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Chamanisme
Journal

Etrange film que le "Cabeza de Vaca" de Nicolas Echevarria. Plongée en chamanisme à travers le Mexique. En sortant du cinéma, alors que je n’ai pas mes lunettes (oubliées à Cayriech), alors que l’on c’est retrouvé il y a un mois (après une absence de 5 ans) je reconnais Héloïse avec une amie !

Elle va voir "sous toi, la ville". On parle un peu et puis... je suis Gaël on va au resto africain, puis au théâtre pour une pièce surréaliste mais ennuyeuse de Bertrand Blier.

Une dernière coupe de champ et un peu de marche a pied avant d’aller se coucher.

La prieuse de Soupir
Contes

La Prieuse de Soupir
E. B. A.

L’histoire de cette photo étrange est très énigmatique ; jugez plutôt :

Elle fut prise en 1917 dans l’Aisne non loin du village de Soupir par un soldat français, photographe de guerre, qui devait périr quelques jours plus tard, envoyant a sa fiancée à paris ce cliché avec la mention "voie la triste désolation de cette boucherie absurde".

Ainsi on peut être quasiment certain que lorsque le cliché fut pris il n’y avait pas cette jeune femme au premier plan ou du moins qu’elle était invisible pour le pauvre poilu photographe car cette belle mystérieuse prieuse, disons le, n’a rien pour évoquer une "boucherie absurde" !

La fiancée du pauvre soldat appartenait au "cercle spirite parisien de la rue st martin" et l’affaire intéressa rapidement de nombreuses personnalités du milieux des tables tournantes dont Sir Arthur Connan Doyle ou encore Allan kardeck (du moins son esprit).

Aussi le tirage fut il envoyé à Kodack qui en fit une analyse approfondis et découvrit que les cristaux d’argent qui étaient à l’emplacement de la prieuse étaient strictement similaire a ceux qui se trouvait dans les autres endroits de la photo. Il n’y avait pas de truquage !

L’anecdote fut cependant vite oublié car la mode pour le spiritisme passât rapidement, les jeunes femme préférèrent aller danser le charleston au bal nègre et la photo rejoint les bac a étrangeté de l’histoire on a put la voir une dernière fois publiquement en 1930 lors d’une exposition à Paris entre les fées de Cottingley et la Brown Lady de Raynham Hal et puis plus rien.

Quant à la pauvrette elle n’eut plus aucune nouvelle de son fiancé qui ne fût pas retrouvé. Elle pris l’habitude d’aller chaque jour dans les rues vêtu de noir, noble cependant, n’adressant la parole a personne, et se rendait rue "Git-Le-Coeur" ou immanquablement et inexplicablement a son passage on entendait une triste rumeur remplir la rue et semblant provenir comme de dessous terre. Elle porta le deuil jusqu’à sa mort durant l’hiver 1954

La tristesse de ce destin inspirât a Fréhel une bien sombre histoire qu’elle ne chanta que deux ou trois foi dans quelques bordels louche de la capitale Cependant cette la mélodie de cette chanson eut le temps d’être saisi par un pianiste hongrois du nom de RezsÅ‘ Seress de passage a paris qui écrivit de triste paroles hongroise et en fit une des plus sordidement célèbre chansons de l’histoire : Szomorú Vasárnap (Sombre Dimanche). Chanson maudite ayant la réputation de provoquer les suicides. Les paroles hongroises furent ensuite traduite en Français et ironie du sort Fréhel interpréta cette chanson qui fut un de ces succès. Hélas les ravages de la "coco" et de l’alcool ne lui permirent pas de se rappeler que c’était d’une très vielle et triste chanson d’elle même que la terrible mélodie était inspirée !

Pour en revenir a l’étrange photographie, dès 1920 nous savons que le Vatican fut informé de l’existence de ce document. Les communications des abbés Sonnières, Baloud et Pradel à ce sujet peuvent être trouvés à la bibliothèque nationale.

La question soulevé alors était "s’agit-il d’une apparition de la vierge ? ou d’une sainte ?" Mais alors comment expliquer l’absence de sainte auréole pour couronner l’icône. Une apparition aurait eut le bon goût de se cadrer au centre de l’image, d’un peu moins prêt comme sur les images pieuses. Et puis l’absence de voile ou de voilette, ces cheveux libres... trop sensuel, non décidément le Vatican ne pouvait pas reconnaitre ici un saint miracle. Ce qu’il ne fit pas. Et une fois de plus la photo tombât dans les oubliettes de l’histoire.

Elle connut une étrange résurrection en 1973, en faisant la couverture de l’album "Dark Lady" du groupe psychédélique californien "sheep of angriness".

Les circonstance dans lesquelles le leader du groupe Gailles Besgear parvint a se procurer cette images demeurent flou et obscures. Plusieurs historiens des groupes psychédélique californiens se sont réunis en outre le 8 mars 1999 à Vilnius afin de trancher se dilemme. Au vu des diverses version des membres du groupes (déjà tous mort a l’époque d’overdoses ou d’accident grave) et de ce qu’en disait Gailles Besgear lui même disparut dès après la parutions de l’album "Dark Lady" dans des circonstance étrange, ce fut lors d’un séjour à Glasgow que Gailles, habitué a fréquenter incognito les pub crasseux, fit la rencontre d’un étrange "Viel Homme Erudit" dont on sait bien peu de choses sinon qu’on ne le voyait jamais arriver, jamais repartir mais qu’on se rendait compte qu’il était là a cotés de vous parce qu’il se mettait a parler parler tant et sur tant de sujet qu’on se demandait comment lui même parvenait a finir sa Guiness et qu’on en oubliait soi même sa liqueur ; mais on n’en ressortait pas moins saoul, comme sous le charme de cet vieillard a la connaissance universelle.

Il parait qu’on le croise encore de nos jours. Il est le plus souvent a Glasgow ; mais parfois descend faire un tour dans des bistrot parisien ou il est alors appelé "le vieux d’après minuit".

