée au kibele.

On joue la poesie pour des passants étonnés. Au bar on retrouve Cyril Zakoff qui jouera trois morceaux. Puis c'est Triboulet qui arrive et enfin les invités tant attendu, de quoi remplir la salle en fait.
Raphael est la pour saisir tout cela sur video.
On commence donc un peu tard. Lundi matin puis les trois morceaux de cyril, puis paris 2006, triboulet et l'histoire des "bocaux" et on enchaine la suite.
Un tres bon public tres sympathique Et pour les beaux yeux de la salle on en jouera quelques autres.
Emilie arrive juste a temps pour qu'on lui dédit "elle voulait etre aimé" ; dedicasse fort mal prise par l'intéréssée et pour se faire pardonner on lui parle d'aller voir la mer a Réville.

Ayant fort a faire à Agen elle resistera a la tentation pourtant forte, et malgrès tout mes subterfuges et mes yeux de chat qu'on abandonne, nous resterons a paris.
Robin doit rejoindre quelques amis. Direction "le tambour" pour nous ou la partie de "mikado allumette" est interompue par un serveur peu patient. Enfin on mange bien.
Ensuite on suit gael, qui veut se rendre au connetable. La bas les buveurs ont bu leur vin, on est tassé et enfumé, on decide d'aller chez raphael voir le film du concert.

En sortant du Connetable Raphael Emily et moi on prend la direction de republique pour aller prendre un taxi tandis que Robin et Gael doivent aller récuperer le scooter.
Et là on est témoin d'une course poursuite, une camionette fonce a toute berzingue dans un échafaudage, puis les flics arrivent et il y a un coup de feu et deux personnes qui fuient.
Quelle soirée !
On rentre par un autre chemin, encore remué et on finit vautré sur le fauteuil de raphael, gael et Robin arrivent, on mange des glaces devant le film de notre performance du jour, pendant qu'emilie, endormie, est peut être ailleurs, du cotés de Réville.

Puis il est temps pour emilie d'aller prendre son train, c'est le premier Mai tout est rentré dans l'ordre, je prend un brin de muguet pour La Muse.

Puis le metro, arrive a st Michel je crève de sommeil, mais je n'ai pas envi d'aller dormir, alors je marche dans un paris desert, ou les vendeurs de muguet commencent leur journée et on me sourie car j'ai un queue de pie et une redingote, tout cela fait de belles images et des souvenirs pour touristes lorsque je passe devant Notre Dame a la recherche de la chapelle St aignan dont Sarah me parlait Lundi soir.

Puis j'apelle Gael, qui racompagnait Emilie a Montparnasse, on decide de prendre le ptit dej en terrasse, et on achete de delicieux croissants et muffin sur l'iles st louis pour s'achever sur une terrasse au soleil, boulevard st germain.

Tres fatigué on monte tout de meme aux arènes de lutèce ou gael sombre dans un profond et long coma dont je ne parviens a l'extirper qu'a force de supplique. On rejoint harrassé St michel et on se sépare, il est 10h, le premier Mai, les journaux ne sortent pas, et je savoure cette douce fatigue d'une nuit blanche.

Chez Denise
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Concert chez Denise
réalisé par raphael

Cette fois ci on se déplace à Antony et donc Gaël doit passer avec Robin me chercher en voiture. On sonne et surprise voilà que Raphaël et sa camera indiscrète se sont invités à la soirée.
On quitte l'appartement de Meudon, sans coca mais avec des biscuits (qui ne sont pas du gout de Gaël) et dans la voiture on repète nos morceaux.
Raphaël fait des contorsions extraordinaires et risque plus d'une fois sa vie pour reussir des cadrages originaux genre :
"et si je me mettais à la place du mec que t'a renversé, la gueule scotchée sur le pare brise".
C'est tres drôle et il est difficile de garder son sérieux face à la camera.

