Après une nuit fraiche, nous avons quitté ce matin Saint Chély d’Aubrac. Les douches étaient chaudes dans ce camping, espérons que nous en retrouverons des semblables dans les prochains jours !. Peu de temps après avoir quitté le village, nous nous arrêtons sur un pont sur lequel se trouve un calvaire de pierre. Nous prenons un temps de prière. Ensuite nous reprenons la route. Grâce à Dieu, il ne pleut pas, il fait plutôt frais et doux et le ciel est légèrement couvert. La route s’avère plus facile que la veille, avec une alternance de petits sentiers et des morceaux de routes goudronnées. Pour certains, la route se fera accompagnée de récits fantastiques contant les aventures d’un empereur albinos vivant sur une ile décadente. Avant d’arriver à l’étape du midi, nous terminons de descendre dans une vallée, pour la remonter ensuite. A midi, nous retrouvons Gilles et Céline et nous déjeunons au bord de la route, sous un arbre, sur une crotte de poule pour Catherine. Puis c’est le départ pour Espalion. Ca descend rude jusqu’à Saint Côme où nous faisons une halte dans un café avec les Belges. Certains goûterons l’amer mais rafraichissant « Verdier Tonic ». Le village de Saint Côme est également remarquable pour ces petites ruelles moyenâgeuses, sa tour, ainsi que son église. La description de cette journée serait incomplète si nous omettions de parler de l’art roman qui a jalonné notre route et de l’art de la drague, d’abord décrié par les garçons du groupe « On G.R », puis mis en application par le groupe « On Bière » ( c’est à dire, les Belges ). Les filles les plus avisées se souviendront longtemps de ce brun ténébreux aux cicatrices d’aventurier, à la peau dorée par le soleil, et avec un regard. Mmh ! Saint Côme d’Olt est un village superbe, sans doute un des plus beaux de France, et il s’inscrit dans un cadre de toute beauté, alors, amis voyageurs, prenez en plein les yeux car bientôt vous découvrirez Espalion et son superbe camping : Beaufland ** . Je serai en dessous de la vérité si j’osais la comparaison avec les bidonvilles de Calcutta. Ici, les gens vivent les uns sur les autres, à demi-nus, les habits séchant sur le moindre centimètre de fil etc Mais la convivialité et l’humour auront toujours raison des bauges les Description d’une après-midi vécue par Gladys, Marie, Pascale, Tanguy et Eline. ... Résultat de ces chants. Un triomphe ! Bon, repassons aux fou-rires. Le chauffeur paraissait parfois fatigué, surtout parce que les passagers ignoraient l’écriteau « Interdit de parler au conducteur ». Une constatation toutefois : il est difficile de monter en rigolant ! Arrivés en haut, enfin, nous avons découvert un raccourci qui nous a permis de jouer à « La petite maison dans la prairie ». Pascale a joué le rôle de Laura qui tombe et qui roule. Bref ! Tout cela nous a permis de rattraper Géraldine et Catherine ! Bientôt, un peu plus haut, Gladys nous a pris en stop dans sa super voiture ( mieux que la Golf de Manu, sans aucun doute !). Nous avons traversé un petit hameau qui nous proposait un super spectacle : « Chiens sur génisses » !!! Nouveaux fous-rires. Bref. Par la suite, Tanguy se dévoue pour monter voir « La Vierge ». Nous l’attendons 5min 10min mais que fait-il donc ? ». Il revint le visage illuminé. Il avait été appelé par Dieu et devint alors Tanguy de la Sainte Blague, fondateur de la Communauté Notre Dame de la Joie Sainte Marie de l’Humour transformée pour Eline en Saint Jésus de l’Humour. Second raccourci après. Pas très efficace.
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