On à visité l’appartement de la rue de Jarente avec Ximena et elle oublie de me rendre le petit enregistreur que je passerais prendre Lundi soir. En bonus quelques extrait de musique rêvée par la belle.
Le "Non Mot" c’est qui ? C’est quoi ? C’est l’idée ? Ou c’est le bout de la langue ? La limite du verbe ?
Par exemple c’est le regard ou bien c’est le baiser...
Non tout ça ce sont encore des mots ; alors c’est autre chose !
Vendredi soir, je file rejoindre Gaël et Yveline qui sont place Sainte Catherine, sur un banc, à m’attendre. RERC, a la bourre, a St Michel je prend le bus vers St Paul, et je met moins d’une heure.
La chambre est situé dans une extraordinaire copropriétés, au 6 rue de Jarente, c’est petit, mais le charme est fou ! On imagine sans peine une baignoire dans la chambre, un sanibroyeur et une petite cuisinette.
En sortant on discute un moment et puis on décide d’aller boire une Caïpirheina au brésilien en bas de chez Gaël.
J’appelle Fabienne qui, après avoir fait une entrée nous rejoindra. Ximena aussi.
Pour y aller un peu revant mon enveloppe sous le bras, je prend le Bus.
Je retrouve Yveline et yola sur place. Gael nous rejoins bientôt ; on discute avec la propriétaire (régime) en attendant Xime.
Il y a une fille bourrée, qui titube. Un type avec des lunette noires aussi qui fait son numéro. Finalement Xime arrive et je la récupère a st Lazare. Fabienne nous rejoins un peu plus tard. On passe la soirée a boire nos cocktail en mangeant des cuisses de poulet, de la saucisse, des crevettes et des beignets.
En fin de soirée, on va chez Gaël et on s’installe sur les toits avec Xime, la nuit est douce et on regarde le ciel et le sacre cœur.
Vendredi, je rejoins Gael dans le 14eme rue Pernety, on visite un bel appartement pour Eveline, mais elle n’est pas sous le charme, mal-grès le jardin et la lumière.
On va ensuite monter et descendre deux fois six étages. Terrible pour le cœur. On voit un bel appart assez grand ; hélas loué 500 euros jusqu’en 2012, et un moins joli mais avec de beaux combles a récupérer.
On file ensuite chez Mr Gaël (Dautencourt) descendre quelques trucs a la cave et je retrouve Maria à Parmentier (prés de chez elle)
On va manger à l"Homme Bleu" restaurant Berbère. Bonne Tajine mais un peu cher.
Je retrouve devant chez Ciacco Fabienne et Gaël et on va boire un cafe à "la petite porte" ou nous rejoins Flo.
Je rentre avec le métro 9 que je rejoint a république avec Flo.
Je retrouve Ximena à 14h a St Michel. On va manger chez le Libanais puis au square Viviani on va faire les exercices de respiration. C’est tres drôle de chanter aiiii aouuuuu ! en sautant d’une jambe sur l’autre. On va boire une bière chez le mexicain.
Et puis soiré ciné avec Almodovar "la piel que habito" glauque mais on rentre en marchant et par le joli bus 63 !
1h33mn - Comédie dramatique
– Distribution : Dominique Abel, Fiona Gordon, Bruno Romy, Philippe Martz, Thérèse Fichet -
C’est un conte poétique !
Dom est veilleur de nuit dans un hôtel glauque du Havre. Une nuit il reçoit la visite d’une femme étrange, elle à les pied nu, et se présente comme "Fiona la Fée". Elle lui déclare qu’il a droit à trois vœux. Dom lui demande un scooter et de l’essence à vie. Le lendemain les deux vœux sont exhaussé mais la fée à disparu.
Tombé éperdument amoureux, Dom part à sa recherche.
S’en suit use série de gag et de péripétie formidables dans un univers décalé, un peu comme dans les spectacle de guignol, l’autorité et les policiers sont moqués gentiment, les deux héros, maladroits et marginaux sont touchant mais en même temps superbement subversif.
On ne peut s’empêcher de penser au style de Jacques Tati ou de Pierre Aitex : tout est en finesse est en poésie, c’est un spectacle qui tiens du théâtre de geste et du clown, du burlesque. Le trio franco-belge Dominique Abel, Fiona Gordon, Bruno Romy signe ici une œuvre très attachante.
En sortant de la salle on a encore l’impression de vivre un peu dans cet univers décalé, et on aimerais aller se jeter une mousse à "l’Amour Flou" !
Quant au troisième souhait, on ne le connaitra jamais, et c’est certainement mieux ainsi ; car comme chacun sait une fois les trois vœux exaucé, les fées disparaissent à jamais dans le monde des rêves, alors Dom : " prend tout ton temps ! ".
Toute la journée j’ai fait le planton à l’Observatoire, je suis fatigué et je me rend en bus (après quiproco) chez Gaël ou doit nous rejoindre Fabienne pour nous rendre chez Jérôme.
Pas de Kaïpirenea ni de Kaïpirochka pour le coup ; on prend la voiture direct direction Montreuil ou on arrive a temps pour faire une sérénade à Maude !
Il y a un concert organisé, et Jérôme peint en même temps. La soirée est super, il y a Fabienne, Emilie, Philippe, Rachel, Juliette et Adam et aussi Julie, Alice, Marie et Adrien dont on fait la connaissance.
Apres le concert oficiel, on joue quelques morceaux d’Uchronie avec Emilie, puis Gaël. Très sympa ! On continue avec un boeuf violons, violoncelle et guitare sur les instrus, sur ange...
Je bois du champagne sur le rouge et ça me fait tourner la tête. On rentre joyeux rue du rocher, mais on se lève avec les cheveux qui tirent.
La journée je passe voir Fabien au salon du Vélo. Crevé, je regarde Camille Claudel avec Nathalie le soir.
La belle Emilie viens à l’Observatoire pour chercher l’enregistreur MP3 et manger un morceau.
Je l’emmène ensuite voir la statue du Gladiateur au milieux des bois, bras dessus bras dessous. Et me viens une idée de clip pour "les loups" !!!
Emilie est partie a un stage de Catch ! On répète avec Uchronie, c’est elle qui chantera, on s’assure donc de maitriser les instrus d’abord.
A son retour on fait plusieurs séance de répétitions chez Gaël.
Samedi, la veille on répète au Square de la rue du Rosier, c’est très sympa, Aurore est là aussi. Pendant que je joue je voie les gamin s’amuser sur la cage a écureuil, et je me dit "voilà une idée de clip !" Il y a aussi ce gamin qui nous regarde fasciné en se dodelinant.
Gaël nous rejoint et on marche ensemble jusqu’à Happy Nouille. Puis la fontaine de Nicky de Saint-Phalle ou on répète une dernière fois. Je file alors dormir rue du rocher dans ma petite chambre après avoir sifflé une despé sur le toit face a Montmartre, sous les étoiles filantes.