La maison de Denise est assez grande, il y a un beau salon, avec un piano, une chambre Van Gogh et une petite courette dans laquelle on se refugie pour mettre un point d'honneur aux répétitions.

Puis on déplacera les meubles du salon avec Raphaël en maître d'oeuvre. Enfin Gaël et Robin vont faire le programme pendant que je fume une Gudam en sirotant ma bière.

Le concert commence, on est un peu tendu sur "Il voulait être aimé" qu'on joue là pour la première fois.
Dans la salle on reconnait les amis Gaël et Diliame, visages familiers qui nous rassurent.
Et rapidement on retrouve la forme et on donne de jolies versions de L'oiseau, Clelie et Ange.

De bons échanges autour d'un verre, dans la douceur de ce printemps 2007 exceptionnel ; à Antony on est un peu à la campagne (parole de parisien).

Et lorsque les invités repartiront on remettra les meubles à leur place, et quitterons Denise après moultes remerciements et promesses de revenir.

Il fait ciel bleu
Poesie
Il fait ciel bleu
Tant qu’un peu mal aux yeux
 
Marchant vers le Canal
Des bières et des badaux
 
Chacun son ombre à Paris
L’air libre est cloisoné
 
Un accordeon sur la peniche
Qui souffle-aspire-souffle-aspire
 
Et qui s’ennuie
Et qui soupire
 
Et qui m’inspire
Et je pense à ce qu’il faudrait...
 
Ce qu’il faudrait pour traversser
Tout cet air libre qui nous separe
Le Connétable
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Voilà un jour remarquable : c'est Pâques. Je devrais d'ailleurs aussi dire "une veille remarquable" puisque le lundi 9 c'est l'anniversaire de Gaël et aussi celui des 186 ans de Baudelaire qui est né le même jour que Gaël.

On décide donc de feter celà de manière spéciale au Connetable. Déjà, dans l'après-midi, Isa confectionne amoureusement pour Gaël une couronne d'épines version Baba-Cool mais on décidera de ne pas utiliser cet étrange ustensille. Moi, je ne cesse de regarder dans un miroir mon beau et nouveau Queue de Pie, avec son petit papillon en boutonnière. Robin s'use les dents à la guimbarde, tout en composant notre programme, quant à Gaël .... c'est au kazoo qu'il s'entraine sans trève ni relâche depuis que nous nous sommes procurés ce petit appareil en tournée à Agen ; lorsque nous rendions visite a la Muse.
On pose les dernières touches à nos morceaux

On se rend au Connetable à pied. En comptant les virages à droite et les virages à gauche. Gaêl s'est engagé à voter du côté du resultat de cet etrange recencement. Bilan, c'est Segolène que sa main devrait glisser dans les urnes... on eut peur jusqu'au bout que le resultat ne fut bien plus... à droite.

En préambule au concert un petit numero inspiré par une flanerie de Gaël et moi près du Canal dimanche dernier. Un petit papier trainait parterre avec l'inscription "C'est mon anniversaire qu'est ce qu'on dit ?". On passe devant et d'un coup Gaël fait demi tour et ramasse le papier. Une idée venait de germer dans son esprit. Il se met à regarder les passants, l'air triste avec cette pancarte devant lui, comme un mendiant. Reactions amusantes des passants la plupart du temps, on ne sait pas quoi dire.

Ensuite nous commençons notre programme par une marche d'introduction au kazoo, guimbarde et tambour-guitare.
Un nouveau morceau est baptisé ce jour-là : "Il voulait être aimé" composé à Agen, à partir d'un texte d'Emilie, retravaillé par Robin.

La fin de la soirée se déroulera autour d'un bon repas à l'étage.

Le lendemain on profite d'un beau temps pour aller se mettre au vert a Chartres, concert de Marina à côté de la cathédrale, en fin d'apres midi jolies lumières du couchant sur la pierre.

