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Dimanche
Chemin de St Jacques

Voilà , le grand départ est arrivé.
Après le départ de Paca vers Vallorcine et ses 7 changements, cela vers 6h00 du matin, le petit déjeuner se veut silencieux mais copieux : croissants.

Certains nous annoncent même, au bout de 11 jours passés ensemble, qu’il ne faut pas leur parler le matin. Quelle idée ! Au programme, messe à Decazeville à 11h00. Il ne faut pas perdre de temps pour tout ranger et plier les tentes.
Là encore, notre groupe « On G.R » prouve son efficacité.

Nous disons au revoir à Géraldine qui remonte vers la Charente et en route vers Decazville. Là , pendant le voyage dans la superbe Golf, Samuel ne se sent pas bien. La voiture est à peine arrêter qu’il doit descendre. Il nous retrouve à l’église, un peu blanc.

Huit jeunes aux premiers rangs d’une église, cela ne passe pas inaperçu : le prêtre vient donc nous saluer. Après la messe, il est temps de se diriger vers la gare de Viviez Decazville où Catherine et Céline vont prendre le train pour la Mayenne : beaucoup plus loin que Vallorcine mais seulement 2 changements.

Marie, Gladys, Tang et Erwan vont vers l’Espagne avec la 6.05.

Manu descend vers Toulon

Et Samuel essaie de prévenir ses amis par téléphone qu’il arrive pour les voir à Albi.

Les voyages forment la jeunesse !
A l’année prochaine pour la suite !


Chanson sur l’air « Me voici vers toi »
« Nous marchons longtemps,
Nous marchons vraiment longtemps
Nous avons très faim
Et nous avons soif aussi,
Nous voulons du coca ! »
« Brave Madeleine, fais chauffer ton four.
Mets y de la peine, et tout ton amour.
Fais des p’tits gâteaux, fais en à la pelle
Pour les pèlerins de Compostelle »
Conques
Chemin de St Jacques

"si on allait aux laudes de 7h30 !".

Et oui, seul jour de notre périple où nous pouvons faire la grâce mat’. Alors, debout à 6h45. « Pas l’temps de se laver les minettes, on va être en retard ». Mais le plus terrible, c’est qu’il faut aussi grimper vers l’abbatiale. Ouf, nous voilà arrivés. Silence, c’est commencé. Ils ne perdent pas de temps, ces chanoines. On enchaine sur la messe de 8h00.

Quelques pèlerins reçoivent la bénédiction pour aller vers St Jacques : Pascale reconnait Agnès, une jeune avec qui elle a travaillé à Vallorcine. Le monde est vraiment petit.

Il faut ensuite redescendre pour le petit déjeuner. Tanguy et Erwan accompagnent Céline pour les courses : il ne faut rien oublier pour la recette : riz, ananas, jambon d’Erwan. Tanguy, le grand bébé, réclame des bonbons que Céline accorde après insistances.

Toujours le même dialogue au p’tit déj. : « Passe le nutella », « elle est où la confiture de fraise ? » , « y’a plus de confiture de myrtille ? », « qui veut encore de l’eau ? ».

Et on remonte pour une visite guidée de l’abbatiale. Notre guide nous décrit avec passion et humour le tympan. La découverte du Trésor de Ste Foy, cette petite fille de 13 ans, martyre et qui aime les bijoux des riches comtesses, nous impressionne beaucoup.

Pendant ce temps de culture pour le reste du groupe, Paca et Tanguy s’adonnent aux mathématiques du nombre de changements pour Vallorcine. Ouf ! Seulement 7 changements.

Il est l’heure de redescendre pour le repas car Gilles doit nous quitter vers 14h00. Quel grand moment de passion pour les filles lorsque Gilles accepte la guitare du groupe de l’aumônerie de Paris ( nos voisins de camp ). « J’ ai la guitare qui me démange alors je gratte un p’tit peu ».

Au revoir Gilles et au 9 novembre pour les crêpes.
Pendant que Gilles déguste son sandwich au jambon, nous nous régalons avec la recette d’Erwan. Humm ! Comme dans un camp d’ados, une après-midi libre s’impose pour terminer de visiter et acheter les souvenirs.

Après une halte spirituelle aux vêpres, nous faisons une halte à l’auberge de St Jacques pour déguster une bière ou « un thé abricot ».

On se sent bien dans ce village ; sur l’esplanade, en plein soleil, on ne veut plus rien changer. Quel Bonheur !!!

Mais le repas et l’omelette aux 30 oeufs nous attendent. Bien sur, comme à l’habitude, depuis quelques jours, nous devons nous abriter sous les sapins pour déguster les poires belle Hélène. Merci Tang et Paca pour cette idée.

« Y’a trop de chocolat » ; « Je vois rien dans ma gamelle ; il fait noir ». Tandis que le courageux Manu se met à la vaisselle, les filles accompagnées de Samuel partagent une discussion sur la Foi, notre Foi.

Le sommeil et le froid fait stopper cette discussion pour certains.
Bonne nuit les petits.


Après quelques jolies mélodies, Céline demande à Gilles qu’il nous joue « Les Copains d’abord » de Brassens, et après quelques couplets, ce chant se transforme en :

« Non, tu n’étais pas un fardeau,
nous t’aimons malgré tes bobos.
Et nous te donnons rendez-vous à 
Conques, l’an prochain.
Avec Ste Foy, nous cheminerons
Avec ta pipe et ton bâton.
Et tous ensemble, nous irons jusqu’à Santiago ».
Golinhac > Conques
Chemin de St Jacques

C’est au crayon papier que l’histoire se poursuit ( nous avons épuisé tous nos crayons à relater nos incroyables aventures !!!).

Le réveil est dur, dur mais comme nous sommes des êtres « courageux », dynamiques ( ???), nous nous levons plein d’entrain pour cette dernière journée de marche.

Comme d’habitude :
 petit déjeuner (rapide car il commence à pleuvoir)
 démontages des tentes et rangement du pique-nique dans les sacs
 et enfin, départ.

Ouah, trop dur : « J’ai l’ampoule qui éclate » ( sur l’air de Stone, le monde est stone). Il mouillasse mais la bonne humeur est au rendez-vous.

Prière dans l’église. Ca résonne, c’est chouette. Déjeuner en sous bois à l’abri car la pluie tombe toujours : poisson, poisson ou poisson au choix. C’est bon.

Nous repartons. Ca monte puis tout doucement, nous descendons.
Nous nous attendons pour découvrir ensemble Conques.

La pluie redouble. On se croirait dans la forêt amazonienne. Certains disent même avoir vu Tarzan. Enfin, Conques. La joie est à son comble « Jubilaté Déo ». Je ne trouve pas les mots « c’est trop beau ».

Oh, une répétition de concert. Silence, on écoute. Zarbi. On repart. Arrivent les parents d’Eline. P’tit coup de cafard. Ca sent la fin. Vite, vite, profitons de ces derniers moments avec Eline pour visiter Conques. Il y a trop de choses à voir et il reste encore demain pour la plupart d’entre-nous.

Nous découvrons notre dernier camping 3 étoiles à l’entrée. On a du mal à comprendre pourquoi : c’est vieux, WC à la turc , lavabo bouché. Beurk.

On ne le comprend que dans la soirée ( pour certains, seulement, le dimanche matin), on découvre un superbe bâtiment tout neuf. Comme nous n’avons pas fait les courses ( est-ce un inconvénient ?), nous décidons d’aller manger en « ville ». Le groupe approuve immédiatement.

Et nous voilà partis pour Descazville, en pizzeria. Ouah ! des tables et des chaises.
Ouah ! des WC avec du PQ. C’est hyper super méga cool. « Il en faut peu pour être heureux ».

Grand moment de bonheur avec Chianti et cidre au rendez-vous. Encore ouah ! Géraldine ne résiste pas à une deuxième pizza. Nous revenons au camping, le ventre plein, le coeur joyeux et l’oeil brillant.

PS. Manu prête sa voiture ( je l’écris ) à Céline qui eut du mal à trouver les
feux.

Bonne nuit jusqu’à .7h00.

Espalion > Golinhac
Chemin de St Jacques

Nous quittons, après un dur lever, le camping « usine » et c’est le début d’une longue journée de marche. Programme de la matinée : marche pour la majorité et ballade pour Céline et Gillou.

Erwan trouve sa branche de buis. Je ne risque pas : il me semble que le paysage est sublime. Le rendez-vous du midi est à Estaing. On fait une pause d’abord devant un super petit manoir devant le petit pont.

Estaing : petit village charmant que nous n’auront malheureusement pas le temps de visiter : il reste trop de km ! Pique-nique sur le bord d’un cours d’eau : Samuel et Tanguy font un barrage : ça les amuse.

Puis, nous repartons ; une longue et dure montée nous attend Gilles se décide à marcher. Célinou nous encourage sur le chemin. Bon, on arrive ( les autres ) à 18h30 ! Fatigués mais heureux ! Gillou nous offre un choc choc. Les Fonceurs ont déjà monté les tentes. Cool !

Et on mange assis au sec dans le gite tandis qu’il pleut dehors

St Chely dAubrac > Espalion
Chemin de St Jacques

Après une nuit fraiche, nous avons quitté ce matin Saint Chély d’Aubrac. Les douches étaient chaudes dans ce camping, espérons que nous en retrouverons des semblables dans les prochains jours !.

Peu de temps après avoir quitté le village, nous nous arrêtons sur un pont sur lequel se trouve un calvaire de pierre. Nous prenons un temps de prière.

Ensuite nous reprenons la route. Grâce à Dieu, il ne pleut pas, il fait plutôt frais et doux et le ciel est légèrement couvert. La route s’avère plus facile que la veille, avec une alternance de petits sentiers et des morceaux de routes goudronnées.