C’est ainsi qu’un soir, après la manière dont rockfeller fit fortune et la recette de la Vrai Tarte Tatin, Gailles eut droit au récit détaillée de l’histoire de "la Prieuse de Soupir" comme officiellement elle était appelé alors.

Dès lors il n’eut de cesse d’essayer de mettre la main sur le fameux cliché. On sait qu’il arpenta en vain toutes les bibliothèques parisiennes. La suite est moins claire. Un mystérieux informateur passionné de cimetière ( qui prétend aussi connaitre l’identité de l’homme qui pendant 80 ans a déposé des roses dans une bouteille de whisky vide sur la tombe d’Edgar Allan Poe ) nous a révélé que suite a une conversation avec une femme en noir dans un café de la rue Git-le-Coeur Gailles Besgear se rendit nuitamment au cimetière du père lachaise, parcouru les allées obscure jusqu’à la récente tombe de Jim Morrisson en déplaça le buste qui devait être dérobé quelques années plus tard et glissa furtivement dans sa poche une petite enveloppe rose.

Et ainsi "la Prieuse de Soupir" faillit connaitre enfin la célébrité a laquelle elle était destiné...

Hélas, l’album connut un succès tout à fait confidentiel, pour ne pas dire ridicule ; Gailles Besgear ne s’en remis jamais vraiment et un jour sur l’ile de skye on le vis partir dans la landes, il disait vouloir atteindre "le lac des fées ou son âme torturée pourrait a jamais trouver le repos". Il ne revint jamais. Sa dépouille ne fut jamais retrouvé. on suppose qu’il a rencontré une falaise...

Mais "la Prieuse de Soupir" devait finalement connaitre son destin presque 30 plus tard, lorsque à l’occasion d’un voyage en France, la fameuse jet-setteuse D.J. Angela E. découvrit sur un étal des puces de St Ouen dans une pile de disque la rareté absolu : précisément l’album "Dark Lady" des "sheep of angriness". C’est lors d’une soirée Champagne Veuve Cliquot que celui que nous présenterons sous le pseudonyme de Geek-Gil manifesta pour la première fois un intérêt tout particulier a l’étrange photo mais surtout à l’étrange "prieuse" de la photo.

Plus tard on sut qu’il avait déménagé rue Git-Le-Coeur, on le voyait marcher de longues heures dans tout paris toujours accompagné tantôt d’un mystérieux vieillard, presqu’un clochard, s’arrêtant a tous les bistrot, tantôt d’une noble dame en noir. Ainsi dit-il dans ses mémoires il appris toute l’histoire extraordinaire d’un des plus remarquable cliché méconnu du XXeme siècle !

Il engagea alors de couteuses recherches, qu’il finança par la rente d’une bonne dizaine d’appartements qu’il possédait à Paris pour remettre la main sur la plaque de verre originale du cliché.

La découverte de cette plaque épaissit encore un peu plus le mystère qui entoure la "prieuse". En effet, après un séjour sous terre, puis en lieu humide, puis dans un vieux grenier d’un manoir de la côte normande, la plaque paraissait intacte. La remarquable conservation de cet original ne trouva pas (et n’a toujours pas trouvé a ce jour ) d’explication dans les milieux spécialisés de la photographie à l’ancienne.

Mais plus étrange encore furent les découvertes obtenue lors de l’analyses au microscope de la plaque de verre. Il apparaissait en effet qu’en lieu et place des cristaux flous d’argent qu’on trouve généralement sur les plaques photographique nous avions une succession de carrés, fort bien dessinés, de sorte que l’on peut aujourd’hui dire ceci : "la Prieuse de Soupir est composée de Pixels !"

Nous pouvons donc affirmer aujourd’hui que nous avons affaire à un authentique OOPArt (Out of Place Artifact, c’est-à -dire « objet fabriqué hors de place ») au même titre que la fameuse "pile de Bagdad" ou les "Carte de Piri Reis".

En conclusion de son étude (resté peu diffusé) Geek-Gil écrivit la phrase suivante, peut être une clef a l’épais mystère de "la Prieuse" :

"Ou de nombreux commentateurs on vu une apparition la vierge marie ou les mystère de la religion, la preuve d’une vie après la mort ou d’autres mondes, des voyages dans le temps, des univers multidimensionnel, ma conviction personnelle est que sur cette photo il y a une muse aux mains jointes. Et c’est de ces mains que suinte l’inspiration, les interprétation et leurs multiples commentaires." G.G.

Lluvias
Traductions
Lluvias
 
Ocurre asà­
la lluvia
comienza un pausado silabeo
en los lindos claros de bosque
donde el sol trisca y va juntando
las lentas sà­labas y entonces
suelta la cantinela
 
asà­ principian esas lluvias inmemoriales
de voz quejumbrosa
que hablan de edades primitivas
y arrullan generaciones
y siguen narrando catástrofes
y glorias
y poderosas germinaciones
cataclismos
diluvios
hundimientos de pueblos y razas
de ciudades
lluvias que vienen del fondo de milenios
con sus insidiosas canciones
su palabra germinal que hechiza y envuelve
y sus fluidas rejas innumerables
que pueden ser prisiones
o arpas
o liras
 
pero de pronto
se vuelven risueà±as y esbeltas
danzan
pueblan la tierra de hojas grandes
lujosas
de flores
y de una alegrà­a menuda y tierna
 
con palabra hàºmedas
embaidoras
nos hablan de paà­ses maravillosos
y de que los rà­os bajan del cielo
 
olvidamos su treno
y las amamos entonces porque son dà³ciles
y nos ayudan
y fertilizan la ancha tierra
la tierra negra
y verde
y dorada.
 