Week-end au vert, à Agen
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Je sors de l'ophtalmo avec des larmes aux yeux. Elle m'a dit "j'espère que vous ne conduisez pas !". Conduire non, mais faire de la voiture ! de Paris à Agen et retour dans le wee -end, c'est le pari fou qu'on s'est fixé pour rendre visite à Emilie, voir la pièce "La commune de Paris" et prendre du bon air d' Agen. On part, il est 14h30.

Donc, la route promettant d'être longue je sors la guitare et joue à l'autoradio sur l'autoroute. On repète "Le con". Tout se passe bien et sans arrêt jusqu'à Caussade. Mon beau Pays ou on s'arrête pour acheter des règlisses et des biscuits, prendre un café.

On arrive enfin à Agen, à 23h.

On retrouve Emilie dans son appartement decoré d'oiseaux collés sur les murs, qui sent le papier d'arménie, et pour nous à la chaleur d'un logis après une bonne route.

On mange un plat de pâtes et on se rend au temple de la bière, s'en jeter une. Les rue d'Agen sont desertes, la visite est sympa. Gaël et Emilie ne nous montrent pas tout, il nous reste deux jours à passer ici.

Au pub on discute, mais c'est un peu glauque, il y a cet alcoolique énorme que le barman soigne comme un gagne pain !

Avant de se coucher, grosse rigolade avec mon air de larve dans mon sac de couchage. Mais c'est une chrisalide !
Je tiens absolument à dormir parterre mais Gaël me porte de force sur le lit, il sait que si j'ai mal au dos, je ne pourrais pas jouer de la guitare...

Au matin, je me lève assez tôt finalement en même temps qu' Emilie. Je vais à la boulangerie acheter des croissants et des pains au chocolat et aux amandes, un vrai régal ! Et la depêche aussi.

On se réveille tranquillement et on commence un peu à jouer en attendant Emilie qui rentre dejeuner.

Il y a dans sa chambre de jolis masques et des chapeaux. On s'en amuse.
Apres le repas, on crée un nouveau morceau comme ça sur un texte d'Emilie, ce sera "Il voulait étre aimé", qui deviendra plus tard "Elle voulait étre aimée". On fait aussi un boeuf ramarquable Emilie, Gaël et moi sur le conte de la mer. Et on répète "femme femme" avec Emilie.

L'apres-midi on va se ballader à Agen, on passe dans un magasin de musique et on achète une guimbarde pour Robin et un kazoo pour Gaël. Les marchands de ferraille font des affaires !

Le soir on assiste au spectacle, j'apprécie vraiment toutes les chansons et la mise en scéne. C'est intelligent, instructif et distrayant. Après, il y a un petit café litteraire tres drôle aussi.

On rentre tard dans des rues toujours désertes. Une des comédienne marche tristement à quelque distance et fait mine de ne pas nous reconnaitre. "Un samedi soir sur la terre" chante un gars du pays.

Le lendemain matin, je me lève tôt pour aller au marché, Gaël m'accompagne. On va acheter du fromage, des magrets, du foie gras mi-cuit et des jus de fruit bio.

On prépare cela, le foie gras est passé au four sur des toasts et c'est delicieux.

L'apres-midi on retourne se ballader à Agen et quand on rentre chez Emilie, on organise une sorte de procession avec kazoo, guimbarde. On ré-utilisera l'effet plus tard dans nos concerts.

Une amie d Emilie est là ; c'est l'occasion d'un petit concert privé sympathique à quatre voix.

Puis on repart d'Agen à 20h30 prêts pour une nuit d'autoroute.
Jusqu'à Cahors on discute et puis je prends la guitare. On invente un jeu marrant, deux d'entre nous psalmodient des onomatopées pendant que le troisième improvise un texte surréaliste, puis on change les roles. C'est tres drôle d'entendre des willllllllllllllllllllllllllllllstik et des hunga bhunga pendant que des chauves souris folles font griller des oeufs entre les pages d'un très très vieux livre !