Pour certains, la route se fera accompagnée de récits fantastiques contant les aventures d’un empereur albinos vivant sur une ile décadente.

Avant d’arriver à l’étape du midi, nous terminons de descendre dans une vallée, pour la remonter ensuite. A midi, nous retrouvons Gilles et Céline et nous déjeunons au bord de la route, sous un arbre, sur une crotte de poule pour Catherine.

Puis c’est le départ pour Espalion. Ca descend rude jusqu’à Saint Côme où nous faisons une halte dans un café avec les Belges. Certains goûterons l’amer mais rafraichissant « Verdier Tonic ». Le village de Saint Côme est également remarquable pour ces petites ruelles moyenâgeuses, sa tour, ainsi que son église.

La description de cette journée serait incomplète si nous omettions de parler de l’art roman qui a jalonné notre route et de l’art de la drague, d’abord décrié par les garçons du groupe « On G.R », puis mis en application par le groupe « On Bière » ( c’est à dire, les Belges ). Les filles les plus avisées se souviendront longtemps de ce brun ténébreux aux cicatrices d’aventurier, à la peau dorée par le soleil, et avec un regard. Mmh !
Que les garçons les plus jaloux s’en aillent les premiers !

Saint Côme d’Olt est un village superbe, sans doute un des plus beaux de France, et il s’inscrit dans un cadre de toute beauté, alors, amis voyageurs, prenez en plein les yeux car bientôt vous découvrirez Espalion et son superbe camping : Beaufland ** . Je serai en dessous de la vérité si j’osais la comparaison avec les bidonvilles de Calcutta. Ici, les gens vivent les uns sur les autres, à demi-nus, les habits séchant sur le moindre centimètre de fil etc
C’est un trou à ordures.
Où décante une rivière

Mais la convivialité et l’humour auront toujours raison des bauges les
plus sordides. N.B : A la piscine, il y avait des naïades, et à l’heure où j’écris, une
équipe de rugbymen s’entraine. Géraldine glousse.

Description d’une après-midi vécue par Gladys, Marie, Pascale, Tanguy et Eline.
Fou-rires serait un mot qui correspondrait bien. Bon, je fais une pause pour noter les paroles des chansons composées sous les incitations pressantes de la communauté :

...

Résultat de ces chants. Un triomphe ! Bon, repassons aux fou-rires.
Alors saviez-vous que les bus passaient sur les GR ? Et bien, nous en avons trouvé un qui tombait juste à pic dans les montées ! Son nom ? Le Bus Tang. Un mot un soupir. Il s’arrête ! Accroché aux lanières de son sac, il nous aidait à monter avec une grande efficacité.

Le chauffeur paraissait parfois fatigué, surtout parce que les passagers ignoraient l’écriteau « Interdit de parler au conducteur ». Une constatation toutefois : il est difficile de monter en rigolant !

Arrivés en haut, enfin, nous avons découvert un raccourci qui nous a permis de jouer à « La petite maison dans la prairie ». Pascale a joué le rôle de Laura qui tombe et qui roule.

Bref ! Tout cela nous a permis de rattraper Géraldine et Catherine ! Bientôt, un peu plus haut, Gladys nous a pris en stop dans sa super voiture ( mieux que la Golf de Manu, sans aucun doute !). Nous avons traversé un petit hameau qui nous proposait un super spectacle : « Chiens sur génisses » !!!

Nouveaux fous-rires. Bref. Par la suite, Tanguy se dévoue pour monter voir « La Vierge ». Nous l’attendons 5min 10min mais que fait-il donc ? ». Il revint le visage illuminé. Il avait été appelé par Dieu et devint alors Tanguy de la Sainte Blague, fondateur de la Communauté Notre Dame de la Joie Sainte Marie de l’Humour transformée pour Eline en Saint Jésus de l’Humour.

Second raccourci après. Pas très efficace.
Nous arrivons ensuite à Espalion
Voilà pour aujourd’hui !


Pour Gilles et Céline :
(sur l’air de « Céline »)
« Gillou, Céline, qu’est-ce que vous
avez fait,
Pendant la matinée où nous avons
marché.
Est-ce que vous vous êtes amusés.
Alors que vous nous manquiez.
Non, non, non, ne dites rien, non ne
dites rien
Nous savons tout, nous savons déjà .
Non, non, non, ne dites rien, non ne
dites rien
Nos espions étaient postés plus loin. »
Pour Samuel :
« On dirait qu’ ça t’ gêne de marcher avec nous.
On dirait qu’ ça t’ gêne de marcher comme un fou.
On dirait qu’ ça t’ plait d’être avec Célinou.
T’étais trop jaloux qu’elle reste avec Gillou. »
Nasbinals > Saint Chely d'Aubrac
Chemin de St Jacques

Nous partimes de Nasbinals ! Petite prière en attendant la 2 zéro 5 (Emmanuel et Gégé !).

Promenade dans les superbes montagnes aux étendues immenses et à perte de vue ! Céline = problème de genoux.

Arrivé à Aubrac superbe église et tour des Anglais, ancienne hostellerie de Saint Jacques. Bref nous PIC NIC ! reparti pour 2 heures de marche. Céline doit nous retrouver sur la route.


Invention du village des schtroumphes :

 Gille : rêveur
 Céline : compta
 Eline : sourire
 Emmanuel : Hi-Tech
 Erwan : fonceur
 Marie : schtroumphette
 Pacache : cool
 Glad : Azraêl
 Gégé : culture
 Samuel : Jedi
 Tanguy : Gargamel
 Cath : speed


Dix paires de pied tantôt marchèrent
Partant du Puy, volcan en ruine
Chemins de pierre ils arpentèrent... .
 
Ceux de Gladys étaient bien lisses
Un dur cailloux y fit son nid
On admirait ceux de Marie
Avant qu’la route ne les ternissent
Et dans les chausses de Pascale
Comme dans celles a Marie-France
Dormaient des peutons de peau fine
On dirai aujourd’hui des dalles
Pareils Aux genoux de Céline
 
Seules les racines de Géraldine
Pouvaient sans crainte cogner la route
Quant les gambes de Catherine
Flottaient bien plus que ne marchaient.
 
Avec ces nymphes cheminaient
Trois chevaliers aux pieds ferrés
Erwan cognant la glaise dure
Manu derrière achevait
Les rocailles agonisantes
 
Et puis tordu sur son bâton
Gilles le barde gangrenait.
 
Ainsi quatre jours cheminèrent.
 
Et Marie-France pris le large
Juste aux berges de l’Aubrac
Elle emporta les pieds de gilles
La bande n’en menait plus large
Pour tous la fée était absente.
 
Mais ce jour la trois paires de pieds
A l’addition vinrent se mêler
Ce qui fait pour qui sait compter
Onze et demi sur le chemin.
 
Tanguy farceur comme un lutin
Un grand prince venu d’orient
Et qui disait être Samuel
Et Dame Eline aux pieds d’elfine
Accompagnaient les voyageurs
 
Longtemps ils pourraient cheminer
Tant belle fraternité
Tous et toute les unissait.
 
Et bienveillant un peu partout
Dieu leur aplanissait la route
Entretenait un peu les ronces
Et les protégeait de la bête.
Aumont Aubrac > Nasbinals
Chemin de St Jacques

La phrase du jour : « Le moral se trouve où ? Dans le fond des gamelles ! » Grande ballade géniale dans les montagnes assez désertiques.

Après un fastueux pique-nique près de la fontaine avec une superbe table en ferraille. Re-décollage de la marche pour arriver à Nasbinal. Camping à 2km après le village.

Journée surtout superbe par sa soirée aux cascades ! Diner génial de purée, steak devant un coucher de soleil, une vue infinie et une soirée Jedi improvisée.

Retour par le chemin des écoliers pour arriver enfin au camping. Dodo : orage la nuit !

Le lundi matin : Cécé et Marie amènent Gillas chez le Toubib because il a un gros bobo au pied : résultat des courses : fini la marche pour notre Jedi à la pipe !

Ensuite, gros plein de course chez ATAC ( en prenant l’autoroute, s’il vous plait !) et on retrouve la bande vers 13h00.

Saint Alban > Aumont Aubrac
Chemin de St Jacques

La dure journée du samedi nous a ralentis dans notre élan de jeunesse, surtout qu’une petite étape sous un soleil endimanché nous attend.

Grâce matinée : levée à 8h00. Ouah !!!

Petit déjeuné avec REMY : et oui, son vrai nom nous a été dévoilé.
Et puis, voilà le temps des au-revoirs à Marie-France qui repart pour le travail.

Quelques gouttes commencent à tomber : vite, vite démontage des
tentes...
...Beaucoup de précipitations pour que quelques gouttes.

En marche vers Aumont, « Rendez-vous au premier calvaire ! » : dit Erwan.
Le premier arrivant : stop. Pas d’Erwan. « Il s’est peut-être perdu ; il est derrière nous ; il est tombé dans un ravin ; il est devant : il n’a pas vu la croix ». Toutes les excuses sont possibles.

Même sans Erwan : pause goûter avec le lait concentré sucré ; et on continue notre route. Arrêt déjeuner : toujours pas d’Erwan. « on lui laisse du pain, oui ou
non ? » Après longue réflexion, un peu de pain pour le pauvre sera gardé.

Vers 17h00 : « Marie-Claire, on peut monter dans ta voiture ? ». Et oui, Marie-Claire s’est déplacée pour apporter le colis tant attendu par Manu.