Aurelio Arturo

Les pluies
 
C’est ainsi que né
La pluie
Une calme syllabation apparait
Dans les belle clairières
Ou le soleil joue et mélange
Les longues syllabes et ainsi
Libère la contine
 
Alors commencent ces pluies immémoriales
D’une voix plaintive
Elles Parlent des âges premiers
Elles bercent les générations
Et transmettent le récit des catastrophes
Et des gloires
Des puissantes germinations
Des cataclysmes
Et des déluges
Des villages engloutis, des villes ravagées
Des pluies qui viennent du fond des millénaires
Avec leurs chant envoutants,
Leur parole créatrice qui charme et qui ensorcelle,
Et leurs innombrables grilles d’eau
Qui peuvent devenir prison,
Ou cordes de harpes,
Ou de lyres
 
Quand tout à coup
Elles deviennent riantes et sveltes
Elles dansent
Et peuplent la terre de végétations immense
De Luxes
De fleurs
Et d’un bonheur fin et tendre
 
Alors, avec des paroles humides
Elles mentent
Nous parlent de pays merveilleux
Ou des fleuves descendent du ciel
 
Nous oublions nos lamentations
Et nous les aimons alors parce qu’elles sont dociles
Et qu’elles nous aident
Et qu’elles fertilisent la terre immense
La terre noire
Et Verte
Et dorée.
 
Aurelio Arturo
Héloïse
Journal

Un concert, depuis une éternité on en avait pas fait. Celui-ci était programmé de longue date. C’était l’exposition des artistes de la recherche ou je présente un portrait de Ximena.

Nathalie est venu passer le weekend a Paris. On déjeune ensemble et puis je me prépare. Je prend le RER C puis le tram T3, je descend a Georges Brassens. Il fait frais et gris, je traverse le parc, que j’aime bien, direction la rue des morillons.

Renaud est déjà là avec Sylvain. Mon cadre est tombé durant la nuit et il a fallu le remettre en place, avec une ficelle qui tiens directement le cadre.

Gaël arrive bientôt, puis Fabienne. Vers 15 on commence à répéter. Puis a 16h on commence, le public n’est pas très nombreux.

Vers "les poissons rouge" mon regard croise dans un Flash celui d’Héloïse qui viens d’arriver, je suis soulevé par une émotions très forte, je doute, parce qu’il m’est déjà arrivé d’avoir des impressions fausses.

Mais elle est bien là , ce sont bien ses yeux, son regard. On joue Ange, et je vois défiler les 5 dernières années devant mes yeux. Quelque chose c’est accomplis durant ce concert, loin d’être le meilleur il m’a ramené sous les yeux d’Héloïse.

Après le concert je salut et lui sourie (elle aussi). Puis je vais poser la guitare et prend un peu mon temps afin de lui laisser le temps éventuellement de filer à l’anglaise.

Mais elle reste assise et je vais la saluer. On parle un peu, je range l’émotion dans une zone cachée de mon esprit. mais les mots banals qu’on se dit prennent du poids malgré moi. On s’installe quelques minutes sur un banc devant la salle d’exposition, j’ai une furieuse envie de cigarettes. Gaël et Fabienne nous rejoignent on va boire un verre (blanc) dans un petit café. Puis on prend le bus entre convention et St Sulpice. Notre conversation est douce et tranquille (les affaires de la BNF et de l’Observatoire, la vie qui n’est pas une compétition, les appartements) Dans les rue entre St Sulpice et St Michel elle me dit qu’elle déménage parce qu’elle vie avec quelqu’un. Mon point est fermé très fermement, rien ne transparait. On va encore boire un verre, un mojito chez "la vielle" qui n’est plus là .

Puis elle voudra chercher un Lilo, il y en a dans le café en face, on va le récupérer. Et elle partira via la 10, une dernière fois je vois ce regard.

Je marche longuement méditant.
Jusque chez Fabienne, ou je me repose un peu. Je ne suis plus vraiment là , j’ai du mal a suivre les conversations.

Avec Gaël on va voir le dernier film de Romain Duris "l’Homme qui voulait vivre sa vie" a Châtelet.

Ensuite on ira boire un verre sur les grands boulevard et c’est une longue et déprimante discutions... Gaël est fatigué, peut être la fin des concerts. Et je me dit qu’importe, j’ai revu Héloïse, qu’importe c’est pour cela que j’ai tout fait.

Et finalement sur le scooter de Gaël, alors que la pluie froide nous gèle le cou, on prendra la direction de gare st Lazare, puis un taxi.

Ximena
Journal
Aïtal !
Journal

Mlle Emilie, La Muse Fatale, La Clic-Girl, la Geek-Angel m’a invité au cirque ! On ne saurais refuser, surtout pour une sorte de baptême. J’ai souvent eut le regret de ne jamais avoir été au cirque...

Sous une petite pluie fraiche, devant la Citée Universitaire Internationale, dans un paris calme du mois d’Aout, j’attends sa voiture. Un peu en retard parce qu’elle a eut "des idées" au dernier moment, elle arrive en grande forme, avec la voix d’une enfant du midi, pour jouer !

On se dirige vers Pantin. On arrive assez difficilement a se garer et arriver a la petite roulote-guichet, voilà qu’on ne retrouve plus le bon pour les places !!! alors on retourne à la voiture. Mais c’est peine perdue, on décide alors d’être gentil avec le monsieur du guichet afin qu’il nous donne nos place sans le fameux papier.

Il ne le demande même pas !

On va s’installer et on rigole un peu avant que le spectacle ne commence.

Le spectacle est très bien ! Le cirque Aïtal, c’est quatre artistes dont trois forts des halles et une fée toute souple qui se balance est balancé, grimpe sur les corps et se tord tandis que les démonstrations de forces ne cessent.

Plusieurs grands moments dont un fameux combat de catch !

Après le spectacle on va se régaler avec une super salade melon-pastèque mozza et une part de clafoutis aux cerises.

Et on brainstorme tranquillement et je capte la muse écrivant sur fond de chapiteau-yourte superbe dans la nuit.

On rejoint après avoir dit au-revoir au fort de Toulouse Gaël et Fabienne. Direction le "lieu éphémère" quai de Valmy Deux Caïpyrochka et deux coca.

Le lendemain matin je part de Fontenay assez tôt. Au café vers 9h deux petites vielles l’une d’elle interpelle le garçon :

 "Garçon ! deux autre cafe noisette s’il vous plait, c’est la fête !"