Au jardin du Luxembourg à Paris, tôt le dimanche sous la pluie mais à l’abri du kiosque on à joué trois morceaux "La chance", "Écris moi" et "Les loups" ; c’est Émilie qui chantait. L’auditoire courageux, abrité sous une forêt de parapluie n’a pas été avare en applaudissements.
Jérôme Mesnager à réaliser une très belle fresque et puis on est allé manger une omelette dans le petit salon à cotés du kiosque. Il pleuvait et encore et on a trainé à table comme un dimanche parisien. Blanche hésitait entre jouer sous la pluie et rester sur les genoux de son cher parrain Gaël !<
Et puis on est rentré en Bus chez Gaël, abrité sous la devanture d’un pâtissier, je n’ai pas résisté à acheter un petit sac de macarons originaux, qu’on à mangé le soir avec Xiména, au trocadéro devant une Margarita.
La semaine avant - dimanche soir
Gaël doit passer sa coloscopie demain, et il doit boire un produit horrible qu’il me décrit "avec un gout d’eau croupie". On discute jusqu’à assez tard. Dans la nuit sa va aller de pire en pire pour lui, il va se trouver mal, appeler Fabienne, être malade comme pas possible, mais le matin il ira passer la coloscopie. Bilan , on repère une grosseur, il y aura d’autres examens plus tard : scanner, IRM...
Mercredi
Je vais manger chez Émilie ; je prend mon maillot de bain. La piscine est un peu froide mais c’est sympa de se baigner. Émilie essaie de me tenir pendant que je m’allonge sur l’eau mais je panique trop...
Dans la soirée on joue avec nos portables et leurs supers applis.
Pour rentrer la maman de Gaël nous ramène au métro ligne 13 et je change a st augustin.
Jeudi soir
Je mange au restaurant ("le petit curieux") avec Nathalie pour son anniversaire.
Vendredi
Je part de bon matin en bus vers chez Émilie, avec mon sac de vacances. Elle m’offre un bon café ; on attend Romain.
On prend ensuite la voiture ; je fait tout le voyage a l’arrière avec Yola ; c’est bien désagréable, mais on est content d’arriver à Révilles.
Je prend la chambre bibliothèque que j’aime bien.
A St Vaast on s’arrête d’abord chez Gosselin pour acheter de quoi faire des Margaritas. Je repère plusieurs Tequilas dont certaine on l’air très bonnes.
Le patron nous repère et nous conseille l’Agavero une sorte de liqueur de Tequila qu’on confond avec une très bonne Tequila (ce n’est pas la même chose). Il nous offre quelques verres à cocktail et un shaker pro.
Romain est un beau gosse qui se la pète trop a mon gout et il m’énerve assez même s’il a un cotés plutôt sympa. Une assurance trop affirmer et une certaine arrogance qui donne envie de le pousser dans ces faiblesses.
A Révilles, je retrouve ma petite guitare. Romain nous joue son "Alléluia" de Jeff Buckley ("Jeff") qu’on a entendre tout le weekend.
Sur son téléphone il y a une appli qui donne la partition de n’importe quel morceau ; on en profite pour se faire une soirée "boy scout" devant le feu.
Émilie nous prépare un petit filet de lieu bien bon avec du riz parfumé au mélange spécial "César". On se régale dans la cuisine. Il y a aussi cette petite rillettes de maquereau sur le bon pain.
La soirée se passe devant le feu. Tranquille un peu triste. Je vais alors me coucher parmi mes livres.
Samedi
Nathalie doit arriver aujourd’hui mais comme elle est fatigué, elle ne prendra pas le train qu’il faut pour être ici a midi mais ce sera plutôt vers 15h30. On va acheter de la gâche et de la brioche a la bonne boulangerie, ainsi que des pain au chocolat délicieux. Aussi des légumes chez le beau Serge.
Je suis barbouillé. On retourne a St Vaast, et j’achète le nécessaire pour préparer un bon coulibiac.
On s’arrête manger des bonnes saucisses moutardes face a la mer. Petite sieste. Je décide de rejoindre la plage de la rocque jaunes a pied. Romain veut jouer les gros bras et m’accompagner. Mais il est frileux, l’eau trop froide, les cailloux qui font mal a ses pied pied... je jubile.
Émilie nous appelle de loin, le frein a main de la voiture est bloqué, romain fait demi tours pour l’aider alors moi je continue seul.
J’arrive en même temps qu’eux. Mais déjà il est temps d’aller chercher Nathalie a Valognes. Elle nous attend a cotes du café. On bois un verre.
Une fois de retours a la Roque Jaune, je file me baigner dans l’eau qui est excellente.
Je ressort pour préparer mon Coulibiac, alors que Romain prépare des margaritas. Puis il va jouer de la guitare sur la terrasse et sans Rock voisine je suis tranquille pour préparer mon koulibiac.
On mange sur la terrasse, c’est très sympa. Le koulibiac est délicieux. Après le repas Romain lance un jeu marrant et intelligent, il s’agit de prendre un dictionnaire et de trouver un mot complexe et ensuite d’inventer tour a tour une définition pour ce mot. Le jeu consiste a déterminer quelle est la vrai définition du mot. Pas si simple, on rigole encore plus quant on décide d’autoriser les noms propres !!!
Après une eau chaude chacun monte se coucher.
Dimanche
On se réveille assez tôt pour un dernier bon petit dèj. Puis Emilie ramène Romain à la gare de Valognes alors qu’avec Nathalie on reste a la maison, écoutant des disque et paraissant un peu, on dessine. Nathalie semble fatiguée et tournant au ralentis, comme elle m’a dit qu’elle avait oublié d’acheter les cachés que lui a conseillé la Psy, je met ça sur ce compte.
Émilie reviens, on mange les reste du koulibiac de la veille et un poulet farci qu’Émilie a ramené. Un vrai régal !!
Après le repas je tente d’installer le vidéoprojecteur et finalement on parviens a regarder "Les Valeurs de La famille Adams" en rigolant bien, avant de ramener Nathalie à la gare.
Sur le retour on se met a suivre des voiture et le soleil et on s’arrête au bord d’une foret avec un chemin sympa qu’on a envi d’emprunter. C’est la foret de l’ermitage, avec le mont Cachin, non loin de Rufosse. On prend un chemin avec de nombreuses ornières et flaques. Je me taille un bon bâton. On s’amuse beaucoup dans ces sous bois. On passe sous les arbres ou la pelouse d’épine de conifère et souple sous le pied. On fait des photos et des film comme la mystérieuse "flaque a visage d’homme" qu’on envoie à Gaël.
Sous les arbres Emilie me film alors qu’elle m’interviewe sur l’escalier de la belle maison de Révilles et sur comment je sent la maison. On retourne la camera et c’est moi alors qui pose quelques questions.
On reprend le chemin et on finis par sortir de la forêt du cotes de "la sorellerie" qui nous fait assez rire par son nom.