Manu, grand enfant, se lasse de sa Golf ( que l’on a pas encore pu conduire ) et s’est trouvé un nouveau jouet : un appareil photos numérique. Montage des tentes, douches, soins des pieds. Bref, la routine de l’équipe « On G.R », exception faite des pieds de Gilles : « Allo, Maman, bobos !!! ». Repas exceptionnel car préparé par des « hommes » ; « il me manque des ingrédients, cela ne sera pas MA recette ! » dit Erwan. Merci, c’était très bon.

Au fait, j’ai oublié, dans la routine des soirs, l’arrivée de Tanguy, Eline et Samuel ( peut-être, ne le verrons nous que demain).

Plus d’inspiration

Pause
Bonne nuit à tous.


Petit lexique (pour les non-initiés de la trousse à pharmacie) :

 Rustine : selon Gilles : rond de caoutchouc qu’on applique sur les trous de la peau, pour les boucher ; mais ( reprise de Gladys ), inconvénient après une journée de marche, cette dernière se décolle, entrainant un arrachage de la peau
d’où l’importance du coussinet.
 Coussinet : petit coussin à l’image de ce qu’il y a sous les pieds des chats ; donc, élément indispensable pour les pieds du randonneur ampoulé.
 Lingette : destinée à l’origine aux nettoyages des fesses délicates des bébés, elle devint, au cours du 21ème siècle, un autre élément indispensable pour le pèlerin moderne (notamment pour la pause déjeuner).
 Oxyplastine : ( ou béparthène), pommade également destinée à l’origine aux fesse des bébés, elle fut importée par les soeurs Garreau ( sous le conseil avisé de leur Papa), et servit à la protection de quelques dix paires de pieds durant le
pèlerinage.
 Ampoules, poulettes : ( sans lesquelles tous les produits ci-dessus nommés resteraient sans usage ). Invitées spéciales du pèlerinage,existant sous diverses formes et grandeurs : tailles X, XXL ou S .

NB. Le Jedi ayant le plus d’ampoules a gagné le pèlerinage.
Pour l’instant, ( 5 Août ), Miss Paca l’emporte de loin avec en prime une morsure de serpent).

Saugues > Saint Alban Sur Limagnole
Chemin de St Jacques

La nuit a humidifié l’herbe et les tentes mais le matin ( on aimerais dire l’aurore) nous laisse petit déjeuner au frais mais au sec.

Donc, naturellement, on lève le camp à 9h pour une grande étape de 30km, la plus longue de la route mais ça ne nous fait plus peur. De toutes façons, nos pieds sont déjà foutus, alors même sur les moignons, on marchera.
En route, donc...

Poc, c’est la pluie qui nous a un Poc peu chassé et Poc tel un troupeau Poc de télétubbies Poc des Petits chaperons rouges Poc jaunes Poc et vert entonnent gaiement des « Je vous salue Marie » qui montent tout droit au dessus des nuages Poc. Et la route parait plus douce Poc.

En chemin, Poc, les chaperons ne rencontreront pas le loup Poc mais un nouveau compagnon que nous appellerons Jéremy Poc jusqu’au dimanche matin où sa véritable identité Poc sera dévoilée Poc. La tour penchée de la Clauze Poc sous la pluie Poc et sur son bloc de granit Poc me rappelle les paysages d’Irlande Poc et dans ce conté, nous serions le Prechum.

Nouveaux jours, nouvelles méthodes, on inaugure le « retirage des chaussettes à midi » admis à l’unanimité comme un truc efficace. Mais pas autant, cependant que les massages magiques de Fée Géraldine qui revigore les guibolles de la compagnie. Et Manu accède au bonheur suprême.

Il en faut parfois vraiment peu pour être heureux...

Puis chacun reprendra la route avec des façons de Cyborg, çe régalant comme Erwan et Manu de myrtilles sauvages des bords de chemins, essayant (Catherine) de compter en fonction de la longueur de son pas et de l’élongation progressive de ce dernier, comment rattraper les marcheurs devant ou gouttent au miracle de l’eau de la Chapelle Saint Roch dont témoigneront les performances de Marie et Gladys.

Finalement, tout le monde se retrouvera pour la pause Twix à 2,5 km de St Alban dans la joie d’avoir presque couru la course. Les 2,5 km qui en deviendront 5 ou plus aux côtés de l’enfer d’une grande route.

Rapidement, le camp sera fait et nous assisterons à la messe en l’église de granit gris et rose de St Alban. Je voudrait ici rappeler la qualité de Fée de dame Géraldine qui pour le repas des marcheurs exténués, bonne cuisine, a concoctée.

St Privat d'Allier > Saugues
Chemin de St Jacques

" Il est où Manu ? S’exclame Géraldine, alors que Céline s’active autour du réchaud. « Mais, mais, je suis là  ! » Tiens, il est là enroulé, position du fœtus, dans son duvet. 1,92 mètres mais il sait se faire petit. Très tranquillement, l’équipe de choc « On G.R » se lève. Après un petit déjeuner, une nouvelle fois « 
trankil », les tentes se plient et les sacs se vident dans les voitures. A plus de
8h30, l’équipe reprend la route, mérite-elle encore à cette heure tardive de
s’appeler « On G.R » ?

Manu.
Premier arrêt : 2min 5 après le départ : moment prière face à un splendide panorama « il est où le crucifix ?? » Puis, c’est enfin parti pour une bonne matinée de marche, largement entrecoupée, il faut avouer, par les multiples pauses « oh, une tour ! on monte » ; « une chapelle, c’est trop mignon ! » « on prend une photo ? qui veut des abricots secs ? » Bref, bon rythme ! Mais de bonnes montées nous attendent, pas de problème, doucement mais sûrement !

Bien contents d’ être en haut.

Petite peur de Gillou, « Où sont (mes yeux) mes lunettes ? » Pause déjeuner dans un endroit sympathique, on enlève pas les chaussures pour ne pas regarder les ampoulettes. Les araignées sont de la partie ( hurlements de Marie à chaque bête !). Marche, Marche, C’ est beau.

Repas animé par Cath. ( animatrice du jeu officiel ) : ce soir : le singe. Il est 21h45 et les garçons se réveillent : « on prendrait bien un café ? » Bon, bah, nous les filles, on va se coucher !

Paca et Marie.


PS. :
deux sujets trrrèès importants ont été abordés aujourd’hui :
1)Les lingettes de Catherine, qui ont particulièrement plu aux garçons (élément indispensable pourtant, dixit Catherine)
2)Le moment « épilation » , pour expliquer cet exceptionnel phénomène ( et tellement pratique ! il y en a d’ailleurs deux dans la 605) à Gillas ( prononcer « Djillasse » ») Il n’est jamais trop tard pour découvrir les choses de la vie ( mais
c’est que pour les filles, hein Gilles !!!)

Le Puy en Velay > St Privat d'Allier
Chemin de St Jacques

Ca y est, c’est parti ! Après que tout le monde se soit refilé ce cahier, j’en hérite en dernier donc j’ai, de ce fait, le « privilège » (expression de Gladys) d’exhiber par écrit toute ma verve

Hier soir, tard, trrrrèèès tard, une fois l’excitation des chaleureuses retrouvailles passée, nous nous endormons chez notre hôtesse, Marie-Claire, avec au coeur, cette phrase pleine d’enthousiasme : « en route pour de nouvelles aventures ! » A ce moment là encore, l’innocence et la fraicheur musculaire l’emportaient sur la dure réalité du chemin de Saint Jacques.

Le plus éprouvant pour certains (comme Manu !), fut le lever aux aurores : 6h00 pour les garçons et 5h30 pour les filles (normal, il fallait bien quelqu’un pour préparer le petit-déjeuner !!!). Le plus éprouvant pour d’autres (comme moi) fut la frugalité du petit déjeuner. Quand c’est bon, il y en a toujours trop peu !

Et enfin, le plus éprouvant pour certaines autres (comme Géraldine), fut la messe de départ, à 7h00 à la Cathédrale du Puy en Velay. Cathédrale belle, sombre, sévère et grandiose. Même la Vierge et l’enfant Jésus sont noirs !

A la fin de la messe, le prêtre nous invite à nous rassembler, nous et les autres pèlerins, au pied de la statue de St Jacques, afin de nous donner la bénédiction, ainsi qu’une petite médaille.

Là , tous sont encore très joyeux !

En quittant le Puy, on se retrouve pour admirer le panorama de cette ville toute particulière, chargée d’histoire et de géographie. Voilà pour la partie géographie !

Le premier exploit du fameux groupe « On G. R » ( prononcer « on gère » copyright Pacache) fut d’innover la technique dite des « deux voitures » qui nous permet de transporter tout ce qui est lourd et qui permet à tous de faire le chemin. Une voiture au départ, une à l’arrivée : génial ! Sauf que pour conduire la voiture, il faut une clef ; et cette clef, mieux vaut l’avoir avec soi plutôt que de la laisser au point de départ. Donc pour ouvrir la voiture, nous étions dépendants de Marie et de sa présence d’esprit qui , évidemment n’a pas cru bon de s’encombrer du poids superflu d’un petit trousseau de clefs !!! Cependant, il
faut reconnaitre à Miss Garreau d’avoir trouvé la seule faille à notre organisation. Bravo !

Les paysages, eux, nous ont agréablement surpris : petits chemins ensoleillés, vues imprenables, framboises sauvages, randonneurs souriants ; bref, en un mot, l’Eden. St Christophe sur Dolaison, Ramourouscle, Montbonnet (où nous avons déjeuné) puis une petite pause au lac de l’oeuf et enfin, la vertigineuse descente vers St Privat d’Allier, but de l’étape ( 24km, bof !)