C’est la fête...

Révilles
Journal

Cette année deuxième édition des 14 Juillets de Révilles !
Je fait la route avec Gaël, sous de beaux nuages et une lumière extraordinaire qui nous suit jusqu’à Révilles.

Politique et sociologie sur un parking d’aire de repos, mini colloque le temps d’une clope et on reprend la route.

Avant d’arriver on passe à St Vaast ou le bal est un peu morose et on ne voit pas Emilie et ces amies en train de danser.

Le 14 Juillet grande fête. Une expédition de la bande à point virgule. On mange bien, il y a le bal et tout un tas de trucs fous qui se passent. J’improvise des truc sur la guitare MIDI nouvellement acquise et très amusante. Le lendemain tôt on raccompagne certains à Valogne et on va prendre un café, on mange bien encore et on va à l’eau.

Vendredi c’est Sylvain Flo et Nino qui arrivent en premier, suivi de Jeremy Elodie et Inès. La maison se peuple de ces deux petits lutins joueurs. Je ressort la "Beaulieu" caméra super 8 pour la refaire tourner un peu.

Dimanche c’est la Bénédiction de la Mer à St Vaast. On y va avec les pitchous. Gaël Sylvain et Flo décident de traverser par la mer a marré basse. Moi je part avec Jeremy et Elodie en voiture et on se retrouve tous dans St Vaast décoré du port a la chapelle des marins !

Lundi soir on va manger des moules frittes, puis avec Emilie on va au bout de la jetée essayer de voir les lumières de la roques jaunes. Mais c’est la lune superbe et "gibbeuse" sur la chapelle des marins qui est superbe.

Hotel de l'Univers
Journal

Lundi soir je file à l’aéroport vers 16H pour retrouver Mirela et son amie venues de Roumanie. Il fait chaud pour prendre le RER C puis le RER B vers Charles de Gaules ...

J’aime les ambiance d’aéroport, spécialement Charles de Gaules ! des gens en transit. Je fume des Djarums Cherry que j’ai réussi a trouver chez le buraliste.

Le retours avec les invités et long et éprouvant, il fait si chaud. A Meudon après les échanges de cadeau (chapeau traditionnels, vins) je prépare une petite salade de crevette - mozzarella.

Après le repas on fait une ballade digestive à l’observatoire.
Il y a un petit groupe qui va observer dans une coupole. j’essaie de me joindre a eux mais il semble y avoir un hic... on m’explique que c’est la visite de conseil régional. Mr de veidgan est là  !

on s’esquive discretos.

Le lendemain je rejoins mes invités vers 18h, après avoir bu un verre a la fourmis aillée, on fait une grande ballade (ile st louis, place des Vosges) qui nous ouvre l’appetit. On va donc manger passage Molière.

Le lendemain j’accompagne Mirela et son amie a Austerlitz. Mais en arrivant a la gare Mirela tombe et se fait mal au poignée, on trouve de la pommade et du bandage et on décide de trouver un billet plus tôt pour Orleans afin qu’elles se reposent à l’hôtel.

Je fait une longue queue énervante au guichet et file à St Michel retrouver Maria Clara (Macala), une amie de Ximena de passage à Paris.
Elle est super sympa, on va boire un verre a la fourmis aillé puis on passe a Meudon poser les valises et on se repose un peu.

On va acheter des chocolats. Et on va se promener un peu a paris (châtelet pour une photo souvenir a cotes du visage a 20 an d’intervalle, la piscine de ballon retrouvée et un verre de vin blanc en comparant nos errance au connétable). Et puis on rentre a Meudon, on regarde la tour Eiffel scintiller depuis le pont du RER.

A la maison on parle et on parle encore devant une bière fraiche, Nathalie arrive bientôt et on lui souhaite un bon anniversaire.

Puis on se couche (1h) pour se relever à 5h et je l’accompagne a la gare de RER.

Un peu triste, a peine a t’on fait connaissance je la vois partir pour st Michel, Charles de Gaulles puis Bogota !

Rencontre dans le bois de Meudon
Journal

Avec Marie-Pier, Camille, Nesrine et les autres on est allé se ballader dans les bois de l’Observatoire jusqu’a la belle clairière mystérieuse ...

A l'Observatoire
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Cérémonie des souffleur
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Lundi matin, il est dur de se réveiller, mais je prépare vers 8h30, je préviens Emilie que je n’arriverais au TGP que vers 11h.

Je met le beau costume noir avec chapeau noir rayé. Certain le trouvent "Blues Brothers" d’autre plustot "Charles Ingalls". Je prend le RER C jusqu’à invalide puis la 13 jusqu’a Saint Denis. Au métro je marche un peu et visite la Basilique St Denis ou sont enterrés les rois de France. Dans une petite chapelle les attributs de la royautés sont exposé (cape, couronnes, sceptre...) et une instit explique la symbolique a ses élèves. Je me dit que peut être un jour dans les reste d’un temple de consommation, seront exposé Rollex et Raybans présidentielles... et que de tout petits habitants du futur regarderons cela les yeux ronds et sans comprendre.

Sous le soleil qui tape, je remonte la rue de la république et arrive au Théâtre Gérard Phillipe. Déjà une table est dressé avec plein de victuailles : c’est la thématique de la cérémonie.

On fait un premier filage qui montre le déroulement de la cérémonie. ça à l’air très drôle, il me faut improviser une petite idée pour savoir comment m’insérer dans l’histoire. J’invente une histoire d’enlèvement de plots orange, qui à l’air assez drôle.

On mange sur le pousse des sandwich jambon beurre, avant de se remettre à l’ouvrage. Denis passe pour installer sa console de mixage.

Dans la lourdeur de l’après midi on reprend le travail, jusqu’à 17h. Gaël et Philippe arrivent à ce moment là , on décharge tous les instruments et on installe.

Puis on profite un peu de l’air se rafraichissant, en fument une menthol.

Les invités commencent à arriver le spectacle va bientôt commencer !

