"si on allait aux laudes de 7h30 !". Et oui, seul jour de notre périple où nous pouvons faire la grâce mat’. Alors, debout à 6h45. « Pas l’temps de se laver les minettes, on va être en retard ». Mais le plus terrible, c’est qu’il faut aussi grimper vers l’abbatiale. Ouf, nous voilà arrivés. Silence, c’est commencé. Ils ne perdent pas de temps, ces chanoines. On enchaine sur la messe de 8h00. Quelques pèlerins reçoivent la bénédiction pour aller vers St Jacques : Pascale reconnait Agnès, une jeune avec qui elle a travaillé à Vallorcine. Le monde est vraiment petit. Il faut ensuite redescendre pour le petit déjeuner. Tanguy et Erwan accompagnent Céline pour les courses : il ne faut rien oublier pour la recette : riz, ananas, jambon d’Erwan. Tanguy, le grand bébé, réclame des bonbons que Céline accorde après insistances. Toujours le même dialogue au p’tit déj. : « Passe le nutella », « elle est où la confiture de fraise ? » , « y’a plus de confiture de myrtille ? », « qui veut encore de l’eau ? ». Et on remonte pour une visite guidée de l’abbatiale. Notre guide nous décrit avec passion et humour le tympan. La découverte du Trésor de Ste Foy, cette petite fille de 13 ans, martyre et qui aime les bijoux des riches comtesses, nous impressionne beaucoup. Pendant ce temps de culture pour le reste du groupe, Paca et Tanguy s’adonnent aux mathématiques du nombre de changements pour Vallorcine. Ouf ! Seulement 7 changements. Il est l’heure de redescendre pour le repas car Gilles doit nous quitter vers 14h00. Quel grand moment de passion pour les filles lorsque Gilles accepte la guitare du groupe de l’aumônerie de Paris ( nos voisins de camp ). « J’ ai la guitare qui me démange alors je gratte un p’tit peu ». Au revoir Gilles et au 9 novembre pour les crêpes. Après une halte spirituelle aux vêpres, nous faisons une halte à l’auberge de St Jacques pour déguster une bière ou « un thé abricot ». On se sent bien dans ce village ; sur l’esplanade, en plein soleil, on ne veut plus rien changer. Quel Bonheur !!! Mais le repas et l’omelette aux 30 oeufs nous attendent. Bien sur, comme à l’habitude, depuis quelques jours, nous devons nous abriter sous les sapins pour déguster les poires belle Hélène. Merci Tang et Paca pour cette idée. « Y’a trop de chocolat » ; « Je vois rien dans ma gamelle ; il fait noir ». Tandis que le courageux Manu se met à la vaisselle, les filles accompagnées de Samuel partagent une discussion sur la Foi, notre Foi. Le sommeil et le froid fait stopper cette discussion pour certains. Après quelques jolies mélodies, Céline demande à Gilles qu’il nous joue « Les Copains d’abord » de Brassens, et après quelques couplets, ce chant se transforme en :
|