La route continue et devient lassante. On s'arrête à 100 km de Paris, 4h du mat, lundi matin, au milieu de nulle part, dans l'odeur d'essence.

On repart et sans arrêt jusqu'à Meudon où on arrive à 5h. J'embrasse Robin et Gaël, en rigolant. Je monte les escaliers, tombe sur le lit et dort tout habillé jusqu'à 9h30.

Jadis, j'etais à te querir
Poesie
Jadis, j’etais à te querir
Cognant aux flancs d’un vieux tambour
Mes doigts de terre aux peaux tannées
L’espoir des fleuves m’emportais
 
Et j’aurais froissé le soleil !
Mais misérable, sous la pluie
Regard d’errante
Tes yeux couchérent mes visions
 
Mon coeur ne battais plus trés droit
Combien de dialectes ensemble
Fraudaient tes mots chargés d’opium ?
 
En sautillant, le pied meurtris
A mon épaule tu glissait
Les griffures de tes orients.
Le Connétable
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J'arrive un peu essouflé, parti en retard de l'observatoire, vers 20h. Costume des grands jours. Dans la cave du Connétable, mafiosos et p'tits pépés discutent dur.

Je m'esquive de ce mauvais coup pour rejoindre Gaël et Robin au Quiet Man. Je leur fais croire que je me suis fait voler ma guitare restée au Connétable mais ça ne prend pas.

Apres avoir décidé de notre nouveau nom "Ribouldingue et Compagnie" on retourne au Connétable répéter nos morceaux.
Je m'enfile un picon biere pendant qu'on joue "L'oiseau" puis "L'e locataire".

Des invités de marques sont là : Thomas, Mlle Luciole venue récuperer son lot gagné au grand jeu concours par mail ( en devinant le personnage de Rimbaud derrière les lignes griffonnées entre Montauban et Paris) Anastasia était là aussi.

Le spectacle commence par la pièce de Sophie, Bahi et Aurore etc...
Puis une première partie qui commence par "Le Christ aux oliviers" que Gaël a jugé "bien" cette fois ci, puis sur ce chemin , "l'oiseau" et "Aurore" pour la première fois joués convenablement, après quelques autres on cède la place à mister Philippe Stern qui nous fait bien rire avec "Le chat et le clochard" et "Les belles pragoises", nous surprend avec son épinette des vosges et nous émeut avec une superbe reprise de Brassens.

Petite pause pour aller s'abreuver et entamer la discute avec les sympathiques personnes. A peine le temps en fait qu'il faut déjà retourner au turbin et commencer par Bach puis "Tous les regards te parlent" avant de faire défiler les morceaux et de se livrer au jeu des versions comparées des morceaux de Phillipe Stern !

Quelques ratades aussi "of course" mais personne ne les aura remarquées sur "Ange", dans une version tres fièvreuse, peut être un peu trop.

On inverse les rôles Gaël et moi sur la poésie ! et puis des reprises à l'infini... " La ballade des lowlands", "La petite fée" etc...

On restera avec Gaël (Bordet) et Diliame, braves noctambules pour aller affronter une bonne assiette au "tambour" de la rue montmartre. Gaël appréciera particuliérement l'andouillette AAAAA mais tous les plats étaient bon.

Sur la lancée on décide d'aller rendre une p'tite visite à l'ami Raphaël (celui de la fête de son immeuble) qui bosse chez TV5 bld de Wagram pas loin du Parc Monceau ; fait froid mais là ça va encore.

On arrive là-bas juste avant le journal de la nuit, on a le temps après de visiter la maison bien originale en fin de compte (avec ces types qui dorment sous des bureaux !)
Après avoir visionné la video de la fête de Raphaël, on décide d'y aller juste avant le second journal de la nuit.
Manque de bol j'oublie mon sac en haut et on patiente 30mn dans le froid avant de le récupérer.