Et ça se passe bien !
Le spectacle marche bien, a mon moment je fait mon petit numéro en invitant sur scène mes acolytes : Le "gitan", le "physicien", et ... Rachel.
On commence par l’heure tourne et puis c’est les loups. C’est à ce moment de François interviens en amenant sur scène, le petit chaperon rouge en personne.

Et puis il fait une terrible chorégraphie de Buto, qui impressionne. Et comme par magie, a la fin du morceau il saute par dessus les filles attablées et s’évapore a nos yeux, ne laissant flotter dans l’air que sa robe et une impression spectrale.

Sur la chanson suivante, Gaël va le rechercher, en chantant "liberté".

Notre second set, apres quelques scénète et remises de prix (dont la remise du prix pour la lumière, accompagné par "la muse en noir" ) commence fort par "ecris moi", et puis c’est "Néopunck" hyper speed, qui voit le retour de François sur scène.

C’est vraiment chouette !

Une fois le prix "spécial" remis, on invite le public a partager un banquet avec nous et on ouvre grandes les portes du théâtre car il fait si chaud !

On se désaltère en faisant connaissance. Jusqu’à qu’il n’y ai guère plus de vins. Alors on commence a recharger les voitures, Julien de l’Observatoire nous aide sympathiquement dans cette tâche. Et puis on se rend chez Phillipe, on décharge tout, on discute un peu Julien, Gaël, Rachel, Phillipe, Fabienne et moi en buvant cafés et thés, on à pas envi de dormir, et on rentre tard finalement à Meudon en passant par l’Observatoire pour poser Julien.

Festival de la Terre 2010, Cérémonie de souffleurs
Journal

Vendredi soir, je rejoins Gaël et Fabienne à Paris. C’est devant un verre de blanc, en terrasse que je passe le temps. A cotès de moi une jeunne fille inconnue à pourtant une voix familière.

Je finis par aller attendre directement à Happy Nouille et Mr Gaël finis par arriver.

On décide d’aller voir s’il y a bientôt une scéance pour "When you’re Strange". Mais comme c’est beaucoup plus tard on décide de manger avant et on se rend chez "Marie Madeleine" rue Quinquanpoix.
Il y a une petite fête donc on peut pas manger mais la propriétaire sympa nous offre un verre de punch et finalement on reviens chez Happynouille. Et puis apres un petit cafe c’est le film sur Jim Morrisson. Intéréssant mais trop "docu" classique a mon gout. Par contre la glasse pour cloturer la soirée était vraiment parfaite.


Samedi Gaël m’appelle vers 14H. On doit se retrouver vers 15H, il rigolle quand je lui ai dit que je serais à l’heure. Mais je lui dit que ça sera bon. Finalement comme le RER arrive plus tard je lui dit que je serais probablement en retard d’une demi heure. Mais finalement j’arrive bien à 15H grace au RERC et à la ligne 14.

Robin arrive finalement plus tard et j’ai eut le temps de siroter un bon jus de fruit Bio.

On va repeter sur un banc dans le parc de Bercy. Deux jeunes filles super presque en tenue d’eve prennent le soleil, que d’ondes positives dans cet été qui c’est fait attendre mais est bien là  !

Avant de monter sur scène il y a un numéro de clown. Robin c’est place sur une chaise près de l’endroit ou une très belle et grande jeune fille prodigue des massages. Mais il est pris a parti par le clown et doit aller sur scène, alors je prend sa place et me fait masser ; finalement cela retarde même un peu les balances, mais c’est si délicieux !

On fait un bon concert dans la tradition des premières parties patrick denis, fin avec le christ.

Un petit public sympa (dont mme fabienne qui goute aussi aux joies du massage) était là pour nous ecouter. C’est là que je fait la connaissance de Diana qui chante la Bossa Nova.

Le soir, un peu hésitant on décide d’aller manger dans un petit italien bobo pas loin de la rue Meslay. Je m’y rend par la ligne 6 puis la 8.

Le restau est sympa, les produit assez bons mais l’adition salée. Mais c’est très agréable de passer la fin de soirée dans cette belle rue qu’arpentent de non moins belles jambes.


Dimanche, Gaël passe à meudon pour répéter avec la guitare MIDI. On fait des choses intéréssantes dans la salle de répète de l’observatoire. ’est sympa d’essayer un tas de chose avec ce nouveau jouet !

Et comme il m’a paromis de m’ammener au concert de Ximena on part vers 16h. Le concert est à 17h A St Leu, a vinght bornes au nord ouest de paris.
A l’allée le scooter montre des signes inquitant de "callage" mais bon on fait aller la charette.
Finalement c’est au retour que les ennuies arrivent le scooter refuse de demarer, on appelle Fabienne qui appelle le depanage ...
Galère on attend un moment ensemble dans la rue principale de ce jolie village. Finalement Gaël me propose de rentrer avec le train, il attend la depaneuse et prendra un Taxi.

Donc je retourne a paris en train, passe chez le libanais et rejoint la rue Meslay ou on se retrouve, pour repartir ensuite sur St Michel !

Devant notre Dame on répètes nos chansons, (dont Néopunck) alors qu’une limousine rose se fait arrêter et contrôler et c’est presque comme un clip.

Ensuite il me faut rentrer à Meudon, poser la guitare, remonter a l’obs chercher la guitare midi et revenir "at home" avant de gouter un un repos bien mérité ! Demain il faudra se lever tôt pour partir à St Denis voir les souffleurs à l’Oeuvre.


Onze Rodagins c'est repartis !
Journal

Jeudi : concert a l’observatoire 17 Juin 2010

reprise des hostilités ! On était invite pour la fête du solstice de l’observatoire cette année encore ! Et cette année encore ce fut chouette. Maria est arrivée la première. Hier c était la première de sa pièce de théâtre "salle d attente" au superbe théâtre de "l épée de bois". Donc un peu fatiguée mais toujours superbe elle est venue chanter "Alfonsina y el Mar". Gaël arrive ensuite. On installe le matos et c est les traditionnelles démonstrations de tai chi et de capuera. Marie France est dans le groupe de danse africaine. Puis Yannick et ? Jouent de belle balade folk et une chanson irlandaise avec Hélène.