On décide de suivre la route vers Rufosse mais on trouve un petit chemin sympa qui semble traverser par ailleurs la foret, mais ce chemin donne sur une petite résurgence et un genre de zone marécageuse, sans arbres mais avec des herbes haute. Je me dit qu’en traversant on peut rejoindre un grand chemin prés d’un lieu appelé "l’ermitage". Emilie n’a que ces petites sandales d’été mais elle décide d’y aller et avec Yola on saute de mottes en mottes dans ces grandes herbes en essayant de garder les pieds au sec. De l’autre cotes la foret redeviens telle qu’on la connue sur l’autre chemin, mais bientôt on trouve un bois mystérieux de conifère. La lumière du couchant lui donne un aspect doré presque irréel, un lieu de conte de fées. Avec Émilie et Yola on remonte une belle allée dans ce bois superbe, et a un croisement, je m’avance vers une belle battisse, un beau château : l’ermitage. On trouve la propriétaire du lieu avec qui on échange quelques mots et qui nous autorise à traverser sa propriété.
Un grand chemin traverse alors jusqu’à la route ou nous avons laissé la voiture. Yola rencontre un des chiens de la châtelaine et c’est l’occasion de discuter avec le gardien de la propriété, tout droit sortis d’un policier début du siècle.
A la route on marche ensuite sur la route toute en chantant et déconnant, bras dessus, bras dessous, c’est chouette.
On reprend la route vers Fermanville ou après avoir pris un mini chemin très beau on s’arrête dans une carrière de granite au bord de l’anse des Long Camps qui donne accès a une petite plage vers la mer. On se croirait en Irlande et on se couche dans les herbes, un peu a l’abri du vent, pour regarder le soleil se coucher.
On reprend la route vers Révilles, en passant devant une belle plage le long de l’Anse de la Mondré. Arrivé a Révilles on se mange vite les reste du poulet-coulibiac et on regarde la fin du film. Et puis on va se coucher.
Lundi
Le lundi matin, je décide d’utiliser la petite cafetière pour me faire un bon café. J’invente un système complexe de poignée a allonge avec un torchon et des ciseaux. C’est très approximatif.
Émilie descend dans la cuisine et me dit que Gaël a eut le résultat de ses analyses. Il à un cancer. Je m’assoie et accuse le coup.
Il fait très beau et on sort des chaises et une table en rotin sur la digue pour prendre un peu le soleil. On bronze et on discute. Émilie va faire des exercices sur la plage et je me met a courir, jusqu’au bout de la baie puis retour, pied nu dans le sable. C’est très agréable.
On déjeune dans le jardin sur les mêmes chaises et table, il y a du poulet froid, de la salade, du fromage et du cidre et des rillettes de maquereau.
On passe ensuite une petite partie de l’après midi devant les écrans avant d’aller se promener du cotes de Quettehou, sur "le chemin des arbres remarquables".
La promenade commence par le cimetière, avec un bel If au centre, l’église est bien mais fermée, on a une belle vue sur l’anse du "cul du Loup". Le chemin continue au milieux de belles Chasses ombragées, les haies sont grandes et couvertes de lierre.
A chaque panneau, on lis tours a tours les explications écrites.
On arrive a un hameau et Émilie a un coup de fil de sa maman qui part de Paris et de Gaël. Elle est émue et pleure, et en gardant une distance pudique je la soutiens. On repart en tentant d’avoir une humeur joyeuse.
A un moment on emprunte une autre chasse qui rallonge la promenade. On s’extasie devant un troupeau de brebis puis deux jolis poulains dans un prés. Les éleveurs arrivent et on discute un peu avec eux. Ils proposent de nous ramener a Quettehou et on accepte. On y est rapidement.
On a faim et il reste du temps avant d’aller chercher la maman d’Émilie à Valognes. Alors on décide d’aller manger a la "Chaumière" ou on nous propose une "assiette du pécheur" pas mauvaise avec du cidre.
En fin de soirée, on chante comme des idiots dans les rues de Quettehou un chanson folle pour notre vieux Gaël. A la voiture drame, le frein a main coincé une foie de plus. Et cette fois on ne parviens pas a le débloquer, on galère 20 bonnes minutes très stressantes. Un gars nous aide en nous prêtant un tournevis et une pince. Puis une cale pour qu’Emilie puisse prendre le volant a ma place. le type est sympa mais mystérieux, il dit qu’il n’habite pas ici, qu’il est venu voir "une amie".
On se rend vite à Valognes, et on attend quelques minutes le train de Paris. Puis on rentre très fatigué a Révilles. La maman de Gaël mange les restes du poulet et le bon riz au mélange "césar".
Mardi
Temps pluvieux, on va a Barfleur acheter du poisson frais tout droit débarqué du bateau. Il pleut fort ! Avec Emilie et Yola on va au marché et on achète un bon melon. Yveline trouve un joli bar, puis plus tard au supermarché deux pavés de saumon.
Moi comme je doit m’occuper de l’apéritif de ce soir, j’achète tout le nécessaire pour préparer de parfaites Margaritas.
On a aussi des maquereaux. Pour midi on se fait des moules au mélange "César", on se régale.
On sort les vélos en prévision d’une ballade jusqu’à St Vaast, je regonfle les roues ...
L’après midi il se met a faire beau et je vais courir et me promener sur la table, goutant a l’effet massant du sable après la marée. C’est très agréable. On se baigne, l’eau est parfaite.
Emilie et Yveline vont a St Vaast porter la voiture au garage pour la réparation du frein à main.
Le soir Alexis viens prendre l’apéro, je prépare de bonnes Margaritas, bien dosées, finis dans le stress avec de la bonne glace pilée a même le sol de la cuisine, dans un torchon.
On discute un moment avec ce charmeur qui a dans l’idée de faire des photos d’Émilie en "marinette". Alexis repart et Yveline reçoit un long coup de fil de Gaël, on écoute en méditant les mauvaises nouvelles.
Quelques mots d’Yveline, le bruit de la mer et le tictac de l’horloge alors que la lumière décroit.
On mange vite, pour colmater cette trop bonne margarita. Et puis , sur la terrasse je vais, jusque tard dans la nuit, tirer mes lamentations de la guitare.
Je ferme la boutique et je vais me coucher.
mercredi
Petit déj avec ma cafetière qui marche bien sur l’adaptateur que ma trouvé Yveline pour le placer sur le gaz le plus petit.
Avec Émilie on va au magasin de bricolage acheter des spots "pince a linge" directionnels et une bombe de peinture noire pour faire un coup sur un des mur de la route Révilles - St Vaast. On rentre déjeuner sur la mer.
Puis on part dans un trip "cinéma" en filmant une délirante version de "Sherpator" et un documentaire fameux sur le couvent des sœurs caramélites. Je suis en robe de bure rouge avec un chapelet de coquillage. C’est surréaliste. Mais au moment de faire le montage on a plus de batterie pour récupérer les films.
On repart dans l’après midi chercher la voiture réparée et amener Émilie au café pour envoyer des photos de scène a un correspondant. Avec Yveline on va faire quelques emplettes (une écharpe rouge belle pour Nathalie et un beau pull St James pour moi).
