Il est minuit entre deux mondesIl est minuit entre deux mondesDans l’epaisseur du temps j’ai oublié ma montreOu sont rangés les rêves ?Personne ne le dit, personne ne le saitLes enfants dorment sur ce secretA l’écart du gyrophare de l’ambulanceDans la douceur chaude des lessivesA l’abri du tournis des regardsDe l’indifférenceDans la blancheur excessiveDe la nuitUn homme de nulle partDort dans une laverieIl est minuit entre deux mondesDans l’epaisseur du temps j’ai oublié ma montreOu sont rangés les rêves ?Personne ne le dit, personne ne le saitLes enfants dorment sur ce secretCeux qui l’ont vu marcherLentementDifficilementTout le jour, dans le quartierMaudiront ce soir ses diatribes nocturnesAux terrasses des richesIl à vu la luzerne et rêve d’un pégaseCheval chauve-souris, robe couleur de nuitIl est minuit entre deux mondesDans l’épaisseur du temps j’ai oublié ma montreOu sont rangés les rêves ?Personne ne le dit, personne ne le saitLes enfants dorment sur ce secretPour les rayons de luneQui font un feu de joie,pour quelques chats noirou parce qu’il a froidIl casse le silenceIl hurle dans les coursIl chasse sa démencepour que s’allument les étoilesaux balcons des immeublesIl est minuit entre deux mondesDans l’epaisseur du temps j’ai oublié ma montreOu sont rangés les rêves ?Personne ne le dit, personne ne le saitLes enfants réveillés connaissent son secret :C’est dans sa jeune vieQu’une nuit, vers minuitUne belle amnésie à coupé au rêveurSes amarres terrestres
Un vieux loup blanc au costume éliméVenant à s’abreuver un soirSe prit à raconter,Affable,A un comptoir,Ses plus belles histoires,Ses roses, ses papillons et puis ses indes.Il trouva deux oreilles rosesSous des bouclettes pâlesEt un sourire au coin des yeuxqui n’en connaissaient pasMais lui était affableet avait du soleilEt du blé sur la langueà partager pour deuxau clair de lune Sur l’oreillerSes cheveux de loup blancFaisaient comme un soleil d’étéavant de se coucherallongée Elle songeaque si rien n’était vrairien valait bien celapar les temps qui courraientIl brodait des histoires typiques,imaginait des lieux,des personnages, et puis des ruesqu’il ne connaissait pasComme il levait les yeux, elle devinait un peuMais elle le laissait dire, sourire c’était mieuxComme il levait les yeux, elle devinait un peuMais elle le laissait dire, sourire c’était mieux
A gouter de la merLes charmes qui scintillentQui s’en vont, qui reviennentC’est, presque nue, la toileQui m’accapare entierMais toi piquée, tu joueTu dévoile au soleilTa silhouette, femme fineGalbe dansantA contrejourA contretempsCouchant le jourC’est en silenceQue s’emballe la samba !De tes pas étouffésToujours c’est sur le sableUn jeu de séductionAfin que je délaisseMes études marinesAvant le soirToujours l’heure est choisieQuand tu viens me troublerQuant la lumière seuleParviens me comblerMais ne soit pas jalouseCar la nuit c’est ton ile,Et dans un petit templeOn murmure a la merLa prière païenneEn goutant l’algue amère
J’ai tué l’amour dedans son œufGrain de beauté, osé, couchéSur le berceau d’osier froisséQue dans mon cœur j’avais tresséJ’avais attendu d’autres fleursDes fleur que j’avais effleuréDes fleurs que je n’ai pas cueillisJ’avais attendu d’autres fleursElle c’est fanée de trop attendreEt quand j’ai vu ses yeux se cloreDedans mon âme j’ai songéC’est l’amour vain qui viens d’éclore
Il y a , creusé dans ma guitareUne viole aquatique, orientale un peuLibérée, lâchée ivreComme une lame sèche et soupleSur la toileElle fait des cris de chatDe drôle diableEt puisD’un trait elle coupeAinsiElle inachève les musiques
Une croisière en méditerranée, au faux charme ancien.
rêvez d’une odeur de vieux grenier.
Il ne t’efface pas, le tempsIl te faitRefletLa nuit,Blanc des yeuxVitrine, verre et liqueur, flaquesUn rien deviens miroirEt tout m’est un pretexte pour te parler.
ThéophanePetit cheval de BohèmeCharie une cariole de motsBondissant en paroles, il carracoleIl viens me toucherEt souffle à mon oreille"Théophane"C’est le nom aerienQui telephone aux révesEn langue des mystèresIl dit un don d’etreinteUn long moment d’aimerBeau dans son deploiementThéophaneGrand cheval de bohémeCharie ta cariole !Bondit en paroles et carracole !Nous allons trouver les étoilesEn haut des monts kyrgiz.