On commence par le morceau avec Maria , puis un court set avec mr Gaël.

Le concert s achève avec Glasgaie encore.

Ensuite alors que la pluie commence a tomber on ira faire une petite ballade digestive moi Gael Fabienne Yveline et Yola.

A peine retourne a mon poste de travail mlle Emilie m appelle affolée. Elle a besoin du zoom enregistreur pour enregistrer certains sons de "pipi" et de chasses d eau pour son spectacle "Morbid" de ?.

Je fille donc a cotes du moulin rouge au théâtre ouvert. Une fois les ultimes mise au point terminées, la muse libérée m invite chez "Starbuck Cafe". On discute tranquillement et on flâne et puis je passe voir Gaël qui regarde chez Fabienne le lamentable match de la France contre l’Urugay.

Vendredi 18 Juin 2010

Je déjeune se midi avec mlle Ximena, dont c est l’anniversaire. On va se régaler chez ’Noura’ et puis on discute tendrement tout en flânant. Je rejoint ensuite mr Samuel a Javel. On doit finir la notation de mes remarques sur son roman. Pendant le voyage je suis plonge dans l’"Univers Chiffonné" de Jean Pierre Luminet. La cosmologie m’inspire de profondes réflexions et alimente le débat science religion que nous aimons entretenir avec Samuel.

Puis je rejoint le métro ’blanche’ pour voir le spectacle de fin d’étude de la muse Emilie. C’est Yveline que je rencontre en premier. Gael et Fabienne nous rejoignent alors qu’on est déjà a l’intérieur a nous régaler de tartes et vin blanc.

La pièce est très forte. Violente et drôle. Surprenante. Choquante.

Après on va boire un verre rue ’Lepic’ et c’est dur de rentrer ensuite avec tout le chaos généré par la victoire de l’Algérie et le concert d’ACDC cumulés.

A Meudon Samuel m’attend et on discute longuement dans la nuit. En amis infatigables

Samedi 19 Juin 2010

Donc on se lève assez tôt parce que Samuel doit y aller pas trop tard pour prendre son train à St Lazare.

Eline l’appelle et lui conseille de prendre celui d’après, alors comme j’ai un peu de temps je descend acheter des croissants et pains au chocolat à la boulangerie. Avec un bon café et du thé on reprend notre conversation de la veille de plus belle, de sorte que c’est, encore en retard que Samuel part vers 10h30.
... Et il arrive en retard pour le second train et doit attendre une heure.

Moi je me prépare lentement à aller au Plessy Robinson, chez Philllipe et Rachel (c’est la notre QG de répétition). De là on doit partir avec une voiture chargée vers Noisy-le-Sec.

Donc je me met en "Blues Brother" pour donner un cotés un peu plus Néopunck a mon allure. Pour les lunettes noire, c’est Fabienne qui me prétera les siennes.

Donc le bus 162 puis le 189 jusqu’à soleil levant et ensuite je suis tout près du studio du Koto.

Petit coup de fil ensoleillé de Lili, qui est dans le sud, on parle de livres...

Et voilà Rachel qui charge le synthé dans la voiture. Un petit coucou à toute la petite famille (Juliette et Adam et la maman de Rachel) et on file vers Noisy le sec. L’ambassade de Merlan et un chouette troquet avec une belle cours intérieure. Les membres de KKP sont déjà là , on installe tout le matos dans la petite cours intérieure et on commence les balances. C’est à nous lorsqu’il se met à pleuvoir une bonne averse. Branle bas de combat pour tout couvrir avec des bâches, rentrer ce qui craint le plus et débrancher l’électricité.

Finalement on décide de tout sécher avec des chiffons et de jouer en intérieur. On fait donc le gros déménagement. Et on peut jouer.

Des chouettes z’amis ont fait la route pour venir nous écouter ! Il y à la magnifique Maria Fonzino. Marie France & Charlot, Baptiste,Zouzi , et Fabienne évidement (qui invente le nom du groupe pour ce soir "L’affable et sidéré").

C’est KKP qui commence avec du jazz sympa. Pendant ce temps je vais manger un sandwich pain-merguez pas mauvais.

On commence notre set par "Le christ" puis "L’heure tourne" qui démarre au quart de tours. Très fort, "les loups" qui marche super aussi et "Aie".
Après c’est "écris moi", "Néopunck", "même si" et pour finir "envole toi".
Malgré quelques trous de mémoire on s’amuse bien.

Re-set de PPK pendant lequel j’ai le plaisir de faire connaissance avec Fasia, qui habite à cotés et que le bruit de la basse a attiré en ces lieux.

Il y a un Saaz dans une housse et je me dit que ça serait sympa d’en entendre ce soir.

Ce qui aura lieu après notre second set composé de reprises de l’"alphabet désiré" par l"affable est sidéré". Quelques intrus sympa. Une belle version de "la poésie" de "Ange" et de "les clowns" donne un ton plus poétique à la soirée.

Après c’est le Saaz donc qui jouera de très belles chansons au timbres orientaux dont un superbe duo avec Fasia.

La soirée se finira tranquillement en discutant. Fasia nous apprend qu’elle est dans une troupe de théâtre "rendez moi mes sentiments" et qu’elle va présenter quelques extrait du spectacle "Tifa plus belle que la lune" devant l’hôtel de ville d’Issy les Moulinaux pour la fête de la musique. Mais hélas nous on sera à la Sorbonne.

La soirée touche à sa fin et c’est racompagné par Rachel & Philippe qui me laisse devant l’église de Meudon en me disant "a demain".

Dimanche 20 Juin 2010
Je me lève tard et brumeux et me prépare. Aujourd’hui je rejoint Rachel au Koto car Philippe est déjà parti chercher ses parents qui vont assister au concert.