On rejoins Émilie au café et je commande une mauresque mais on m’emmène un pastis "Bergé-Blanc", ce qui n’est pas la même chose. Maladroitement je renverse mon verre sur la table du café, et arrose le portable d’Émilie. Elle n’est pas très contente évidement Émilie...
On rentre à Réville et on travaille ensuite la fin de soirée dans le garage sur notre projet de "Street art " sur la route de St Vaast.
jeudi
Jeudi matin je me lève bien tôt (8h) pour partir sur la brocante qui se tiens au château de St pierre l’Église.
C’est dans le parc du château (qui ressemble vraiment au château de Moulinsart) que se tiens cette brocante. Ça commence avec un stand de vente de tablier pour financer la restauration du clocher de l’église. Il y a plusieurs taille. Yveline en prend un pour Réville avec trois pommes brodées au dessus de la mention "bonne pomme bonne mine" et moi j’en prend un tout petit pour Mlle Inès avec trois jolies chouettes dessinées dessus.
Plus loin on repère un tabouret pour projeteur super 8, des jolies Ray-Ban anciennes, des tabouret haut (pour Mr Didier qui s’assoie des heures sur un pauvre jumbe) un joli chapeau pour Yveline, c’est a peu prés tout mais c’est très bien, et déjà difficile de rentrer avec tout ça sous le bras. C’est Yveline qui à négocié pour les Ray-Ban.
– "Elles sont jolis, elle lui vont bien mais 40 euros c’est un peu trop pour lui"
– "35 pour lui alors"
– "30 ?"
– "30 pour vous alors"
Charmeur...
Je repart donc avec l’air de Dutronc perdu en Normandie. Et je me prend en photo et me regarde dans toutes surface réfléchissante.
On rentre et on retrouve Émilie qui prend son petit déjeuné. On a du bon poisson pour déjeuner sur la plage. Du vin blanc et du fromage.
Puis on ira prendre le café dans le jardin, sous les arbres a cotés de la maison. Une sieste tranquille s’imposera, tandis qu’Émilie essaie de ramener la plage a cotes d’Yveline.
On se réveille et on va se promener sous les arbres, prés du peuplier qui ferait une bonne cabane, on repère des branches mortes a tronçonner, et c’est partis !
On sort la grande échelle, la tronçonneuse électrique et je grimpe dans l’arbre pour élaguer tout ça. Pas rassurer, tentant de garder l’équilibre mal-grès les guibolles qui tremblent, je m’occupe d’une première branche, puis une autre. Evelyne m’en trouve une troisième et une quatrième presque pas accessible et une dernière a laquelle je ne m’aventurerais pas et puis... il y a l’If.
L’arbre entier qui débarrasserais bien le jardin !
Je retend la lame tant bien que mal, en lisant le manuel sur mon téléphone portable et en mettant les mains dans la graisse. Et j’attaque les branches de l’arbre. La lame manque de se coincer entre deux branches, mais Emilie viens nous aider et finalement on viens à bout des trois grosses branches qu’on débite ensuite, a peine le temps de boire un coup. Émilie part manger chez une amie a elle, je continue avec Yveline a scier comme un fou.
On achève le boulot vers 22h, canné, mort a proprement parler. Je me boit une petite bière tranquille et méritée en regardant la mer. On mange sobrement, je sort sur la terrasse pour voir le beau feu d’artifice de St Vaast, la pleine lune se reflète dans la mer, il y a une petite barque qui flotte solitaire, c’est une carte postale.
Je me douche, cherche une bonne bédé sur laquelle m’endormir.
vendredi
Émilie me réveille et je sursaute. On va pas tarder a partir, je fait mes bagages, prend le petit dej et on s’envole après quelques derniers trucs pour Valognes gare.
On prend un tabouret avec nous, et un sac avec de la brioche et de la gâche pour Mister Gaël.
On attend ainsi sur le quai de la gare de Valognes le train pour paris, Dandys a Ray-Ban sur tabouret de bar...
On monte dans le train petit énervement pour charger les affaires a cause d’une colo chiante. et on s’installe pour un voyage long.
Presque arrivé a Paris, Émilie me demande d’envoyer un texto a Gaël, bilan, je lui envoie un mail sans vouloir...
On se retrouve finalement prés de la rue du Rocher et Émilie file avec la voiture a Fontenay, galérer avec des japonais énervants, tandis que je vais squatter la bonne terrasse sur les toits de Mr Gaël.
Je rentre à Meudon et retrouve Nathalie, Jeremy est allé diner chez des amis mais je vois son campement dans mon bureau ; je lui prépare une surprise avec le petit tablier acheté a St Pierre l’église.
Je repart pour diner avec Gaël mais Émilie m’appelle, elle préfère diner avec lui en tête a tête. Et bien tant pis, moi j’invite Fabienne a prendre un café et je rentre me coucher.
samedi
Je me lève et me prépare mon petit café. Mr Jeremy est là , on déjeune ensemble.
Vers midi Gaël m’appelle. Sa naturopathe lui a conseillé et pris rendez vous avec un sorcier magnétiseur. Moi je ne crois guère a tout ça, mais ça m’intrigue et me plait comme aventure. Lui Gaël, il préférerait y aller avec Raphaël car sa serait une belle aventure a faire a eux deux. Mais bon Raphaël lui il se sent pas libre parce qu’il a l’impression que Gaël lui force la main. Quelle prise de tête psycho truc !
Finalement on décide avec Gaël d’aller jusqu’à Caen ou la maman de Gaël doit nous rejoindre avec la voiture.
On fait ça, je vais "rue du Rocher" avec Nathalie qui nous offre un sandwich, et puis on prend le train. Durant le trajet j’ai en face de moi une jolie fille avec une belle et généreuse poitrine, un fantasme.
On passe le voyage a jouer au Reversi sur le téléphone. A Caen on retrouve la maman de Gaël et on prend la route vers la chapelle St Clair, prés de St Omer ou officie Mr Etienne Broult, sorcier magnétiseur ou rebouteux on ne sait pas trop.
En tout cas le coin est perdu et on prend trois mauvaises routes avant de repérer la chapelle a la sortie du village, un peu dans les bois.
Il y a déjà quatre voiture et pas mal de monde ! Une dame nous explique qu’elle a déjà été guérie par ce monsieur d’un truc au bras ou les toubib lui avait dit qu’elle ne bougerais pas avant six mois, elle viens ici et hop ça remarche et les docteurs y croient pas. Pareil pour son frère avec un kyste cancéreux qui deviens bénin.
Elle nous dit "vous êtes ici jusqu’à cinq heure du mat ! Et on commence a y croire a ces histoires. En tout cas on a le temps d’aller manger un morceau au village d’à cotes.
Le bled est pas très grand mais il y a trois resto. Un très bon apparemment. Un moyen mais pas sympa et une crêperie ou on va.