Tandis que Manu et Marie réparaient sa bêtise à coup d’autostop, nous jouions au jeu de la maladie qu’il faut trouver. Je vous passe les détails du montage des tentes où Céline rivalisait d’adresse ( vive le MRJC !) avec Pacache. Je ne vous parlerai pas non plus de la séance « Houlala fais voir tes méga ampoules ma pauvre chérie ! » Puis douche, shopping, lessive, repas.
Bref, l’aventure.
Bonsoir.


Ce qui prend le plus de place dans le sac à dos de :
 Géraldine : son super tapis de sol.
 Céline : son cahier de comptes,
 Marie-France : sa trousse à pharmacie.
 Marie : ses fringues ( mais pas les clefs de sa voiture)
 Manu : sa Golf TDI toute neuve.
 Gilles : sa pipe.
 Pascale : des ampoules, encore des ampoules.
 Erwann : tout le reste, sauf ses chaussures

Ile st germain
Poesie
Il y avait un tapis de feuille morte
Mes pas ont craqués a ta porte
N’ai-je pas dérangé ?
Je marchait
 
Il y avait là tapis
Du gris a mon coeur
L’ame de ton violon
Avait de la couleur
Des sous bois que je connais
 
Et la seine coule des notes en libertée
Resonance
Poesie
J’entend comme un chant de tournesols
Résonant de pâquerette, mauvaises herbes
Coquelicots et brins au vent.
 
Il est griffus et rocailleux
Diffus et vaporeux
Difforme, ambiguë, vide
Cataclysmique pouls des galaxies !
 
Mais aussi parfois...
 
Il va glisser par la lame du lichen a l’œil de la truite
Du fond des voûtes aux coins des greniers
Et au cœur de la lune, même.
 
La musique s’écoute du fond des yeux,
J’aime entendre en aveugle l’univers qui chante.
Il
Journal

VENDREDI

A la sortit du boulot c’est avec une gaitée certaine et une certaine gaietée
que virevoltant d’un trotoir a l’autre et affamé de n’avoir rien absorbé a
midi Gilles Bessou Meudonnais depuis un mois se dirige vers la boulangerie du
bas de l’Observatoire.

Bien que les prix soit cher et la vendeuse un peu fraiche voir froide
(gilles préfère les chaudes) il jauge sa gourmandise et finit par embarquer
un sandwich jambon beurre mayo œuf salade pain mou modèle grand "xxl" et une
part de flan a la pomme.

Puis accélérant le pas et mangeant son bien au nez des passants il décide en
essuyant les miettes de pain sur son col de se rendre a Paris par le premier
train possible, Une joie et un optimisme sans borne guide ses pas.

Faut dire, faut dire qu’elle est belle, comme une perle d’eau, cette
serveuse du Quiet Man ou il a décidé de se rendre après ces emplettes.
Alors la perspective de pouvoir a l’occasion lui glisser trois rimes a
l’oreille le ravit réellement, c’est aussi sain et naïf que cela.

Ho non ! Gilles ne se fait pas des plan a la Rocco Sifredi dans "Elle sucent
toute Rocco" ou le rôle de la blondasse serai tenu par la barmaid, il
apprécie simplement cette fille et espère en secret que c’est réciproque.

Du voyage en train il ne se rappellera de rien, ce sont de ces étapes
journalières dont on n’a guère envie de se souvenir, un temps oublié, une
pause Et dans son ignorance il ne voit pas que.......

.........La personne qui s’assied en se moment même derrière lui malgré
sont sourire vie une détresse inimaginable, en face de lui cette fille qu’il
trouve pas terrible cherche un nom pour son bébé, ainsi qu’un père, les deux
petites étudiantes malgré leur cris de complicité et leur rire a sa droite
son jalouse l’une de l’autre comme deux vipères dans ce train 3 personnes
pensent au suicide 5 au mariage 20 a la mort 10 a la naissance.

Gilles pense a la Guiness, coulant le long du verre, a la frêle main blanche
qui le tiens avec délicatesse extrême, a cet instant de plaisir ou il
entrera au bar et qu’avec un sourire elle l’apercevra, puis il se dit qu’y a
rien a bouffer ce soir comme 20 autre personnes dans ce même train ainsi
qu’un clochard dans la station "pasteur" sur la ligne 6 du métro et de suite
Gilles se met a désirer un sandwich au poulet désossé, de ceux qui sont
fabriqué non loin du musé d’art moderne de Beaubourg. Bien graisseux chaux
et fait sur place pour 2.50 euros.
Et qu’on mange au nez des passants.

Mais pour l’instant gilles ne fait qu’arriver a Montparnasse et regarde les
gens, son activité favorite, ceux qui ne sont pas trop pressé et qui
interpelle sa fantasque imagination.
Il regarde aussi les jolies filles et les gamins qui jouent mais a paris et
a Montparnasse les gamins ne jouent plus.

Gilles a la forme et la pêche et en a marre du métro,comme il passe devant
une boulangerie bof de celles qu’on trouve a la gare Montparnasse, il se
dégoute en se voyant se donner bonne conscience en résistant au désir qui
est né en lui de manger un pain au chocolat (ici chocolatine c martien) bref
le résultat et qu’il n’achète pas cette choco, pour le commerçant tout comme
son estomac ça ne change rien.

Il commence a pleuvoir a paris, et dans une valse étrange, dans une communion
certaine, dans un équilibre subtil de ying et de yang, les voitures pissent
sur les passants qui crachent sur elles

Il décide de ne pas prendre le métro et de passer voir deux boutiques qu’il
connais bien mais rien que pour les voir de l’extérieur. "Les rois de
bretagne" et "Tarte julie" Julie en fait demeure un grand fantasme de gilles
même s’il pense bien que ce n’est la qu’une invention d’un publicitaire
intelligent et que le vrai propriétaire de la tarterie n’est pas la Julie de
ces rêves mais un vieux monsieur trés riche fumant cigare en fait il
l’ignore mais c’est le type qui viens de l’arroser avec sa merco il y a cinq
minutes .

Reste l’evocation de julie, jeune patissiére, un des grand amour de gilles,
qui imagine une vie dans un grand bois et des journées passés a ramasser
eglantines et baies, chapignons racines, chasser et pecher un peu et rentrer
dans la belle cabane .
A la porte julie l’attend et deux belles tartes refroidissent sur la fenetre
elle a un regard coquin ses cheveux brun et long sont gentiment ataché en
arriére sa main est posé sur la tête d’un ange bouclé qui s’elance vers
gilles en criant "PAPA".
Mais ni gilles ni julie ne sont bouclés ! Gilles s’en contrefiche, julie peut
avoir des vie parraléle et antérieure ... de toute façon pas d’inquiétude
dans les bois des rêves de gilles les petits enfants naissent de l’amour et
tous sont frissés.

Donc Gilles se perd comme a son habitude mais sans réellement se perdre, il
tourne comme toujours autours du pot, il arrive devant la boutique a julie
et ne veut plus de tarte,il a deja mangé un flan, et ce soir il veut se
payer une biére...
Quant il retrouve la boutique des rois de bretagne, il est déja 7h passé et
la boutique est fermée ...

En plus ce n’est pas si simple que ça car le premier plan de gilles etait
d’aller au cinema ce soir, voir "8 femme", lui qui en rêve des millers et
n’en attend qu’une seule.
En fait il en reve peut etre une a travers des milliers , il ne sait plus,
si tu lui demande peut etre te parlera t’il d’Héloise, la fille qu’il n’a
sut oublier.
C’est a elle qu’il avait ecrit un message jeudi..... il vivait dans l’espoir
de reponse.
On pourrait ecrire des longue pages sur les rapports etroits qui doivent
exiter entre Heloise, la barmed du Quiet Man, Julie et d’autres filles...
Qu’est ce qui attire gilles vers les mirage innaccéssible, Pourquoi tout ces
fantasmes les crée t’il de façon a ce qu’ils soient hors de portée ?

C’est peut etre ce vendredi devant le "roi de bretagne" que nait dans son
esprit l’idée d’emmerder fred avec le recit epique de son week end.

C’est ce Fed qui lui a conseillé d’aller voir "8 femmes". En fait Fred a
tres bien joué, malin. C’est pas son résumé de l’histoire ou l’impression de
Fred, son sentiment sur le film, ni meme les reference des actrices (bien
qu’ien a quelques une que gilles aime bien surtout Emanuelle beart et
habillé en servante elle est limite bandante de perversitée), non ce qui
decide gilles c’est que fred lui ai dit "Y’a un truc a la fin je crois que
ça va te plaire mais bon je te dis rien".

Et gilles veut savoir ce que fred imagine qui plait a gilles. Il veut savoir
comment fred voit gilles. savoir comment fred pense que gilles pense...
Ils ont vécu, faut préciser trois mois ensemble et gilles a fait un bilan,
il aimerai savoir comment on peut vivre sans friction l’expérience
communautaire ?

Mais ceci est une autre histoire.

Donc en même temps qu’il cherchait la boutique de Julie, gilles etait passé
devant le gaumont parnasse, il avait hesité, avait regardé les gens faire
pour pas etre trop plouc puis s’etais dit : "On dirai qu’on peut acheter sa
place, sortir du cinoche et revenir pour la sceance et ainsi on est sur de
voir le film"
Il est 6h30 quant gilles ce place dans la fille d’attente de la salle ou on
difuse "huit femmes"
Il se place donc en configuration "attente" faisant des plans sur la nenette
devant lui, et son mec a qui elle souffle des mots a l’oreille, ce que
regarde gilles c si le gars rougit pour savoir si elle lui dit des trucs
cochons !

Gilles va souffler 5 fois en 8 minute d’attente en se disant "putain de merde
fait chier" dans sa tête, gilles gaspille de son souffle de son temps de
pensé et d’existence, gilles est généreux avec la mort.