Cette fois ci on embarque la maman de Rachel et les petits (Adam et Juliette).
Dans la voiture ses deux là jouent et Juliette n’a pas trop sommeil, sauf juste avant d’arriver ou elle s’endort pour de bon.

On arrive cette fois ci un peu avant Gaël et Fabienne. C’est à nous de commencer. On fait un premier set à base de reprises instrumentales de l’"alphabet désiré" (aujourd’hui on s’appelle "La baffle est déchirée"). L’ambiance est familiale c’est sympa.
Puis c’est au tours de KKP.

Encore nous avec le set des sept morceaux de "Néopunck". et enfin encore KKP. au final on est plutôt content même si Néopunck travaille un peu l’ami Gaël. Après le dernier set de Néopunck, un petit groupe de jeunes du coin arrive avec une belle guitare et un ampli pour accompagner le rangement du matos par de belles performances bluesiesque surprenantes et énergique. Très sympa. Et les grands classiques y passent "My girl" "No woman no cry" et "Hey Joe".

Lundi 21 Juin 2010
Pire que les Vuvuzella : la fête de la musique à paris. du bouquant partout. Après avoir acheté des Djarum (comme c’est pénurie je doit carrément passer par st Germain des Près pour approvisionner), je rejoint la place de la Sorbonne ou un groupe rock s’accorde et s’apprête à jouer.

Gaël me rejoint et on retrouve Robin dans la Sorbonne. Mathias nous prète sa guitare et on répète "Métempsychose" de Patrick Denis.

Je reconnais "Pierre Barouh" dans les invités et vais le saluer. Je lui parle de ma chanson préférée : "Lili" et c’est justement celle-là qu’il va chanter ce soir !

Dans les 30 invités il y a du beau monde Grace de capitany, Gérard Lenormand, François Corbier ou Lilicub par exemple.

C’est impressionnant de voir le grand amphi de la Sorbonne remplis, il y a peut être 300 personnes. Pendant le concert on visite un peut le bâtiment. On monte des escaliers, on traverse des couloirs sombres éclairés de lune et des recoins spectraux. Il y a une drôle d’ambiance et on ne peut s’empêcher de penser a l’ambiance qui régnait ici, bien plus marante 40 ans plus tôt !

On est un peu surpris par notre set car un artiste n’est pas venu. J’emprunte la Guitare d’Astier, et on monte sur scène. Je joue mal, beaucoup trop lentement, ça dure une minute et c’est finis.
Trop rapide, très frustrant. Je vais fumer une clope et Gaël me rejoins. Je décide de rentrer par le RER en mangeant un truc en route et je me fais avoir en payant un pain merguez 5 euros dans une baraque à frite minable.

Enfin je peut embarquer dans le RER C et fuir l’ambiance détestable de paris le jour de la fête de la musique !

Fra Angelico
Italie
Dimanche 23 Janvier
répète du dimanche avec Gaël
Lavandière
Contes

Il n’y avait pas de matins comme ce matin-là .

Un vieux moine aux yeux blancs priait depuis plusieurs années sans s’arrêter, sans dormir, le regard éteint, mué, la bouche psalmodiant un monocorde sourd, tout intérieur.

Ce matin-là , dans la couronne du cloitre il est sous l’ormeau dans l’ombre végétale.

Il n’y avait pas de matins comme ce matin-là .

Presque rien pour les yeux une lavandière heureuse chante. Ses cheveux en pagaille mis dans un foulard sale ressemblent à un nid d’oiseau de paradis.
Mais sa musique est plus sauvage qu’elle encore, une musique plus vraie, plus provocante que la lumière qui impudiquement la dévoile à travers la transparence du tissu.

Il n’y avait pas de matins comme celui-là .

Une chanson de Lavandière ça ne devrait franchir les murs d’un cimetière, le fossé d’un église, les grilles d’un monastère. Ca devrait se perdre dans les colonnes du cloitre, être humble au milieux des vertus, ça ne devrait jamais réveiller un vieux moine.

Il n’y avait pas de matins comme celui-là .

L’aveugle ne recouvre pas la vue, mais il voit : là ses années offertes et là son sacrifice. Ses années sacrifiées. Un tout petit coffret qu’il n’eut jamais ouvert.

Il n’avait jamais eu de matins comme celui-là .

Un vide c’est rempli. Puis la nuit le surprend car il ne ressent plus cette peur des ténèbres où se logeait le doute.

Il n’y a pas de nuit comme celle-là car il n’y a pas de miracle : un aveugle, ça n’écrit pas.

Mais le matin il y a l’ancre sur du papier de paille : "Pour Maria Thérésa, la jeune Lavandière". La plume était légère, elle dansait gaiement, on voit une musique que nul ne pourrait lire.

Mais déjà on s’inquiète : Qui peut alors séparer l’œuvre de Dieu de celle du Malin ?

Le moine était aveugle, il est mort dans la nuit, on lui ferme les yeux : il n’y aura plus de matins comme celui là .


Quand on chercha la voix pour chanter le requiem nul ne pouvait déchiffrer les délires du moines dans sa dernière nuit.
On dépêcha alors une enfant qui vivait au couvent. Elle était lavandière. Elle faisait les lessives. Elle avait 19 ans. On avait prévenu : "Elle a une voix, mais le cœur hermétique".

Comme elle ne savait lire et qu’il n’y avait pas d’écriture, mais bel et bien le dessin d’un chant, assez précis, pour qu’elle le reconnaisse elle comprit que cette musique c’était la sienne, celle qui jouait en elle lorsqu’elle était heureuse. Cela la rendit heureuse, alors elle chanta et tous furent éblouis.
C’était là sa musique.

Mais elle ne s’appelait pas Maria Thérésa, elle n’avait pas de nom, elle était orpheline la belle lavandière.


Il y avait un homme dans un coin de la ville, dans un coin des mémoires. A lui non plus nul ne savait son nom. On n’avait pas besoin de connaitre son nom, il ne sortait jamais.

C’était l’"homme des livres", parce qu’on l’avait vu lire, ou bien c’était "Le diable".