On nous place a l’étage. C’est familial, les gens nous regardes. Je n’ai pas grand appétit mais je prend une galette paysanne et une bière.
Un groupe de jeune arrive plus tard, apparemment travailleurs saisonniers.
On repart vers la chapelle du sorcier, je voit des antennes de magnétiseurs partout dans cette région.
et là commence la grande attente, d’abord c’est les gens d’avant qu’on ne voit pas qui passe, puis le groupe de la fille a qui on a parlé, avec la grand mère tétraplégique et l’oncle, et puis la caravane avec le gamin de 6 mois et les deux parents qu’on mal au dos, on arrive ainsi a 3heure du math quand Gaël passe. Ça dure bien 1h30. Il reviens. Le gars lui dit "voilà , c’est bon c’est fait z’étes guéris" c’est barge et inconscient de dire des choses pareilles, heureusement qu’on y crois pas !
Mais quelle aventure. On serre la main au vieux monsieur, ce qui me donne dans un éclair de lumière, l’occasion de voir son visage sous un grand chapeau, cheveux d’argent, œil vif piquant.
Gaël prend le volant et on repart sur Révilles. Je m’endort par intermittence, je vois Gaël fatigué dont les yeux se ferment. Il ralentis et on arrive, comme des escargot a St Vaast puis encore plus lentement a Révilles.
On prend un thé, on discute et on va dormir un peu.
dimanche
Réveillé par l’odeur du poisson vers midi et demi, je sent qu’on va se régaler avec des moules au mélange "césar". Et c’est bien ça qui se prépare. On mange tranquillement et fatigué.
Après le repas on décide d’aller flâner avec Yola au salon du livre de "La Hougue" Puis revenant sur St Vaast, on va se manger une énorme glace.
Et on reprend une fois de plus le train de Valognes pour Paris. Crevé un peu quand même. Mais j’ai mon Lundi pour me remettre de ces émotions !
Lundi
Lundi matin je me fait une série de Dr House en même temps qu’un peu de ménage et de grignotage en attendant Jeremy.
Il arrive vers 16h, un peu énerve par l’état des lieux qui c’est pas super bien passé.
On discute et il repart avec sa bouteille de whisky vers 18h.
Je rejoint Gaël, Fabienne et les Verts après le yoga et on va manger dans un petit resto hyper sympa du 7eme arrondissement près de l’appartement de Stella.
Et je rentre avec Mr Gaël pour squatter la petite chambre, histoire d’être sur paris au matin et prendre tranquille le train de 6h a Montparnasse.
Mais quand même je me couche a une heure parce qu’avec Mister Gaël ; on discute !
Mardi
Gaël arrive a se lever a 5h20 pour me dire au revoir, je file chopper un taxi arrêté a un café qui m’amène pour 10 euros (l’arnaque !) à Montparnasse.
Je somnole en face de deux jeunes bourgeoise un peu cucul la praline qui partent a Bordeaux faire du camping.
Arrivé a Montauban je flâne chez Deloche et au Scribe qu’ils vont fermer et je vais manger dans un bon salon de thé, dans une petite cour intérieure : retour au pays, je vais voir mes neveux et passer quelques jours au frais, a Cayriech courir profiter de la campagne et ne pas faire grand chose.
Samedi
On s’amuse bien avec Thibault et Mathieu mais il sont fatiguant et finissent fatigués eux aussi. Thibault aime bien les aventures de Miblanc le pirate qui c’est fait manger l’œil par un alligator en cherchant le trésor des pots de miel !
Dimanche
Je prend un train plus tôt et arrive a 8h a paris. Pendant le trajet j’étais en face d’une très jolie fille, un peut Latine.
Je cours chez Ximena et on va boire un Monaco et une Bière ; mais ça finis un peu tristement, elle reparle de son mari, ça me déprime et ect...
Et puis elle n’est pas vraiment là , et elle manque de tendresse, et on le voit bien, elle n’est pas heureuse.
Et je n’y peut rien enfin bref tout ça n’est pas marrant.
Allez Mardi on mange à l’Arpège et j’achète mon appartement !
Large weekend bien remplis. Vendredi soir on a envi d’aller voir le "Chat du Rabbin" en 3D avec Nathalie. On mange rapide des épinards aux pommes de terre et on file vers Bastoche. RERC, puis la 5. Comme la 5 est fermé à Bastoche on est obligé à descendre a "Quai de la Rappé"
Çà se passe Quai de la rappée,Il était vieux et pas très fraisElle était toute rappéeIls étaient fait pour se rencontrerMiblanc et Miminette
Et c’est très bien parce qu’on longe le quai de la rappée et qu’il fait très beau même si on a craint l’orage. Et les quais sont sympa, il y a un petit restau au bord de l’eau très mignon.
On arrive les premier au cinoche. Rapidement Gaël et Fabienne arrivent puis François.
J’ai beaucoup aimé le film tendre et poétique.
"Qu’elle ne se marie pas, qu’elle n’ai jamais d’enfants !"
On va ensuite boire un verre au café de l’industrie en passant devant une terrasse ou boit Romain Durris.
Je prend une Caïpirochka délicieuse, les filles sont magnifiques ! et je glisse l’info sur Duris a Nathalie qui ne me crois pas mais voudrait bien repasser plusieurs fois devant le café pour voir le beau Romain.
Elle prend un taxi à Bastoche et on marche encore a pied avec Gaël, accompagnant Fabienne, puis on rejoint le scooter, et la rue du rocher. J’ai ma petite chambre à disposition, bien sympa, Vasistas sur les étoiles. On est bien.
Le lendemain, je me réveille vers 10h, Gaël est déjà parti acheter des post-it. Je vais dans le café de la rue de Levis que j’aimais bien, sur la place, avec des croissants acheté rue du rocher. Je prend un allongé, envoie un texto en attendant Gaël. Il arrive et s’installe a cotes de moi. Comme le connard de garçon de café de merde viens lui demander ce qu’il veut et qu’il répond qu’il ne veut rien, ce connard de garçon de café de merde et minable nous chasse précipitamment et nous forcement on lui dit :
"au revoir connard de garçon de café de merde !"
Et on rentre rue du rocher un poil énervé.
François nous attend quelque temps plus tard dans la rue et on file à Fontenay aux Roses.
Je fait une bise a la belle Émilie, me sert un verre de rosé. Puis on fait une répétition, avec Émilie et François qui répètent une intervention a base d’effeuillage et de post-it assez marrante. Gaël Bordet arrive vers la fin et sans doute étonné de trouver Émilie en sous vêtements et François en string !
On mange un morceau et on file vers Antony, on s’installe, la libraire est sympa.
il fait très chaud. Je commence a jouer pour l’ambiance. La maman de Gaël viens me trouver affolé par le projet saugrenu d’après elle de l’intervention : "et il y aura la grand mère de Gaël, la chargé a la culture ..." je lui explique que ce n’est pas a moi de parler et je continue ma musique.
Le spectacle commence et se déroule bien.