Voila il ne reste qu’une personne devant gilles qui stresse en se demandant
si ça va passer avec la carte de crédit, mais c bon, la fille peut payer
avec sa visa sa passe !
"Bonjour une place pour 8 femme s’il vous plait "
"pardons ?"
"huit place pour une femme s’il vous plait"
"8 euro"
ouaaaa c chaud le cinoche
" je peut payer avec ma carte ?, demande gilles sur de lui en sortant sa Visa"
"Non ! faut au moins acheter deux place"
gilles hésite a inviter, il se retourne un couple quinquagénaire pas de jolie
filles....
gilles regarde le type au guichet et un peut sec et insistant il dit "tant
pis" prêt a repartir et revoir sa soiré
"ça vas pour cette fois" dit le type en prenant tout de même la visa.

Et hop gilles sort du cinéma ça place en main et avec une heure devant lui a
flâner, avoir envi d’acheter des crêpes, changer d’envie au dernier moment
entrer chez les marchant de journaux et les librairies, feuilleter, ne rien
acheter...

7 heure trente, ça fait 5 fois que gilles passe devant le clodos du coin du
cinéma en détournant la tète.
Puis c’est la queue, derriere lui un couple de jeunes collégiens et gilles se
pose la question, comment une aussi belle et aparement intelligente jeune
fille peut elle se trouver bien avec un gar qu’a l’air si crade et mechant
et macho, car gilles a saisi queqlues propos a l’arachée, il a entendu des
bribes a fait des calculs et des interpretation, c’est fait une image des
deux toutereaux, mais gilles sait qu’il a tord et que tout ça ne lui permet
que d’attendre le film.

Gilles marche sur un pop corn comme son coeur craque a la pensée que la
pluspart des gens vont au cinema "en amoureux" "en couple", "avec germaine",
"avec loulou". Gilles est celibataire. Mais queqlue part aujourd’hui gille
amméne Julie et Heloise au cinema avec lui, cette pensé rend gilles heureux,
avec heloise, la conversation est enlevée, les idées fuse, la vision du
monde se complete et ces yeux sont si doux. Avec julie, c’est l’assurance de
douceur et de festin sucrés et acidulés.
Joie dans le coeur de gilles.

En bande annonce ce jour la au gommont-Parnasse de Paris, sceance de 20 h
 Amen de Costa gravas, qui impressionne notre amis qui s’est assis dans une
rangée ou resté deux place en laissant une place vide entre lui et le mec a
cotés (C’est pour heloise, julie tiens sur ces genoux).
Amen de costa gravas qui a l’air grave et lui file des frissons dans le dos,
qui respire l’horreur.

 Rollerball, un navet dans l’air du temps qu’il faisait hier.

 un film avec audrey tautou qui n’a pas marqué notre hero.

Lui est venu voir huit femme, il attend et pense "j’irai peut etre voir
amen" (le naif n’a pas compris le message noir de l’affiche du film)
Le film commence et gilles vit toutes les surprises, tout le film avec la
salle, il le vit comme fred a dut le vivre et tout ceux qui l’on vu.
Sauf que part moment il s’est sans doute dit "bon c quoi ce truc dont fred
m’a parlé".
Papa t’est pas dans le cou
Et quant gilles comprend que fred a retenue la chanson de la fin, celle de
brassens et aragon, il en est presque emu au larmes de savoir que fred
savait.
Et il se dit que ça lui fait chaud au coeur car fred est un amis qui connais
bien gilles... il aimerai bien telephoner a fred mais au fond ça ne servirai
qu’a trahir l’emotion de l’instant, ça ne servirai a rien.....

Rien n’est jamais acquis à l’homme Ni sa force
Ni sa faiblesse ni son coeur Et quand il croit
Ouvrir ses bras son ombre est celle d’une croix
Et quand il croit serrer son bonheur il le broie
Sa vie est un étrange et douloureux divorce

Il n’y a pas d’amour heureux

Sa vie Elle ressemble à ces soldats sans armes
Qu’on avait habillés pour un autre destin
A quoi peut leur servir de se lever matin
Eux qu’on retrouve au soir désoeuvrés incertains
Dites ces mots Ma vie Et retenez vos larmes

Il n’y a pas d’amour heureux

Mon bel amour mon cher amour ma déchirure
Je te porte dans moi comme un oiseau blessé
Et ceux-là sans savoir nous regardent passer
Répétant après moi les mots que j’ai tressés
Et qui pour tes grands yeux tout aussitôt moururent

Il n’y a pas d’amour heureux

Le temps d’apprendre à vivre il est déjà trop tard
Que pleurent dans la nuit nos coeurs à l’unisson
Ce qu’il faut de malheur pour la moindre chanson
Ce qu’il faut de regrets pour payer un frisson
Ce qu’il faut de sanglots pour un air de guitare

Il n’y a pas d’amour heureux

Gilles se dit que le vrai poeme de aragon est un chouillat plus long

Il n’y a pas d’amour qui ne soit à douleur
Il n’y a pas d’amour dont on ne soit meurtri
Il n’y a pas d’amour dont on ne soit flétri
Et pas plus que de toi l’amour de la patrie
Il n’y a pas d’amour qui ne vive de pleurs

Il n’y a pas d’amour heureux
Mais c’est notre amour à tous les deux
Et, quitant la salle, parmis la foule anonime dans les lumieres de la
ville a son bras ces deux muses il pense a ces mots....Heloise de son coeur
Vietnam...........................

Gilles prend le metro a 10h pour aller boire une guiness et surtout, il a
la joie au coeur dans la perspective de peut etre voir la barwoman ce
soir !.

Gilles se dirige vers la bouche ouverte, se sexe chaud qu’est l’entrée du
metro et une femme etrange, droguée capte sont regard, elle se dirige vers
lui et tente de prendre son bras mais sa mais glisse dans l’air car gilles a
peur et s’ecarte elle mamrmone deux mots et gilles efrayé poursuit sa route
en se disant que cette femme lui a fait peur mais que peut etre elle avait
besoin de quelque chose.
Le remord dure 2.50min.

Gilles se glisse entre les portes elastique du metro et attend, il attend
"les halles" "chatelet les halle" la fin du voyage !

Puis sous la pluie renaissante il vas croiser le boulevard sebastopol, ou
des gens vous propose subutex et shit. Gilles est fier d’en reperer deux,
gilles est un vrai denicheur de dileurs, gilles ne leur dit rien , pour lui
la drogue, la seule qu’il connais, c’est pas vraiment une drogue, alors il
ignore tout du reste, mais comme de toute façon il n’aime guere les
marchand, gilles aime pas trop les dilleurs.

Puis le voila par la rue des archives qui croise celle des haudriette,
rendu chez Owen, irlandais bon vivant musicien philosofe placide patron du
"quiet man".
Le quiet man, illustre etablissement de culture depravatoire ou on bois
avec noblesse, et ou sur la porte des toilettes il est gravé par un inconnu
(a l’interieur) "au quiet man j’ai pissé mon amour" c’est beau parfois la
poesie de la biére.
Le quiet man ou la guinnes coule de soit ou deux jeunots jouent ce jour la
au flechete et ou sonia s’ennuie au bout du zinc et prepare son cafe.
Le quiet man ou sonia se redressa pour sourire a gilles quant il entra.

Sonia.
C’est une spendeur iberique dans le froid humide de l’Irlande, c’est la
rondelle de citron flotant sur l’ocean glacial de Vodka, c’est l’ouverture
au voyage.
C’est un rosignol au matin des printemps quant elle rie sans retenue, je
ne saurait dire combien de nuance de mandoline resonne avec elle.
C’est sa voie qui touche le coeur de gilles et sont rire qui le fait
rever, c’est ses cheveux roux que gilles aimerai tant voir sans chignon, ses
ces yeux s’ouvrir a l’aurée d’un matin, c’est elle.
Sonia
C’est une serveuse espagnole dans un pub irlandais.
Catalanne même.

Et gilles reste prudent et maladroit de son argent demande une petite
guiness.
Gilles est bien, personne ne parle a sonia aujourd’hui, y’a pas beaucoup
de client elle a le temps de parler.
Du tabac car gilles fait son careme du tabac, d’elle qui etudie le
theatre, de l’actualité du mal au dos de sonia des medecines parraleles de
barcelonne a la grece en bateau et des avions.
De la guiness la musique irlandaise au flamenco a la fatigue de la
serveuse et au cafe.
Et a l’heure qui tourne.
Gilles descend a la cave ecouter owen jouer du bouzouki avec jonatan, au
doigt si long et fin, au visage si eolien (gilles le trouve tres beau mais
il est quant meme pas pd gilles)et tres grand de sorte qu’on le dirai né
pour la flute. Ils jouent tous exelement bien, c tres agreable cette musique
irlandaise qui repose le marcheur fatigué.

Quant il remonte il est un peu triste de voir qu’on a pris sa place pres
de sonia, en plus elle est super occupée a servir alors il en prend une
autre en esperant que ça redevienne calme comme en premiere partie de
soirée, mais ça ne deviens jamais calme, les gens sont ici pour boire et
s’amuser, ils se foutent de la fatigue de Sonia et de ces discutuions avec
gilles, ils ont payés ils veulent boire et rire, tout a coup gilles n’a plus
envi de rire, alors il redescend et la biére et la musique lui remonte le
moral et quant il sort du quiet man a 12h, minuit, aprés avoir dit au revoir
a Sonia, il est heureux et plein d’epoir, oui plein d’espoir il le traine
jusqu’a Montparnasse en compagnie des noctambules, puis Meudon.
Ses pied le montent en haut de la cote, fatigué il est chez lui.
Il ferme les volets, lit un peu de "l’aventure hippie" qu’il aprécie comme
il se doit, puis un passage de la bible et s’endort bercé par ravi chankar.
Dans la bible il a lu la tentation du christ au desert et gilles y pense.