Le soleil se lève sur Paris alors que Gaël m'amène à la station place de Clichy pour rejoindre Invalides puis Meudon.

Boucle bouclée, nuit blanche.

Le Connétable, participation à la scéne ouverte de Pierre Henri
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Après quelques mois d'absence du Connétable, Pierre-Henry est de retour. Son nouveau spectacle est semble t-il un succés. Les invités arrivent, comme de coutume assez tard, et on est, Gaël, Robin et moi quelque peu en avance.

A la cave on installe une performance video. Nous irons répéter au Quiet Man avant de revenir, le spectacle commence à peine.

Après Rachel au piano, on interpretera "L'oiseau",
"Paris 2006", "Le locataire" et "Aurore".

Merci encore a PI319 qui etait bien là pour fixer tout cela sur video.

Le Connétable
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Me voilà fringué en haut de forme, me rendant à notre ancienne caverne de la rue Dautencourt, 18ème pour la petite repète avant le concert.
On travaille surtout "Le locataire", un peu "Aurore" créé deux jours plus tôt et par hasard dans une séance de travail.

J'avais le texte depuis quelques semaines et durant une de ces longues prises de têtes à propos de trouver un nom de groupe, en frottant le dos de ma guitare on entendit la mer.
Donc il s'agit de caresser la guitare en disant mon texte. Mais pas trop vite, et sans accrocher, avec "sensualidad", tout un art.

Je quitte Gaël et Robin, qui bossent sur l'ordre des morceaux et rejoins Fabien et Emilie (qui sera la "petite fée..." de cette soirée) pour diner au Connétable. On y mange bien et dans un cadre très romantique avec chandelles et tout.

Pendant que nous sirotions une "Grimbergen" pour se mettre en appétit, je note la présence d'une étrange visiteuse, pas bavarde, et qui restant près de la porte griffonne sur un petit carnet, elle semble ne connaître personne mais est venue pour le concert. Avec quelques mots d'espagnol on comprend qu'elle vient du pays basque et a fait une longue route jusqu'à Paris pour voir Sandra, on l'a chargé de lui remettre......un bonbon qui porte son nom !

Parmis les illustres habitués on notera Mr Phillipe Stern en charmante compagnie, Mr Jean Luc Roque dont on interprétera
"Le poulbot" et qui nous refilera sous le manteau deux nouveaux textes pas piqués des hannetons.

Spectacle original cette fois-ci, un peu plus cabaret théâtral avec l'intervention de Rita Kopsoni, petit clown espiègle, muse bricolée, colorée et enfantine qui se promène entre les morceaux. Et aussi trois morceaux avec Robin : "L'oiseau", une création nouvelle sur un texte de Robin, "Paris 2006" qu'on avait déjà interpreté dans cette forme à l'Ogresse et "Le locataire" qui se jouait avant avec Gaël seul à la voix et Raphaël Guiard au piano.

Des surprises donc et des émotions aussi, on a failli ne pas jouer "Ange" qui était en rappel.

Après des discussions dans un Connétable bondé, et "Les belles pragoises" de Philippe Stern, on ira trainer le couvre-chef au Quiet Man.

La fête de l'immeuble de Raphaël
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On se retrouve dans l'après midi, rue Delouvain, à deux pas de chez Raphaël, pour répeter un brin, j'arrive après Robin. Mais je n'ai pas oublié la courroie pour tenir la guitare debout. On décide de voir les lieux avant de savoir comment monter notre spectacle . On se rend donc rue de Belleville voir comment tout a été bien installé. l'immeuble est joliment décoré, avec des guirlandes et du papier collé, on rend d'abord visite à Héloise, premier étage à gauche, à côté d'un système complexe de porte-manteaux, puis on monte les étages, la cuisine, le bar, le dance floor... et ce joli viel escalier en bois qu'on se demande s'il passera la fête avec tout le monde attendu.