Après on rentre tout le matériel, on discute un peu, la grand mère, très gentille me dit qu’elle a beaucoup aimé le spectacle, le père semble froid et rigide mais me dit que la musique est bien, la mère me laisse a présent plutôt mal a l’aise.
On va boire un verre dans un café. Je m’envoie deux moresques, comme ça tranquillement, puis on décide de faire un barbecue chez Emilie, je vais donc acheter quelques bon fromages.
Olivier un ami de François se pointe. Il est coiffeur et amène du bon vin blanc, on se régale. Il accepte de nous couper les cheveux a moi, Gaël et Emilie. Il me demande ce que je veut et décide de me faire une coupe "littéraire le plus court possible". Et je trouve ça super.
Quelques temps après Philippe et Rachel viennent se joindre a nous avec Adam et Juliette.
L’orage éclate et on rentre la table et les victuailles dans le garage.
On blague et on mange et puis on joue a deux jeux "eurêka" et l’"arche maudite", on rigole bien, mais Gaël Bordet ne dit rien et François boude a cause d’une embrouille avec Olivier a laquelle je n’ai pas assisté. Je donc étonné quand François décide de rentrer a pied sous la pluie. Olivier le suis. on part quelques temps après.
On ramène Gaël chez lui et on discute longuement devant son immeuble. Puis on va chez Gaël, je bois une bière pendant qu’on regarde le film de la performance et je vais me coucher dans ma chère petite chambre de la rue du Rocher.
Le matin, je me réveille assez tôt et fait un brin de toilette. Je vais chercher un café au Starbuck, saluant Didier au passage et me met a lire "le Chat du Rabin" sur le toit de l’immeuble de Gaël. A la radio une super émission ou ils jouent du Piazzola !
La maman de Gaël arrive et on met les bouts direction : Le moulin de St Arnoud.
On y arrive un peu avant l’ouverture, alors on attend un peu dehors, il fait très bon en sous bois, a cotes d’une petite rivière. Puis on entre on achète des place un sandwich et une bière qu’on bois sous la tonnelle.
La piece qu’on va voir (deux vies minuscules de Pierre Michon) ce joue sous un ancien parquet de bal musette des années 50. drôlement sympa. Première partie deux monologues d’une belle écriture. Les comédiens pas mauvais dont un vieux cabot qui offre une rose a Yveline. On se promène a l’entracte un peu dans le parc. Puis la seconde partie très bon comédien, des passages très touchant comme lorsque ils ouvrent la porte au fond de la salle et qu’on voie un bel arbre traverser l’embrasure.
On fait ensuite le tour du parc, on passe par la tombe d’Elsa et Aragon, et puis on redescend vers St Arnoud. On cherche un restaurant, il y en a un cher a St Arnoud mais on préfère aller vers Rochefort et là on trouve un joli jardin avec des tables ou manger. Très beau menu. On se régale avec un verre de rosé et des entrées très originale (nems, de foie de volaille vinaigrette pistache, carpacio de légume et crevette, très frais, tarte) puis trois poulet "saint-pierre" spécialité du coin (poulet jambon gratin au four crème champignon) et trois déserts. c’était au "Briganville" rue de l’église à Rochefort. On part avec un orage énorme qui éclate et qui va nous suivre jusqu’à Fontenay. On arrive pile poil, Gaël va faire un somme alors que je reste dans le salon avec Yveline, regardant le ciel se strier continument de lueurs inquiétante et écoutant la pluie tambouriner sur le toit.
L’orage s’éloigne et on se lance dans de vaste discutions sur l’art.
Puis Gaël reposé me ramène à Meudon avant de repartir vers St Lazare.
Mercredi soir, je vais voir Émilie jouer une pièce composé cette année en cours d’écriture.
CA se passe au "jardin d’Alice" un squat d’artiste au métro Marx Dormoy. Au 55 quand on passe la porte on entre dans une petite courette très atipique pour le quartier, il y a un jardin coquet avec une petit fontaine, une maison en terre, avec des panneaux solaire, des bosquet. C’est dans le jardin et dans la maison que se joue la pièce, il y a cinq ou six caractères fort bien dessines.
On boit ne bière tranquille, et puis la compagnie décide de se diriger vers une fête de quartier (bal) organise tout a cotes. Je vais avec Emilie chercher un endroit pas trop loin pour garer la voiture et puis on va manger des cuisses de poulet ultra piquantes chez un pakistanais.
On va ensuite vers le bal et on se rend compte qu’il y avait du riz a manger et a boire !
On discute on s’amuse et je danse avec la muse. Elle me propose de rentrer avec elle a Fontenay mais je vais chez Gaël, ou il y a une petit chambre pour moi.
Au matin on va boire un café et je l’accompagne rue Dautencourt pour faire le ménage, puis on va au "nova" manger un morceau avant de prendre la direction de Fontenay aux Roses.
Jeudi soir donc, je sort un peu fatigué du travail, et je croise une très belle jeune fille à la lourde chevelure brune, je prend la résolution de parvenir a faire sa connaissance !!!
Donc le cœur en fête je descend faire quelques courses. Il fait très bon, je prend quelques bonnes choses a manger (épinards, pommes de terres ... compotes) et je passe un coup de fil a Nathalie qui est encore en entretiens pour son nouveau travail.
Je prépare un bon petit repas. Ensuite j’ai prévu de passer prendre un verre avec Xiména mais il est un peu trop tard, alors on reste un long moment au téléphone ; c’est très tendre. Puis je me fait une soirée de rattrapage Dr House, avant d’aller me coucher.
Je me lève vers 10h. Puis je file à Fontenay pour la répétition. En fait plutôt que le bus jusqu’à Dampierre, j’opte pour le RER C jusqu’à invalide et là j’attends avec de la bonne littérature (le dernier Fred Vargas) et sur un banc de ville parfait, la voiture de Mr Gaël. Je me prend a observer la vie de cette partie de la ville et les personnages qui passent. Ça me distrait de ma lecture.
Gaël arrive et on prend la direction de Fontenay. On passe a la boulangerie "Le moulin de la Vierge" et j’achète quelques gâteaux pour ce midi (une tarte aux pomme un éclair café, un éclair chocolat et un mille feuilles a la fraise). A Fontenay on passe acheter des pizzas qu’on mange ensemble avec la maman de Gaël avec du bon vin blanc offert par mon cousin.
On travaille nos morceaux avec Yveline. Puis Gaël va chercher Gaël, et c’est avec deux Gaël en prime qu’on va finir la soirée. On fait une répétition avec Gaël et puis on va préparer des pâtes pour diner. Moi je joue avec ma guitare-piano géniale pour moi.
On mange et Emilie arrive, on prend le dessert avec elle. Elle veut nous faire écouter sa création radiophonique et on en discute jusque tard. Avant de partir Gaël dicte à Gaël qui tape sur mon portable le texte définitif du spectacle (avec silences ruptures et chansons). Puis on prend la direction de chez Gaël (Bordet) avec tout le matériel chargé dans la voiture qu’on décharge dans la cave, Gael Ségéar me ramène ensuite chez moi et rentre chez lui et il doit être quatre heure.