SAMEDI

Gilles se reveille vers neuf heure samedi, ravit, ravi a finit de jouer,
gilles aussi est ravi de ce silence, ravi shankar c’est ravissant pense
gilles.
Il met france culture et somnole un moment avant de se lever. Maintenant
qu’il n’est plus en communotée, gilles dort entiérement nu, il se léve
laisse retomber les draps et la plante verte a fleur blanche dans la chambre
voit son sexe mou se balancer de droite a gauche rebondissant sur ses
bourses au rythme de la marche.
Elle sent ses etamines toute chose, pauvre petite.
Higiéniquement l’homme prend une douche puis se regarde dans la glace en
se fratant le menton fait un calcul met du lait a bouillir et se rase avec
son wilkinson deux lame. "Putain fred il a un wilkinson 3 lame" pense gilles
en rigolant.
De toute façon deux lames sufisent emplement et il fait son affaire avec
aplication et precision. Le laid bou avec un leger crepitement. Gille
empoigne la casserole et vide le chaud liquide blanc sur deux cubes de sucre
dans de la poudre a café.
Et hop un bon café au lait au lit en baillant.
Que vas faire notre ami aujourd’hui ?
Lui l’ignore, en fait peu de personne pourrait le deviner, car ce n’est
pas la un habitué de la planification il sait seulement qu’il a besoin de
meubles et de rideau pour son appartement.
Il degote de bonnes adresses dans son ptit fute a paris et quant il quite
son appartment et sa fleur, il est 12h.
Gilles une fois de plus prend le train vers montparnasse ou une fois de
plus il arpentera machinalement les couloir du metro mais aujourd’hui c’est
différent, gilles est armé, il a un marqueur, dans sa poche, il a décidé de
lutter contre la publiciter en les tagant !
Mais il se degonfle et n’ose pas, il a peur.Pourtant certaine affiches
l’enerve tant !

Il doit pour l’instant se diriger vers le metro saint Michel...et il s’y
rend dans l’indiference des gens qui lui sont indiferement different mais
lui les aimes bien.
Quant on sort de la station saint michel la premiere chose quan voit c’est
des voiture puis plus loin la seine.Faut s’avancer un peu pour commencer a
voir notre dame et le bouquiniste vers lesquels gilles dirige sa face de
denicheur.
Gilles cherche depuis un bout de temps "je veut voir Dieu en face" le
manifeste hippie. Gilles n’y crois plus mais s’y interesse.
Il se rend compte qu’aujourd’hui il ne trouvera pas il pleut et les
bouquinistes ferment leurs stands... et de toute façon il doit aler aux
"quart de poil" chercher des meubles en cartons, ça a l’air cool facile a
transporter et pas cher.
La boutique et vite trouvé, gilles rentre sans hesitation d’autant qu’il y
a du vent et il pleut des cordes, le pauvre parapluie n’abrite plus guere.
La surprise, ce qui ressemble a des cartons d’ordinateur decoupé au cutter
est vendu 200Ff
Gilles hesite a insulter le commercial mais sort poliment, apres s’etre
expliqué, "je voulais juste voir...mais c’est beau, je crois que je
reviendrai" et il ne reviendra pas.
Gilles n’aura pas de meuble aujourd’hui il cherche plus ou moins des
rideau en fait le grand errement dans les rues de paris a commencé a le
prendre et deja il marche sans but.
La pluie l’améne dans un estaminet vide ou la patrone est grasse et
populaire et son maris digne des "salles blagues de l’echo" crapote sur un
morceau de mego tout mou.
Il commande un café et s’installe, il prend l’ambiance, repere les
personages. La vielle derriere lui qui dit rien, semble etre une habituée du
coin, y’a une portugaise, probablement une concierge qui demande son cafe
habituel, la conversation au bar parle de la façon de se reveiller.
La grasse femme du patron dit que elle c’est les cloches de Notre dame qui
la reveille.
Gilles est jaloux, pose ses deux euros et se taille.Il pleut plus, il
capte un peu de discution sur le chemin, ça parle de giboulet de mars.Ha si
la meteo n’etais pas la de quoi parlerions nous.

Maintenant mouillé et a paris il ere definitivement au hazard mais non
sans but, en fait il se forge un but nouveau a chaque pas. Ils le menerons
vers le metro Saint michel et de la il Irai voir Pierrot, l’oncle qui
l’hebergeat a son arrive a Paris. Le pauvre vieux bougre doit s’ennuier, il
a pas souvent de visite, gilles aussi s’ennui un peu alors....

Donc de saint michel notre homme se rend a Chatelet, et la il doit changer
normalement sur la ligne un direction defence et decendre a la place de
l’etoile... mais les chose seront plus compliquées beaucoup plus compliqué.
Car Gilles n’aime pas la simplicité et comme nous l’avons precisé "il se
forge un but nouveau a chaque pas", non qu’il renonce a visiter le viel
homme mais comme il suit les remoux de la riviere il peut etre entrainé loin
de sa trajectoire initiale.
Le declic c’est produit exactement 28 seconde avant qu’il ne pose le pied
sur le quai direction la defnce. Au bas des escalier un violoncelle et une
violonceliste..... il depose 1 euro et ecoute mais sans s’arreter et en
marchant, il est troublé mais monte dans le metro et la musique s’eloigne...
Le metro engage un virage et la revelation entre dans son cerveau comme la
morphine en injection. La fille au violoncelle, c’est elle a cou sur Julie
fait la manche a chatelet... elle attendais quelqu’un, et il n’a pas su
comprendre.
Et puis la curiosité le gagne, le mystére le reve le fantasme, il veut
connaitre queques seconde de plus la belle dame meme si ce n’est pas julie.
Alors dans un geste fou et insencé, il descend a la prochaine station et
remonte en sens inverse a la rencontre de la violonceliste. Il veut
l’ecouter.

Mais "a chaque pas..." et parvenu a Chatelet, la miss n’est plus qu’un
fantome et gilles, ebeté se retrouve devant un groupe de musicien andin,
admiratif mais ce demandant presque ce qu’il fout ici.
Puis comme il decide tout de même de retrouver la fille et que d’un pas
leste il passe a cotes des musicien voila que la belle haletiere et haute le
croise portant son violoncelle, elle glisse queqlues mots au inca et suit
une autre direction, sans attendre gilles emboite son pas.

Des cheveux chatain mi-long tombent sur sa nuque, elle a un beau visage et
pas plus de 24 ans.
Et gilles reve en la suivant de sa vie d’etudiante en musicologie dont la
vie austere et pauvre (puisqu’elle est orpheline) l’oblige a mancher pour
payer ces etudes, ou bien c’est pour son simple plaisir, pour repeter loin
des voisins, suivant sa course pas de trop pres et mine de rien gilles prend
inconscienment les diredtion de la fille dans le metro, puis elle descend a
un quai de la voie 13 et gilles croi l’avoir perdu mais non elle est la et
attend, finallement il monte dans la meme voiture et le train demare.
Perdu il essaie a partir des noms des stations de savoir ou il va mais en
fait il s’en fout completement ce qu’il sait c’est qu’il va avec elle...
elle descend, lui aussi les deux prennent la meme direction a la sortie du
metro mais sur deux trotoir different elle tourne il emboite le pas prend
une petite ruelle elle est loin devant et il la perd de vue a l’angle d’une
eglise. Gilles ne reagira pas tout de suite, il tournera longtemps autour de
l’eglise cherchant le fantome de son parfum mais sans comprendre le tresor
qu’elle venait de lui laiguer...
Alors pour peu il s’interesse a l’eglise, l’eglise saint michel des
peuples, celle ou la police avait chargé sur les sans papier, c’est la
qu’elle l’avait ammené, il remerciai dieu et benissait l’inconnu.
Beni soit l’inconnue

Si tu lui en parle il te dira qu’il la cherche encore pres de saint michel
des peuples.

Puis il réemboite le pas de son oncle et direction place de l’etoile, Le
coeur en fond de tristesse, comme le megot du cendrier, aprés la fête.
Le tabac ? Gilles y pense souvent, trois fois par heure, plus dans les
pointes, mais la il cache cette envie derriere un desir de part de tarte.Il
jeune.
Oui car depuis peu Mr Bessou a des aspirations a decouvrir dieu, c’est la en
quelques sorte son careme...
Luxe de jeune fumeur.
L’oeuil triste de gilles glisse le long de la voie devant ces affiches qu’il
aimerai tant barioler, dechirer, gueniller et mille autres choses.
Gilles rêve d’habiller les pauvres avec les 4/3 des galleries lafayettes.

Retour a Chatelet, puis la ligne un et l’etoile. Sans même y prendre garde
gilles fille a cotes de l’arc de triomphe, en hatant le pas car son estomac
le torture.
Il remonte l’avenue Wagram, regarde un clochard qui lui ressemble, pense
"Tiens, il me ressemble cui-ci" et s’engage dans la rue Bayen.Gilles connais
bien cette rue et vas directement acheter sa "tarte bretonne" au bon
endroit.
Par reverence gilles se dit "je prefere les tartes de Julie" et se donne
bonne conscience, et s’en vas chez son oncle Pierre.

Gilles aurait pu le manquer car il s’appretait a partir, ensemble ils
décident d’aller a la FNAC, tout a cotes pour retirer des billets de
spectacle.
Gilles est heureux car son ami Fred va l’accompgner au concert de Bob Dylan,
il y aura aussi Windy
Windy, la petite brise, c’est l’ancienne fiancée de Fred, trés gentille,
gilles aime bien ses longs cheveux bouclés....