Donc on décide du plan suivant, on commencerait dans les escaliers avec Bach puis le locataire pour rameuter les spectateurs jusqu'au dance floor où on ferait notre concert.
Très heureux de notre plan nous retournons rue Delouvain nous préparer psychologiquement.

Et c'est là qu'on trouve une manière d'interpréter le locataire à deux voix et la guitare.

Quant on retourne rue de Belleville, il y a déjà pas mal de monde, Sébastien et Fleur (les Loups) sont arrivés ainsi que Philippe Stern (que certains croyaient passer à la postèrité tant on commence nos chansons par "sur un texte de Philippe Stern..."). On croisera de nombreux amis (Raphaël of course mais aussi Isabelle, Arnaud et Elodie, Anne et de nombreuse têtes charmantes sur lesquelles j'essaierai mon chapeau haut de forme. Et ô combien il allait tres bien d'ailleurs !

Rapidement l'immeuble se remplit incroyablement, on a du mal à se déplacer entre les lieux et quand on décide de commencer le concert, ça pose comme un petit problème...

On décide de monter quand même les marches en jouant du Bach, mais l'effet est plutôt raté, on se rend difficilement dans le dance floor où on stoppe la musique, ceux qui veulent écouter, s'asseyent, et on ferme les portes pour atténuer le bruit. Malgré celà c'est assez dur de jouer (à cause du bruit global et de certain(e)s bons vivants qui sont déjà pas mal entamés).

Mais on arrive un petit peu à obtenir la concentration nécessaire pour jouer le Christ aux oliviers, ce qui n'est pas si mal.

Philippe Stern nous jouera "Les belles prageoises", "Le chat et le clochard" (en s'y reprenant a plusieurs fois pour cause de trou de mémoire) et "L'accouchement".

Et puis on s'en retournera à la fête buvant, blagant, dansant le tout bien joyeusement. Il y a aussi des petits beufs qui se passent chez Héloise avec la guimbarde ou l'accordéon de Fleur. On peut voir une super expo de photos du Cambodge (prises dans un monastère de femmes boudhistes) et les courts métrages de Raphaël.

On peut aussi se régaler des gâteaux. Avec mon English des Bistrots je raconterai l'histoire d'Elodie from the lowlands en me régalant de ces sucreries.

A l'heure de partir on fera un petit concert tout spécial pour notre lumineuse muse. Puis sous la pluie on rejoindra la rue Delouvain.

Lendemain matin, pluie alternée de soleil, je vais acheter de quoi nous substanter et fait la queue 1/2 heure pour un litre de lait que le fromager n'a plus.

L'après midi on ira se promener un peu du côtè de l'hopital St Louis voir les arbres fantomatiques et monstrueux qui bordent les batiments anciens.

Et puis un lait fraise et un picon biere dans un bistrot rue Bichat... à suivre.

L'ogresse
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Une très belle date, un très beau lieu, un très beau public et Sandra et Isabelle très belles aussi.

A l'arrivée donc chacun est affairé dans son coin à chercher la bonne acoustique ou le dernier détail qu'il fallait. Moi j'accueille quelques invités de marque Isabelle, Nicolas, Nabila, Sophie ...

Sandra et Isabelle font surgir l'émotion de magnifiques textes signés Rimbaud, Hugo... avec des instruments hétéroclites. c'est drôle, triste, touchant et poetique.

Un tour de chapeau et c'est à nous de jouer, en commençant par un prélude de Bach of course, Nicolas aura noté. Un public fantastique aujourd'hui avec le petit garçon qui a peur du croquemitaine
On a bien réussi notre nouveau morceau "Paris 2006" écrit à partir d'un texte de Robin qui a participé à la création et à la collaboration de celui ci et qui aura un écho dans le dernier texte "l'encensoir" de Robin.

Et puis tout le monde remontera discuter, boire la bonne bière de Mutata, regarder les étoiles en se disant que Paris est un village.