Le lendemain donc je me lève vers 10h et fait un bout de ménage. et je prépare mes chemises. Finalement j’opte pour une chemise blanche ou la chemise en soie médiévale et le chapeau kirghize. Je passe chez "Total Music" puis rejoint par RER B bondé la station Cité U. Quelques mètres à pied et je suis à la librairie l’œil au vert. La vendeuse très belle et sympa me montre ou laisser mes affaires.
Je vais acheter une bière et un sandwiche que je mange a cotes de la librairie. Gaël Bordet m’appelle et on va chercher Gaël Ségèar à Cité U.
On installe tout notre matériel et les invités et amis arrivent (Nathalie, Philippe et Rachel avec Juliette, Stélla...).
On joue notre spectacle puis on discute un peu au milieux des livres.
On bois quelques bières, mange quelques parts de gâteau. Puis on rentre tout dans la cave de Gael Bordet.
On décide d’aller voir le spectacle de Dave St Pierre au théâtre de la Ville. Nathalie rentre.
Le spectacle et assez impressionnant niveau mise en scène-provocation et performance des acteurs dont on imagine qu’ils doivent se faire mal.
Après le spectacle on en discute longuement et on va au zepler manger un morceau ( Carpaccio a la vénitienne ) et boire un cocktail (Rapsberry-Collin délicieux) puis on marche a pied avec Mr Gaël jusqu’à opéra
Alors ce mardi, je file vite de Meudon pour aller à l’observatoire de Paris et tout s’enchaine bien, 3/4 d’heure et toutes les correspondances pile poil. Et Héloïse m’appelle alors que je viens d’arriver et on se retrouve devant l’Observatoire et on se rend alors au bâtiment Perrault ou on rejoins les autres.
On fait la visite de l’expo "le verrier", avec les commentaires de James lequeu et c’est a vrai dire un peut ennuyeux.
Mais on retourne sur les lieux ou nous étions venu, il y a bien longtemps ...
Et puis on décide d’aller boire un verre après et on se rend à la terrasse de ce bon bar a vin de la rue Daguerre.
En face un marchand de fromage nous fait envie. Je vais acheter un Roblechon et un chèvre affiné. On demande un couteau et du pain. On se régale. Au dessus de nous le soleil et le ciel bleu. On discute longuement de choses et d’autres de nos vie parfois légères et amusantes parfois plus profondes, presque tristes. On marche quelques mètres dans cette belle rue jusqu’à Montparnasse. Au moment de passer le portique je lui dit au revoir et elle pensait que j’allais aussi prendre le métro, alors surprise elle me dit " tu ne prend pas le métro ? ".
"non"
" c’est un peu violent alors attend" et elle reviens sur ces pas pour que nous puissions nous prendre dans les bras.
Je la quitte avec l’apaisement d’une passion non pas éteinte ou froide mais contenue, embrassée, assumée et respectée, qui ne me brûle plus tout en me gardant un feu intérieur maitrisé.
Je vais retrouver Gaël, Fabienne, et les Verts il y a une bouteille apportée par Gaël mais pas de quoi manger. J’ai le reste de Reblechon et de chèvre mais déjà du bon Bordeau dans le gosier, alors on décide d’aller dans un troquet de la rue Lepicq pour manger et boire un dernier verre.
C’est là que Gaël va arranger mon beau dessin commandé par l’observatoire pour illustrer "l’apparition de la vie dans l’univers".
Puis on rentrera a pied, Mr Gaël, Mlle Fabienne et moi par les rues jusqu’à St Augustin.
Mercredi soir, Ximena m’appelle au travail, elle chante dans un concert baroque à Pantin. Je charge la camera et le zoom dans mon sac et file vers le rerC, puis la 8 jusqu’à Opéra, puis la 7 jusqu’à pantin.
La bas je prend la direction de l’église, et je croise Xime qui sort de l’église avec Yoann le très bon claveciniste, maya, qui chante et un vieux monsieur du Périgord qui joue du cornet. On va a la boulangerie, xime achète de quoi manger un peu, et on reviens a l’église, je m’installe pour le concert.
Chouette moment, on va ensuite chez Adrien, à Pantin, ou se tiens une petite fête sympa. Je trinque avec Xime, on rigole un peu. Puis je la raccompagne jusqu’à chez elle et c’est très tendre.
Jeudi Samuel viens à Paris, et on doit se retrouver le soir. Avant, je vais écouter Emilie qui joue un spectacle Burlesque au centre d’animation des halles.
Le spectacle est très bien, on rigole bien. Il y a une belle mécanique de groupe. On va ensuite boire un verre avec Hanna et Gaël qui nous lis le passage qu’on a choisi de "petit conte à régler" le livre de Gaël Bordet.
Ensuite je rejoins à pied la rue du Bac, puis le boulevard Raspail, ou Samuel m’attend dans un immense appartement au dernier étage. On rentre en voiture avec lui et on discute longuement une partie de la nuit.
Le lendemain matin Nathalie part au travail et je discute encore un brin avec Samuel. on parle des abeilles et de plusieurs projets. Il me dit qu’il doit rendre un jeu de cle a son frère Marc, comme je doit me rendre dans ce quartier de St Lazzare, je propose de prendre les clé et de les amener. Mais lorsque Samuel repart en voiture, il oublie de me rendre les clef et j’appelle Marc, mais finalement Samuel fait demi tour et me donne les clefs !
J’y vais donc avec guitare sac a dos a ordis sur le dos, et je ramène les clef sous le paillasson, puis me rend chez Gaël ou on travaille efficacement en trouvant enfin un moyen simple d’assigner un son différent par corde à ma guitare.
On va ensuite voir Stella, qui donne des cle a Gaël. Je prend un bon café dans le petit appartement bien decore pendant que le fil de stella joue du Sati et on file d ans le 7eme, jolie rue ou gael doit recevoir des touristes espagnol. On se cale avec le reversi dans un café. A la table d’à cotes des petites pisseuses bourgeoise discute crument de leur vie sexuelle fantasmée, comme pour qu’on les écoute. C’est assez drôle et en même temps affligeant.
On fait deux belles parties de Reversie, moi je suis un peu avine. On décide ensuite d’aller retrouver Fabienne à la "petite porte", alors qu’on discute, mon téléphone sonne, et c’est Nathalie en pleur que j’ai au bout du fil. Elle va très mal ; je prend un taxi très vite et rentre directement a Meudon. Elle est en pleine crise d’angoisse, et pleure abondamment en ressassent des idées noire. Je l’écoute et la calme et on va se coucher tard. Le lendemain on se rend chez le médecin et il analyse un syndrome de dépression Majeur. Propose un traitement a base d’anxiolytiques et antidépresseur. Dans un premier temps on décide de ne prendre que les anxiolytiques et on consultera un psy pour les antidépresseur afin d’avoir un suivi. Je passe le reste de la journée avec elle et sort un peu prendre l’air aussi au parc du pommier. Elle est très faible toute la journée. Le soir elle prend un lexomil. Je la recommande aux prières de Ximena. Au matin elle a l’air d’aller mieux. On décide d’aller voir l’exposition Odilon Redon au grand palais, est elle est assez en forme pour ça. On visite la belle expo avec Hanna et Gaël. Hanna doit ensuite partir a un rendez vous, nous on va chez Gaël et puis a Meudon, ou Nathalie décide de rentrer parce que fatigue. Je vais a Fontenay ou Emilie a organise un petit barbecue musical et c’est très sympa. Puis je rentre et me couche.