Et le vieux Pierrot qu’etai jamais allé a la FNAC veut verifier la théorie
d’un de ces amis facteurs.
"Il avait de longues heures de pause ou il avait rien a foutre alors il me
dit qu’il venait ici et qu’il lisait les livres, hihi, sans payer , jveut
voir ça"
Et tout deux montent a l’etage des livres verifier l’hypothese.
Puis c’est le magazin de Piano de la fille du vieux ou travaillent Jean
Maris et Didier, deux potes que gilles connais un peu car il a deja diné
chez didier et Frank (son fiancé) a Montmartre. En voyant Didier, gilles
repense a Montmartre.
Gilles s’ennui un peu mais réagit quant le vieux s’adresse a Jean Marie
"Elle est la son , ta fille ? hihi"
Alors gilles se met en espoir de la revoir, cette riviére de16 ans, cette
prairie sous la rosé, aux yeux noisette a faire mourir les ecureils. Vision
fantasque déja entrevue, la meme année a noel.
Et la voila qui se pointe a la porte du magazin, avec ses deux chtite
guibolles dans son jean "patt d’eph" qui donne des envis de detournement de
mineure...
Elle donne de doux baisers et tout deux parlent de l’Angleterre que gilles
connais a peine mais ou elle viens de passer 15 jours
Alors gilles joue le baroudeur...
Et parfois, en ces instants innatendu, se produisent des miracles, des scnes
innatendues.
Gilles n’oubliera pas la "priere sans paroles" que la petite a pensé avec
ferveur en serant le pouce du viel homme qu’il s’etai brulé.
Une priere pour faire partir le feu.
Une priere qui fait repartir le feu au coeur de gilles.
Elle est gentille.
Mais elle doit se rendre a la FNAC et rebaisers vanille.
Alors gilles aussi se remet en route et ses pas mesurés le menent non loin
du metro WAGRAM (ligne13).
Alors même qu’il en depasse de 15.3cm le panneau une sonnerie lui brule la
poitrine.
"Salut c’est Samuel, tu fait quoi ?"

Et le voila parti pour la soiré avec Samuel Landon, notre homme fait son
affaire du hazard. Il doit se rendre a Le valoi Perret, hors Levaloi, c’est
a deux stations de metro de Wagram.
Seulement deux stations.

Samuel Landon, membre de la Communautée du Chemin neuf, le Catholique fou
chez qui Gilles allait frequement parler de Dieu quant il vivait a
Castres...
Samuel Landon et sa folle histoire avec Eline, petit ange protestant dont
gilles avait fait la connaissance l’an dernier.
Samuel Landon l’invitais a Levaloi, pour un rassemblement de jeunes
chrétiens evangelistes qui allaient prier ensemble...
Gilles est curieux et intéréssé.
Mr Bessou ne se méfie jamais.....
A Levaloi, gilles devra attendre longtemps en face d’un type qui vend des
marrons grillés dans un cadis de monoprix et un autre qui vend quelques
chose, peut etre des chaussetes , pour la modique somme de 5000 diram
pretextant que "pas chir".

Gilles a ouvert son parapluie et pense a Fersen "une chauve souris"...
Il pleut sur Levalois
Samuel arrive et le temps se calme, ils ont vite fait de trouver leur
chemin, se presenter et tot ils se retrouvent en cercle autours d’une table.
La une grande Brune aux yeux de perle a percer le coeur des genspresentera
les deux acolytes au reste de la compagnie.
Il y a la divers gens et gilles essaye, comme a son jeu favori de les
analyser.
A cotes de lui, c’est un black timide, jimmy hendrix réincarné pense qilles,
qui semble attendre son bapteme, puis la fille aux yeux de perle, la soeur
de Jimmy et une noire albinos et donc a peau blanche qui intrigue et effraie
un peu gilles.
Puis un couple, le mec guitariste dans le plus pur style Boy-Scout arbore
fiérement une pilositée bien réglée de trois jours, sa femme ressemble a une
secretaire.
Puis une sorte de bourge intello enervant a priori, un dur des banlieux et
Naya, fille des iles magnifique, Macdophile mais ça ne se voit.
A cotés de Samuel un homme etrange semble vraiment en transe lorsqu’il pri.
Une scéance de chant puis un moment de priére ou chacun est libre
d’intervenir.
Il se fait un grand silence, une voie s’eleve et parle a Dieu.
Gilles tente réellement de vivre cela et malgrés ce qu’il crois, ce n’est
pas vraiment un echec. Il s’impliquera plus, par la suite dans la discution
a propos du batheme.

Puis la compagnie prend la route du Mc donald et gilles discutera avec Naya,
evoquant avec joie les concepts metaphisique tandisqu’elle lui indique les
luminaires a eviter.
Gilles marche la tete vers le sol, il regarde pas devant lui !.
Mais gilles est trés bien a cet instant même s’il a le sentiment que parfois
Nayan’ecoute pas ce qu’il dit.

Au Mcdo, gilles envisage d’abord un Mc Lutece mais finalement il se
desistera, restera conservateur et prendra un best of Mc chicken.
Au Mc do , gilles prend toujours un best of Mc Chicken.
Le repas est des plus sympathique et gilles lance queqlues boutades, fait
rire ses camarades,
gilles est un clown.
Et entre clown on se comprend, c’est avec une pensée pour Ronald que gilles
ira vider les reste de son spirituel repas dans la poubelle-qui-dit-merci.
Puis, une fois de plus, lui et samuel se retrouverons sur la route,
direction Paris.

Gilles se rend compte qu’il n’est calme que sur la route, la en marchant il
est bien.

Arrivé a la station Louise Michel, qui relie Levaloi a Paris, nos deux
compéres se trouvent en attente un bon quart d’heure, ils decident alors de
commencer leur attaque publiphobe.

Mais c pas si evident que ça, le marqueur de gilles n’ecrit pas assez gros,
les panneaux sont trop grand, ils quiterons Louise Michel, grande anarchiste
avec derriere eux jus l’affiche chopi ou la bannane sourire a gané des dents
de vempires (Chez chopi retouvez le sourire en faisant vos courses).

Dans le train, ils retournerons, devant des voyageurs froid comme le marbre,
les publiciter pour ecrire deux slogan au dos :
samuel : "Un monde sans prisons, un monde sans pub"
gilles : "N’achetez que ce que vous desirez vraiment"
Gilles a un peu honte, il trouve que le sien ne sonne pas bien, ça l’ennerve
beaucoup, il en parle a samuel qui lui dit "oui, mais le sens est bien
quoi !" et gilles est content.

Ils descendire dans trois station avant Chatelet.A chaque fois ils montaient
dans le train suivant, choisisant leur station en fonction des pub qui
etaient la. Et c’est la qu’il laissére le mieux s’exprimer leur art !

Ce n’etait pas un comportement de colere, bien qu’ireverentieu, il n’y avait
la aucune colere, aucun vandalisme, ils se contentait d’anoter les pub de
remarque du style "femme-objet" si le corp etait utilisé comme appat
publicitaire.

L’inspiartion et le mecanisme creatif se met en route, la pub Haris,
presentant un homme avec 4 petit pain dans la bouche, plus qu’il n’en peut
manger parle d’elle même, on veut nous faire surconsomer, eux se content
d’ecrire : "ça ne vous fait pas réagir" plus tard gilles blasé ecrira "Doit
on tolerer cette pub ?"
La pub pour ERAM qui inspira gilles represente une femme assis dans l’herbe
d’un pres vert parfait et regardant une pere de chausure avec grand
interet.
Gilles se contentera de dessiner la pollution et la ville, une cigarette
pour la Lady et signera "ceux qui peuvent adorer des tubes de papier peuvent
parler a leur chaussures"
Manifeste du suréalisme antipub.

Et il y eut cette affiche de amen que gilles n’avait pas compris.... la
croix du christ prolongé en croix gammée, le blaspheme.......
Un type avait peint en noir les branche qui prolongaient la pub "c’est bien
explique samuel".
Tout les deux tombent d’accord sur le fait que cette affiche est agresive et
ne cherche qu’a créer une polemique autour du film dans le but de creer des
spectateur.
Desole monsieur costagravas, gilles et samuel n’y seront pas.

Gilles a envi de marcher, samuel est d’accord pour se rendre aux halles a
pied.
Et il remonte donc le fameux boulevar Sebastopol, comme ils parlent a haute
voix un homme se retourne semble vouloir parler, tout maigre c’est un boeur
apparement bien cuit "vous savez pas ou trouver les filles".
Le type s’explique il voudrait aller voir les filles mais il a pas assez
d’argent et appaement il aimerai etre acompagne, Et encore une foie la magie
du réel vas s’operer, samuel va entamer une conversation avec cet homme lui
faire parler son histoire,une aventure extra conjugale alors qu’il est sous
effet, une femme qui le quite sur la trahison d’un de ces amis et deux mois
plus tard il apprend qu’elle attendai un gamin, elle avorte.

sa lui a fait du bien de leur raconter ça, il pense que ces deux gars sont
bizare mais sympa et continue sa route de son cotes.
Gilles n’en reviens pas de ce qui s’est passé, Samuel est lui aussi etonné.

Et samuel arrivant a chatelet a soudain envi d’aller dire bonjour a son ami
"Georges".
Georges est le clochard le plus riche de Paris d’aprés Samuel car il ne bois
que du wisky.
Metro Chatelet la nuit. Odeur d’urine, mur sales il y a deux categories de
personnes, les clochard et les preessés, les deux acolites ne font parties
d’aucune des deux categories, ils viennent voir un ami.