Une Histoire dit que le diable est des hommes, et qu’il vit avec eux, et aussi qu’il habite une vielle maison où toute la nuit brûle une même chandelle qui colore de rouge la plus haute fenêtre.

Mais c’est un jour étrange et cet homme il est là dans un coin de l’église. Il y à bien longtemps, il connaissait un moine qu’on enterre ce jour.

Point de joie dans les visages fermés, la pierre humide, les statues, c’est sur le visage de cet homme, différent, marqué, mais vif et au regard brillant, que la lavandière, apeurée trouva la force d’être heureuse.

Alors elle chanta pour elle, comme la première fois, avec tant de confiance et d’assurance qu’on aurait pu jurer la partition écrite.

Si bien qu’on garda de ce jour un souvenir de fête, aussi lorsqu’on trouva un matin le premier malheureux d’une longe série, il sembla naturel que la lavandière chanta pour adoucir le deuil.
Et noyer la peur aussi, car dès lors et pendant presque un an, il n’y eut pas de semaines qui ne fut endeuillée. Les crimes se passaient la nuit et on retrouvait les corps au matin dépouillés.
Ainsi chaque semaine, et parfois par deux foie ; la Lavendiaire chantait.

Et la rumeur murissait que le criminel agissait pour entendre, toujours une fois de plus, ce cantique qui attendrissait la mort. mais personne n’osait la formuler car tous étaient éblouis, et ils se disaient "Qui en serait capable ?" tout en pensant à eux.

La lavandière ne s’en souciait pas et son chant évoluait comme son désir pour cet homme étrange murissait. Elle finit par chanter pour lui ; et non plus simplement pour elle.
Sa musique devint à la fois plus hésitante et plus souple. Sa voix, cherchant à présent à charmer, tentait d’envelopper, de caresser. Mais toujours aux aguets, en gardant des mouvements vifs, elle semblait exprimer la curiosité d’un petit animal. Parfois, elle modifiait quelques notes en prenant garde aux réactions les plus subtiles, qu’elle pouvait lire sur son visage. Et lui de son côté percevait tout, et pouvait entendre et goûter le moindre souffle de voix qu’elle aurait glissé dans son chant.

Et lorsque l’office prenait fin lui repartait à pied, marchant souvent de longues heures, son chant l’accompagnait un bout du chemin, jusqu’à que sa mémoire en oublie le timbre et la musique.
Au début c’était le temps de quelques mètres. Mais au fil des semaines la voix légère le suivait par les rues poussiéreuses, toujours un peu plus loin que la fois dernière.

Après presque une année, il arriva un jour où le chant le suivit jusqu’à ’ sa porte et souffla sur son oreille.


La lavandière est là , dans la nuit, silhouette frêle se découpant sur un mur blanc de lune. Et cette nuit la lune pleine, qui chasse les étoiles et fascine les hommes, la lune a sa rivale et la lune est vaincue.
Et c’est comme nuit blanche pour le gardien des livres.
Du fond de cette nuit lui reviennent des chants d’oiseaux anciens :

"Je te les apprendrais,
Et même s’ils sont morts, ces oiseaux revivront
Et tu frissonneras au contact de leurs plumes.
 
Nous nous ferons porter
Par certains chants sauvages
Mais toujours caressants.
Alors je nommerais
Chaque grains de ta peau..."
 
La pleine lune éclairait,
La lavandière entra.

Il y avait sur les murs des rayonnages de reliures sombres et dorées. Des livres et des dessins, au mur et sur le sol.
Des milliers de dessins, tous des dessins d’oiseau, du simple au magnifique.

Ce soir-là , un autre oiseau naquit des ombres et des lumières, au détroit de ses seins.


A l’aube elle du le quitter.
Deux Rayons de lumière sont dans la chambre :
Le premier pour son visage à elle, sur son profil penché en contre jour. Le rayon frôle sa joue et poursuit jusqu’à heurter son œil à lui, il s’éveille, alors et il la voit, comme au sortir d’un rêve.
Mais celle qu’il voit aussi très clairement, et de si près, c’est un fantôme du passé.
Un vaste effroi le glace.

Elle dans sa fuite légère son œil est attiré par le second rayon sur des feuilles entassées. Dans un instant elle perçoit alors sa musique là dans les moindres détails comme un portrait à nu, couché sur le papier. Mais ce qu’elle voit surtout c’est la passion d’un homme, si intense, que c’est une folie.


L’homme des Livres ce matin-là n’est plus le même. Il a dans une seconde retrouvé son histoire, retrouvé son passé dans un trait de lumière.
Pas de matins comme celui-là depuis tant d’années déjà ...

Dans sa jeunesse il y avait une femme Maria Thérésa, à la pure beauté. Il dessinait les oiseaux, elle chantait.
Un jour, il dessina son chant ...
Et puis, l’absurde histoire des hommes l’éloigna d’elle deux années. Deux années mortes, deux années de morts.
A son retour elle avait disparu, nul ne la connaissait plus dans ce village étrange où tout était malade.
Elle fut son fantôme et lui l’homme des livres. Dix sept années durant.

A présent la douleur ressuscitée était insupportable, il prit le nécessaire et les oiseaux au mur, pour une fois, le virent sortir sans refermer la porte.


Et voilà dans l’église où elle chantait hier, de tout son corps vibrant sa vraie musique libre, la lavandière qui aujourd’hui chuchote et qui retient ses mots.
Elle dit que c’est le diable qui chantait par sa bouche. Elle dit qu’un homme a tué pour entendre ce chant et qu’il faut faire taire cette magie terrible. Déjà dire c’est trop, alors, elle ne dit plus rien. Jamais.
Et petit à petit on l’appela la muette, la belle lavandière.
Elle vieillit tristement. Jusqu’à sa mort et bien des années plus tard plus un ne se souvint du son de sa voix.


Quelques jours après la nuit de la pleine lune, sans qu’on comprenne pourquoi, se présenta un jeune homme ni rustre, ni sale, ni laid. Il avoua tous les meurtres sans remords ni regrets.




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