L'ogresse
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Vendredi soir au Connétable, en retard pour écouter Fleur Ofwood, on croise quand même Sébastien Frery des Loups, ainsi que Rachel et Triboulet qui scient musicalement.
On fait quelques impros sympathiques avec Triboulet en se promettant de remettre ça à la prochaine de Pierre-Henry.

Moi j'étais pas en forme ou bien c'était ma guitare ; l'hiver trop doux enfin que sais-je. Non, je ne vous parlerai pas des problèmes, dignes d'une visite chez le psy, qui mettraient en cause ma "vigueur" (guitaristiquement s'entend mesdemoiselles rassurez-vous), et qui occupèrent notre vendredi soir et samedi matin.

Nous avons tous connu ces passages à vide ; un peu de sport, un jus d'orange au lieu d'une Guiness et puis voilà c'est reparti du bon pied. Avec virtuosité et talent, la vigueur d'un étalon retrouvée, nous propageons tel un cri de révolte dans la capitale notre ode aux campeurs du Canal Saint Martin.

Le dimanche, grosse préparation psychologique pour faire face a un public nombreux et nouveau de l'Ogresse. Je suis déjà chez Gaël a 16h30 et ça étonne tout le monde. Robin arrive bientôt pour une séance de travail, une lecture à trois voix d'un texte de Robin.
Tout ça dans une ambiance de prise de paroles anarchiques et Gaël doit se battre pour garder le dessus dans cette affaire, tenir les rênes, ne pas se laisser déborder, bref rester Gaël.
On lève ensuite l'ancre pour l'Ogresse où on arrive à 19h30, il n'y a personne, juste une jolie fille et un type buvant sa soupe ; derniers artistes du spectacle...............qui commençait a 17h.

Donc echec qu'on arrive à bien gérer vu qu'on avait invité la famille agrandie, Gaël va chanter devant sa maman (si c'est pas mignon ?), Robin, Stephan, notre Muse Bien Aimée Dame Emilie, Sophie ....
Gaël joue les Monsieurs Loyals dans ce cirque où l'on aura le loisir d'entendre nos nouveautés, entre autre "Les campeurs du canal" jonglerie entre Robin et Gaël avec Gilles qui fait des clowneries, un numero de dressage de doigt : le croque mitaine avec le bottleneck trop fin de mon cousin, Robin, célèbre magicien nous interprètera un de ses textes, je jouerai les clowns tristes avec un "tous les regards te parlent" de belle maniere.

Et puis on aura aussi les délicieux textes étymologiques de Notre Muse Bien Aimée Dame Emilie, contorsionniste des mots (en tournée à Paris pour le week end) ; accompagnée par Mutata, le pianiste a 12 doigts !

Et l'émotion n'en finissait pas de monter, Stephan arrive enfin, on ressort les guitares pour lui jouer une très intimiste et belle version de "sur ce chemin".

Le chemin, la Muse nous l'indique ; la direction est celle du Quiet Man, écoutons la ! C'est le havre ou se repose la poésie, ce soir ce sera surtout la mesquinerie, on ne m'offrira pas un demi verre contre un bottleneck entier de perdu !
Enfin parlons d'autre chose... par exemple de la superbe partie de mastermind Emilie-Sophie, match tres serré.
La muse se fera bavarde la nuit s'avançant et on la racompagnera à son carrosse qui semble disparaître en l'emportant dans le froid de la nuit.

Et nous, on n'est pas rendu à Meudon, je fais le numéro du "bon...je prendrai un taxi, c'est pas grave j'aurai une demi-assiette de soupe et du pain sec cette semaine..." l'été parfois je vais jusqu'à prétendre dormir sous les ponts !

Et ça marche... Gaël me propose de courir jusqu'a Montparnasse avec son fidèle "pegase ailé". On est au Quiet il est 00h50 le train part à Montpar à 1h05.... juste à l'heure pour prendre mon train à l'issue d'une course folle à travers Paris.



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