Pas difficile a trouver, il est toujours au même endroit, vautré dans une
pile de vieux vetements, deux bouteilles wisky et gin. Jameson et Gordon.
Il nage a dix mille lieux, mais s’attendri et reconnais Samuel "tu te
souviens ?" "jsuis venu avec un amis gilles", et gilles emu serre la main
grasse de son nouvel ami. Qu’a tu donc la, deux oursons pour ta compagnie
pauvre clochard attendrissant...
Et un livre pour aprendre a lire niveau CP. Celui la explique t’il c’est une
gamine qui mmmmmme l’a donnéé pour apppreeeeendre a lire tttttttu voit
c’estttn bien !
Elllll e a ssouligné llles vvvvvvvoyelles, c’esttt trrrés clairrr.
Et fier il leur recite les voyelllles. Gilles ne sait plus ou il est.
Georges aime aussi beaucoup les illustrations qui le font voyager. Ettttu
sait cccommment elllle s’appppellle la petite ? Vvalerie !.
En un instant, une seconde une fraction de deux milliseconde pendant que
d’autres se tuent font la guerre se haient font l’amour s’aiment se
rencontre s’embrasse, vomisse leur degout ne font rien dorment mange, a cet
instant précis il est 11h02 vendredi soir a Paris, metro Chatelet le temps
s’arréte pour trois personnes Georges Samuel et Gilles, tout trois bénissent
a jamais le nom de Valérie.
Elle, dans le nid de son lit rêve qu’elle cour vers quelqu’un qu’elle n’a
jamais connu, son pére, derriere elle la porte de la maison est ouverte, il
y a une bonne odeur de tarte.
Gilles est certain que Valérie a les cheveux bouclés.
Samuel rentre mais gilles n’est pas fatigué et il aimerai revoir Sonia pour
lui raconter tout ça, il prend la direction du "Quiet Man".
A faire pleurer les chiens de garde.

Donc gilles reprend cette petite rue des haudriette et le revoila chez owen,
au debut un peu dessu de ne pas voir Sonia du premier coup, il commande une
petite giuinness, "petite ? "demande Owen, "non une grande "repond gilles
Gilles est influençable.
Il se met au bar et aperçoi son viel ami Arlot, qui l’avait enchanté le
premier soir ou il l’avait vu car il savait jouer du woodie Guthrie. Gilles
aime bien, car il est vraiment dans le trip hobbo voyageur, et surtout il
est guitariste, gilles est guitariste et il aime les guitariste.
Mais ce jour la n’a pas sa guitare et il fait la fete avec son amis Louise
et un pote, car il part bientôt pour son Pays San-françisco et il ne
reviendra pas avant le moi de Juin.
"Cey domadge, djaurai twe bien aime djouer awec twoi !"
Gilles est content car il imagine souvent san fra.
Mais cela reste un reve....
Et Louise l’australiene, qui lui apris l’expression "Rock-on" avait un
charme de Janis Joplin qui trainait dans son Wisky...
Mais la compagnie joyeuse fetait le depart d’Arlot, l’ivresse fit danser son
compagnon d’infortune et Sonia se joignit a la ribambelle, gilles en etais
emu, et surtout a l’heure ou Louise voulu rentrer, l’adieu de Sonia et
Arlot(car sonia est employée ici jusqu’a fin juin) lui souleva le coeur.
Une ambrassade franche et chalereuse, entre se routard et le rosignol de
Barcelonne... entre la chance et l’infortune.
He puis Il vint trinquer avec Sonia et quelques vieux explorateurs de la
nuit, deja minuit passait, minuit passait sournoisement...

Sans faire de bruit.


DIMANCHE

Un australien, un viel acteur, voila les eteroclites compagnons de bar de
gilles et cette fille a qui il a donné un euro pour une biére de plus !
Enfin , se decide a aller embrasser Sonia,l’est deja 1h45... Et comme une
maman, avant d’aller au lit, Sonia deposera sur la joue de gilles un baiser
sucrée qui fait les rêves beau...
Mais gilles n’etais pas pret de se coucher.

Car a paris les metro s’arretent a une heure, gilles le savait bien et il
savait qu’aujourd’hui il prendrai pour la ; premiere fois le bus de nuit.
En se rendant a Chatelet une fois de plus il croise une etrangere anglaise
qu’il trouve jolie, il est heureu de perdre quelques instants pour la
renseigner sur son chemin et la regarde s’efacer dans la nuit, jolie
souvenir.
Mais la route le reprend et il arrive a un arret de Bus Chatelet ecrit
dessus y’a plus qu’a attendre avec ces deux jolies damoiselle, elle vont ou ?
Gilles engage conversation timidement, elle vont place d’italie, ça fait une
heure qu’elles sont la. Et tout trois attendrons une heure de plus a
discuter avant de ce rendre compte que l’arret de bus ou passe leur bus
n’est pas celui ci. Par chance le bus k de gille et l des deux gente dames
sont au même arret, Le devoué compagnon se met donc en route, en compagnie
des deux nymphe (nimphomanes ? gilles l’espére mais dans la réalitée elles
sont plustot prudes).

Et comme le bus est sur le point de partir, c’est sans adieu que les
compagne d’une nuit quiterons notre frustré personage.
Les bus de nuit a Paris sont des micro sociétées a part entiére et qui
valent la peine d’être etudié, on y retrouve tout type de personage qui
n’ont pas autant de relief a la lumiere du jour.
Un etrange marin en impermeable gris qui se dit artiste discute avec une
etrange femme et son sac plastique, ils parlent a haute voie du mari de
cette derniére...
On arrive prés de boulogne, ou même les fille a une certaine heure regagne
leur foyé, fatiguées.
Puis c’est un Rastamen qui roullera et fumera son joint dans le bus, au
grand damm de cet anglais lisant le Times.
Enfin notre amis oubliera de signaler son arret et ralongera d’un peu la
distance a faire a pied sous la pluie.
Mais il l’a fera dans l’espoir de son nid doullet. Au bercail, il volera
encore a la nuit quelques seconde pour "l’aventure Hippie" mais oubliera la
bible pour aujourd’hui et c’est la bande originale de tout les matins du
monde qui le bercera cette nuit.
4h, La lumiere s’eteind.

Au matin la bande originale est finit, gilles bande c’est original le matin !

Même ceremonial qu’hier, et la fleur blanche n’en croit pas ses etamines...
douche revigorante, café au laid, on regarde l’heure .... Notre amis a sa
surprise se rend compte qu’il est 11 h.
L’homme n’est pas habitué a se lever si tard. Il se debouche un paté de
Monoprix et entame son repas de midi, s’il connaissait le programe de sa
journée, il est probable qu’il n’aurait pas comis se sacrilege mais dans son
ignorance ...

A une heure il telephonera chez ses parents, tombera sur Nathalie sa soeur
qui va bien qui rigole et a les etamines en fleur, le grand pere, le pere et
la mere.....et on lui prodiguera milles conseils allant de la cuisine au
conseil vestimentaire et climatiques ou meme en informatique bref on
s’etonnera qu’il soit encore en vie !!!
"Et puis si tu sait pas quoi faire tu peut aller au Salon de l’agriculture,
y’avait Chirac ce matin"
rien a foutre de jaco mais notre homme fait son affaire.

Donc la sa course est plustot du style "montparnasse-porte de versaille",
sans arret pour balancer des tags, on vera ça au retour.
Sur place notre homme qu’un rien etonne s’emerveillera de la perversité des
pub Charal, un morceau de chair sous vide et en baseline "Marguerite ?", mais
son but est de sentir du pays, il vas droit au but et se dirige vers les
produits de son terroir natal( gilles viens de midi-pyrénées, tarn et
garonne).
Un bon verre de Cahors, puis un de gaillac commence a emecher notre amis,
mais a 1,50 euros le verre, le placide ne voit pas ou est le mal. Et alors
commence son immence voyage a travers les coins de france demandant a mille
personne mille impressions sur le vent du nord et du sud de l’est et de
l’ouest. En bretagne il se regalera d’un far au pruneau avec un bon cidre...
Il goutera meme le meilleur miel que son palais eut jamais senti et gilles
genereux en prendra un peau au gentil apiculteur, dont l’immence savoir
l’impressione et les yeux lumineux le sidere.
A cotes de lui il repere un vrai couple de hippie, lui a 50 ans a tout
peter, long cheveux sac a dos , elle est indienne.
Avant de rentrer, se prenant de par le cidre pour un bon matelot ses
oreilles trainerons du cotes des chants bretons "c’est y pas vrai ?"
Puis il prendra lentement le chemin de sa maison sement la bonne parole sur
toute les publicitées qu’il rencontrera, il tentera même de convertir une
gentille famille qui effrayée le prendra pour un fou !, le sot il ignorait
tout de l’histoire que vous etes en train de lire.

Quant enfin il aura gagné son logit, bien vite il fera son lit et le mal au
crane qu’il doit au vin et au cidre le rapellera a l’abstinance, il jeunera
ce soir.
Tot il se met au lit mais tard il s’endort tant le passionne le programe
radiophonique de FRance Culture.
Le Theme : "Le temps réel" On y apprend entre autre que l’on est dans le réel
que quant on n’a pas de but car l’esprit non focalisé voit tout les
evenements a la meme importtance. Bref pour le mec a la radio on ne vi
vraiment que quant on s’emmerde.
Et meme s’il l’ignore encore le pauvre gilles metra deux jours a raconter
son week end ou il s’est, il le confesse en toute honetté, quelque peu fait
chier.

L’histoire que vous venez de lire est entierement vrai, rien n’a été
inventé, la memoire et la pudeur de notre hero auront peut etre masqué
quelques details sans importance.

Merci de nous avoir lu

coécrit par
Heloise
Julie
Sonia
Valérie



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