En la noche de paz, solo es mi corazon herido. Pero en mis suenos la vida es mas dulce. Duerme bien Ximenita mi corazon féliz, mi corazon triste sigue cantar.
14 Février, jour de la St Valentin, je reçoit Emilie, nous avons prévu de passer la journée ensemble, aller au cinéma. Mais on commence a prendre des photos pour s’amuser et on ne s’arrête pas, on fait une belle série "parquet visiteur".
Je l’accompagne ensuite a Fontenay, puis paris Opéra.
Xiména c’est mariée à Bogota le 8 Janvier 2011. Elle ne m’a rien dit ; je l’ai apris.
Tout cela est bien malheureux pour moi un peu pour le moment, mais aussi
je crois pour elle au fond plus triste encore ; ou alors je n’aurais rien
compris.
Ce n’était pas un "amour impossible", on peut se tromper sur les sentiments de quelqu’un, mais ce n’était pas
le cas ici.
Elle avait une sorte de folie, une chose fascinante comme un désir
ardent de vivre, de se réaliser et pendant quelques mois j’allais avec
elle sur ce chemin et ce fut très doux et c’était comme si je lui
donnait l’opportunité de libérer quelque chose, . Mais lorsque quelques
soir je devenais sombres car je savait que cela n’avait pas d’avenir,
même si je voulais y croire, et qu’on parlais de son futur, c’est elle
même qui devenait plus froide encore. Non pas triste mais comme résigné
a un "destin" et elle à pu me dire un soir que son histoire était
écrite ; qu’elle était comme "déjà morte" ce sont des mots qui m’ont
choqués et c’est pourquoi, le temps que nous avons passés ensemble j’ai
essayé et suis parvenu je crois a lui montrer le contraire. Et je voyais
que l’admiration méllée de tendresse et de bienveillance faisait grandir
la confiance en elle. Et je voyais le bien que lui faisait l’affection
que je lui prodiguait ; je la voyait "devenir" un bel être.
Mais je savais aussi que certaine fois elle se sentait fautive d’avoir
des sentiments pour moi. Elle m’a eut dit qu’elle ne voulait pas que
j’eus tant d’importance pour elle ; je découvrais par là même aussi
combien j’en avais ; mais elle se retournais contre elle et elle se
reprochait ses sentiments, et cela affectait encore un peu plus l’image
qu’elle avait d’elle même.
Et au fond je pense que cela aurait été terrible si j’avais fait quoi
que ce soit concernant ce mariage... car ce n’était pas seulement un
mariage pour elle ni une promesse qu’elle tenais et pour son promis et
pour ces parents c’était un principe pour elle même un "centre du
monde". Le "ça" très fort qui pesait sur sa vie, le regard de ses
proches, de ses amis, le sien propre (cruel et inflexible envers elle
même) voulait quelle respecte un certain "ordre des choses", qu’elle
n’ouvre pas même pour son cœur une fenêtre qui aurait pu amener le grand
vent et le chaos, et par laquelle malgré tout, certains soir elle me
faisait entrer en douce, comme un voleur.
Je l’ai vu parfois être libre et elle même, d’une beautés qui me
troublait et d’une très belle âme. Il y a eut des fois, très rares, ou
elle chantais sans s’écouter, sans se juger...
Quant on parlais de sa voix je voyais l’image de son déchirement entre
ce qu’elle voudrais atteindre (quelque chose d’admirablement technique,
de froid presque immatériel) et ce qui ne pouvait manquer de
transparaitre dans son chant parce-que elle-même profondément (chaleur
de sa voix, mouvements vif, intuition, musicalités, vie ! vie mille fois
plus vivante que les chanteuses qu’elle admirait ). Et comme j’aimais
cela, lorsqu’elle lâchait la garde et que son chant explosait et sortais
des chemins connus. Elle étais alors brillante, on voyait même le
plaisir qu’elle pouvait avoir a trouver des inventions à improviser.
Ainsi lorsqu’on se promenait et qu’avec Hanna elle peuplaient les
couloirs du métro d’un mélange de Grégorien et de musique moderne. Mais
la forme toujours la rattrapais, et lui faisait porter un regard
dédaigneux a ce qui pouvait s’éloigner de l’académisme strict ; c’était
de l’art "mineur" ou elle excellais, elle qui prétendais à une autre
reconnaissance.
Je ne sais pas ce qui va arriver maintenant, mais je vais bien et
j’accepte les choses qui arrivent avec sérénité car au fond j’ai vécu
une histoire sincèrement belle (même si il y a eut des fuites, des non
dits, des peurs), et nous verrons bien ce qui arrivera demain !
Le week end j’ai enregistré une version d’un nouveau morceau qu’on travaille avec Gaël. Il n’avait pas de titre alors comme je discutais avec Fred, je lui ai demandé de choisir 3 nombres entre 1 et 100 et j’ai pris un bouquin sur l’étagère page 64 7eme ligne 7 et 8eme mots (ou à peu près) on avait "Profonde Entaille".
Le dimanche on a travaillé encore avec Gaël et on a mis des images (les photos surréalistes qu’on a prise avec Emilie un week end) sur la musique et cela a donné une belle choses assez parlante.
Hier vendredi Emilie m’appelle vers 17h pour un intrigant projet secret. On partirais en voiture à la campagne... on ne sait pas trop ou... au hasars.
Bonne idée qu’un peu d’aventure je tope.
Le samedi, alors qu’a l’autre bout du monde Ximena scelle un absurde contrat et mon malheur, on part donc de meudon. Vers 10h.
Pour tout dire on ne va pas bien loin ! et vers 11h on est en train de fouiller près d’une cabine téléphonique pour trouver de la matière. Un vieux sapin de noël, une télé cassée et cette cabine téléphonique superbe...
Belle série de portrait.
Puis on reprend la route, on continue de tourner, on arrive devant un chantier de bâtiment rouge et c’est la série "Mr Cheval" !
On rentre ensuite sur meudon avec dans la voiture l’extraordinaire langue inconnue parlée sur radio ? en musique de fond.
A meudon on trie on classe on fait le projet, et puis on ira a meudon montrer notre pèche à l’ami Gaël , regarder un bon film comique et rentrer tard.
(L’alalique alitée)Lis tes ratures,Et tout le reste est.